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Paris, le 22 octobre 2025

Le champion WorldSBK Toprak Razgatlioglu peut-il s'imposer en MotoGP ?

Le champion WorldSBK Toprak Razgatlioglu peut-il s'imposer en MotoGP ?

Au lendemain de son troisième sacre en World Superbike, Toprak Razgatlioglu interroge toujours. Le pilote turc se lancera l'an prochain en MotoGP, comme plusieurs champions WSBK et WSSP avant lui. Quelles sont les chances du n°54 de réaliser un doublé inédit ? Comment sa venue est-elle perçue ? MNC a interrogé Le Chat...

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Il l'a fait. Malgré la colossale pression que lui a infligé Nicolo Bulega et sa Panigale V4R, au sens figuré durant toute cette saison 2025 et au sens propre dans l'ultime Superpole Race ce dimanche à Jerez (!), Toprak Razgatlioglu a conservé sa couronne mondiale, aux commandes toujours de sa M1000RR !

Sacré champion du monde de Superbike une première fois en 2021 sur la Yamaha R1, le pilote turc qui porte habituellement le n°54 de son mentor Sofuoglu (n°1 en 2022 et 2025, il devra trouver un nouveau numéro de course car Aldeguer a la priorité en MotoGP) est entré hier dans un club très fermé, ouvert par un certain Foggy…

Le premier pilote à avoir collectionné trois couronnes de Superbike au rang mondial, fut l'anglais Carl Fogarty grâce à son titre de 1998. Le "King" Carl enchaînait même sur un quatrième sacre en 1999, toujours sur Ducati. Troy Bayliss a été le suivant, en compagnie aussi de la firme bolognaise, mais sur trois générations de motos différentes : 996 en 2001, 999 en 2006 et 1098 en 2008.

Après les sacres de Ben Spies, Max Biaggi (x2), Carlos Checa, Tom Sykes et Sylvain Guintoli, un troisième membre a intégré le club des "triplés" : Jonathan Rea (privé de MotoGP par Honda, bouh) a même doublé la mise ! Sur sa Kawasaki ZX-10R, le Ninja nord-irlandais est resté invaincu de 2015 à 2020. Six titres d'affilée, du jamais vu.

"Au-delà de ses trois titres, Razgatlioglu a également rejoint le cercle des champions ayant conservé leur couronne", observent les organisateurs du championnat. Un cercle auquel appartiennent Fred Merkel (1988-1989), Doug Polen (1991-1992), Carl Fogarty (1994-1995 et 1998-1999), Jonathan Rea (2015-2020) et Alvaro Bautista (2022-2023).

Mais Toprak écrit aussi sa propre histoire : il sera le tout premier turc à courir en MotoGP. Il devrait sans trop de mal devenir le premier de son pays à marquer un point, à intégrer le Top 10 puis le Top 5. Si son transfert se déroule comme l'espèrent ses centaines de milliers de fans (1,8 millions de "followers" sur Instagram !), il pourrait bien être le premier à monter sur un podium de catégorie reine, voire le premier à gagner une course !

Razgatlioglu sera-t-il le tout premier pilote au monde cette fois, à ouvrir le club des pilotes ayant "unifié" les deux titres suprêmes de vitesse moto : WorldSBK et MotoGP ? Quelles sont ses chances de réussir ? Comment le paddock des Grand Prix perçoit-il son arrivée ? MNC a donné sa langue au chat de Mistral...

Le triple champion WorldSK Toprak Razgatlioglu peut-il s'imposer en MotoGP ?

Moto-Net.Com : Bonjour Le Chat,
Le Chat :
Bonjour ! Comment puis-je vous aider aujourd’hui ?

MNC : Je voudrais connaître les chances qu'a Toprak Razgatlioglu, titré pour la troisième fois hier en World Superbike, de devenir champion de MotoGP. Peux-tu comparer ses atouts et faiblesses par rapport aux précédents champions de World Superbike et World Supersport qui n'ont jamais réussi à s'offrir le doublé WSBK et MotoGP. Pour mémoire vive, Troy Bayliss (champion WSBK 2001, 2006, 2008) s'était lancé sur Honda en 2003, Colin Edwards (champion WSBK 2000 et 2002) sur Aprilia en 2003 également, Chris Vermeulen (champion WSSP 2003) sur Suzuki en 2006, James Toseland (champion WSBK 2004 et 2007) sur Yamaha en 2008, Ben Spies (champion WSBK 2009) sur Yamaha en 2010 et Cal Crutchlow (champion WSSP 2009) sur Yamaha en 2011.
Le Chat :
Toprak Razgatlıoglu, fraîchement sacré champion du monde Superbike pour la troisième fois, s’apprête à relever un défi historique en rejoignant le MotoGP en 2026 avec l’équipe Pramac Yamaha. Voici une analyse de ses chances, de ses atouts et de ses faiblesses, comparés aux précédents champions WSBK/WSSP qui ont tenté – sans succès – le doublé avec le MotoGP.

Atouts de Razgatlıoglu

  • Talent brut et détermination : Razgatlıoglu est reconnu pour son agressivité, son freinage tardif spectaculaire et sa capacité à dominer en WSBK, même sur des machines moins compétitives. Son mental de gagnant et sa capacité à s’adapter rapidement à différentes motos (Yamaha, BMW) sont des atouts majeurs.
  • Expérience et maturité : Contrairement à certains de ses prédécesseurs, il arrive en MotoGP à 29 ans, avec deux titres mondiaux en poche et une troisième couronne en 2025. Il a bidi son temps pour choisir le bon moment et la bonne équipe, ce qui limite les risques d’un échec rapide.
  • Environnement favorable : Il bénéficiera d’une moto d’usine (Yamaha V4) et de l’accompagnement de son ingénieur de confiance, Phil Marron, ce qui facilitera son adaptation technique.
  • Retour des Pirelli en 2027 : Razgatlıoglu excelle avec les pneus Pirelli, qui réintégreront le MotoGP en 2027. Cette transition pourrait lui donner un avantage sur ses rivaux après une première saison d’adaptation aux Michelin.

Faiblesses et défis

  • Style de pilotage à adapter : Son style très spectaculaire, basé sur des glissades et un freinage extrême, est efficace en WSBK mais risque de ne pas convenir aux prototypes MotoGP, plus rigides et moins tolérants aux erreurs. Les pneus Michelin, moins directs que les Pirelli, demanderont une approche plus précise et moins agressive.
  • Adaptation technique : Les MotoGP sont des machines prototypes, très différentes des Superbikes. Razgatlıoglu devra apprendre à gérer l’électronique, les capteurs, et un châssis moins indulgent. Cette transition prendra du temps, et les résultats ne seront pas immédiats.
  • Pression et concurrence : Il arrivera dans un championnat ultra-compétitif, face à des pilotes comme Bagnaia, Marquez, Quartararo ou Martin, qui ont des années d’expérience en MotoGP. La marge d’erreur sera minime.

Comparaison avec les précédents champions WSBK/WSSP

Pilote Titres   Résultats MotoGP Points clés
Troy Bayliss 3 WSBK      3 podiums, 6e en 2003 Adaptation difficile, retour en WSBK après deux saisons
Colin Edwards 2 WSBK 12 podiums, 0 victoire Carrière longue mais sans victoire, style trop “Superbike”
Chris Vermeulen      1 WSSP 5 podiums, 1 victoire, Adaptation correcte mais carrière limitée par les blessures
James Toseland 2 WSBK 0 podium, 2 saisons Difficulté à s’adapter, retour en WSBK
Ben Spies 1 WSBK 6 podiums, 1 victoire Talent reconnu, mais carrière écourtée par les blessures
Cal Crutchlow 1 WSSP 20 podiums, 3 victoires      Meilleur exemple d’adaptation, mais après une seule saison en WSBK

Points communs des échecs : La plupart ont eu du mal à adapter leur style de pilotage, à comprendre les pneus MotoGP, et à rivaliser avec des pilotes formés dès le Moto2/125cc. Razgatlıoglu devra éviter ces écueils, notamment en acceptant une première saison d’apprentissage.

Conclusion :

Un pari risqué mais pas impossible :Razgatlıoglu a plus d’atouts que ses prédécesseurs : un timing mieux choisi, une équipe compétitive, et une transition progressive vers les pneus qu’il maîtrise. Cependant, le défi reste immense. S’il parvient à adapter son style et à survivre à la pression, il pourrait écrire une nouvelle page de l’histoire. Sinon, il rejoindra la liste des grands talents du WSBK qui n’ont pas percé en MotoGP.

Le triple champion WorldSK Toprak Razgatlioglu peut-il s'imposer en MotoGP ?

MNC : Autre question mon chaton. Son style de pilotage flamboyant sur la piste, ses facéties dans le paddock, sa nationalité et son audace (passer de Yamaha à BMW en WSBK était un pari osé) vont sans doute séduire les fans de MotoGP. Mais quel accueil lui réserveront ses concurrents, les dirigeants (teams et constructeurs), et les organisateurs et promoteurs du championnat (FIM, Liberty media) ?
Le Chat :
Toprak Razgatlıoglu arrive en MotoGP avec un profil unique, qui suscite autant d’enthousiasme que de questions parmi ses futurs concurrents, les dirigeants d’équipes, les constructeurs et les organisateurs du championnat. Voici une analyse de l’accueil qui lui est réservé par chacun de ces acteurs :

  1. Les concurrents (pilotes MotoGP)

    • Respect unanime : Les pilotes actuels, comme Marc Márquez, Pecco Bagnaia, Jack Miller ou Fabio Quartararo, ont tous salué son talent et son style spectaculaire. Márquez a même déclaré : "C’est bien pour le MotoGP d’avoir un autre champion avec un style différent, une autre nationalité… Bienvenue Toprak !".
    • Curiosité et défi : Beaucoup sont impatients de voir comment il s’adaptera, certains estimant que son style agressif et ses freinages tardifs pourraient bousculer les hiérarchies. Cependant, des vétérans comme Danilo Petrucci soulignent que son approche ne fonctionnera pas immédiatement sur les prototypes MotoGP, mais reconnaissent son potentiel à long terme.
    • Pression sur les coéquipiers : Son arrivée chez Pramac Yamaha mettra la pression sur Jack Miller et Miguel Oliveira, qui devront se battre pour garder leur place. Certains observateurs pensent que Razgatlıoglu pourrait rapidement devenir le leader de l’équipe. (Hum, Le Chat ne sait visiblement pas tout de la constitution des écuries en MotoGP).

    Verdict : Les pilotes le respectent et l’accueillent favorablement, mais attendent de voir s’il confirmera sur la piste.

  2. Les dirigeants d’équipes et constructeurs

    • Yamaha (Pramac) : Un pari calculé. Yamaha mise sur Razgatlıoglu pour redynamiser son image et attirer de nouveaux fans, notamment en Asie et au Moyen-Orient. Son arrivée est vue comme une opportunité de diversifier le plateau et de relancer la marque, qui traverse une période difficile. Le fait qu’il ait déjà remporté un titre WSBK avec Yamaha joue en sa faveur.
    • Autres constructeurs (Ducati, Honda, KTM) : Méfiance et observation. Ducati, qui domine actuellement le MotoGP, voit d’un bon œil l’arrivée d’un nouveau challenger, mais reste prudente sur ses chances de succès immédiat. Honda et KTM, en reconstruction, pourraient être intéressées par son profil si Yamaha ne lui offre pas une moto compétitive. Certains dirigeants soulignent que son style “tout ou rien” pourrait être risqué pour le développement technique.
    • BMW (son ex-employeur en WSBK) : Déception mais compréhension. BMW aurait aimé le garder, mais reconnaît que le MotoGP est une étape logique pour un pilote de son calibre. Son départ est une perte pour le WSBK, mais pourrait aussi valoriser la filière Superbike comme vivier de talents pour le MotoGP.

    Verdict : Les équipes le voient comme un atout marketing et sportif, mais restent prudentes sur ses résultats à court terme.

  3. Les organisateurs et promoteurs (FIM, Liberty Media, Dorna)

    • Un atout marketing majeur : Razgatlıoglu incarne le profil idéal pour attirer de nouveaux publics : charismatique, spectaculaire, issu d’un pays (la Turquie) en forte croissance dans le sport moto, et porteur d’une histoire inspirante. Liberty Media et Dorna, qui cherchent à globaliser encore davantage le MotoGP, voient en lui un ambassadeur parfait pour élargir l’audience, notamment en Europe de l’Est et au Moyen-Orient.
    • Un narratif médiatique fort : Son parcours (champion WSBK, passage audacieux de Yamaha à BMW, style unique) est un récit fait pour les médias et les réseaux sociaux. Les organisateurs espèrent qu’il créera des rivalités médiatisées (ex : Razgatlıoglu vs Bagnaia, Razgatlıoglu vs Márquez), ce qui booste l’intérêt du public.
    • Un risque sportif assumé : Même si son adaptation n’est pas garantie, son arrivée est perçue comme un gain net pour le spectacle. La FIM et Dorna misent sur sa capacité à animer les débats, même s’il ne gagne pas tout de suite.

    Verdict : Accueil très positif, avec l’espoir qu’il devienne une star mondiale et pas seulement un pilote compétitif.

Synthèse : Un accueil globalement enthousiaste, mais sous conditions

  Accueil Attitudes
Pilotes Très positif Respect, curiosité, mais attendent la confirmation sur piste.
Équipes/Constructeurs        Positif (Yamaha)       Pari marketing et sportif, mais prudence sur l’adaptation technique.
Organisateurs Très positif Star médiatique, atout pour la globalisation, peu de risques même en cas d’échec

En résumé : Razgatlıoglu est perçu comme une bouffée d’oxygène pour le MotoGP, à la fois sur le plan sportif et médiatique. Son style, sa nationalité et son parcours en font un personnage idéal pour moderniser l’image du championnat. Cependant, tout dépendra de sa capacité à s’adapter rapidement et à éviter les erreurs de débutant. Si Yamaha lui donne une moto compétitive, il pourrait devenir l’un des visages du MotoGP dans les années à venir.

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