Les motos devront faire moins de bruit sur les circuits à partir de 2024

"Le niveau des émissions sonores des machines utilisées sur nos compétitions et nos entraînements constitue une préoccupation majeure pour la Fédération française de motocyclisme", expose la FFM en introduction de son communiqué qui fait beaucoup réagir dans les paddocks et sur les réseaux sociaux  !

"Face aux enjeux sociétaux qui sont les nôtres et afin de pérenniser nos sites de pratique qui représentent une richesse pour notre territoire et notre sport, la réduction des émissions sonores est une nécessité", poursuit la fédération dont l’activité a été considérablement réduite par la pandémie de Covid-19.

Cette chasse au bruit - qui ne se limite pas à nos motos - a d’ailleurs été amplifiée par la douce quiétude générée par les confinements successifs, et par l’absence ou le faible nombre de rassemblements et compétitions. Les motards sont donc priés de la mettre en sourdine, en ville, sur route et sur circuit...

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"Après avoir échangé en 2021 avec les représentants des constructeurs et des accessoiristes, la FFM leur a présenté la feuille de route réalisée par le groupe de travail en charge de ce sujet lors d’une réunion organisée le 18 mai dernier", explique la FFM.

De 102 à 95 dB sur les circuits de vitesse...

Une nouvelle grille de niveaux sonores sera appliquée dès 2024 et certaines disciplines sont très sollicitées. En tout-terrain, les machines d’Enduro et de Motocross (classe 2 à 4) seront logées à la même enseigne que les MX de classe 1 actuellement : 109 dB maxi. En Trial, les 2-temps devront baisser de 104 à 101 dB et les 4-temps de 106 à 103.

C’est en vitesse que la restriction s’annonce la plus drastique : limitées à 102 dB jusqu’en 2023 - ce qui n’est déjà pas évident avec certaines Superbike italiennes mais aussi japonaises, même scrupuleusement d’origine ! -, les motos devront réduire leurs émissions sonores à 95 dB. Et ce n’est pas tout...

"Au-delà des niveaux sonores appliqués dès 2024, des études seront réalisées en vue d’effectuer des contrôles sonores en dynamique sur les circuits de vitesse et de motocross", nous apprend la FFM qui doit encore trancher sur quelques cas particuliers comme le Supermotard (95 dB ou 109 dB?!).

"Je tiens à remercier Jean-Marc Desnues, responsable du groupe de travail FFM, pour le travail effectué", conclut Sébastien Poirier, président de la FFM. "Au-delà de la règle, nous devons prendre conscience collectivement que la réduction du niveau sonore constitue un enjeu majeur pour nos activités de demain". Vivement les motos électrico-nucléaires ? Affaire à suivre, restez connectés !