
Marc Marquez a dominé le Grand Prix des Amériques de la tête et des épaules pour signer son premier succès de la saison MotoGP 2018. Une démonstration en forme de revanche pour le pilote Honda, qui a tiré une grande motivation de la pression exercée sur lui depuis le GP d'Argentine. Débriefing.
Marc Marquez, Honda-Repsol (4ème en qualifs et 1er en course) : "J'ai vraiment tout donné ce week-end, j'étais totalement concentré car je voulais que tout soit parfait ici à Austin. Je ne pense pas avoir déjà réalisé une telle course dans ma carrière, en attaquant aussi fort dès le premier tour. Aujourd'hui, j'ai senti que m'échapper était la chose à faire. Si j'ai pu y parvenir, c'est en grande partie grâce à la configuration de moto, donc merci à toute l'équipe qui a vraiment bien travaillé".
"Hier j'étais un peu malade et aujourd'hui encore je n'étais pas en pleine forme, mais la course s'est parfaitement déroulée. C'était une course en solitaire, mais parfois c'est mieux comme ça... Je souhaitais chercher à mener la course dès le début et c'est ce que je fais en attaquant au maximum pendant les trois ou quatre premiers tours. C'était le plan".
 
"Aujourd'hui, j'avais une motivation spéciale. Il y avait beaucoup de pression, mais j'aime la pression et elle m'a aidé à rester concentré. J'ai ressenti un sentiment particulier dans mon dernier tour quand je suis passé devant le drapeau de Nicky (Hayden, tragiquement disparu l'an dernier, NDLR). Au final, je suis content du résultat et d'avoir repris du terrain au championnat. Maintenant nous retournons en Europe où nous devrons être plus consistants, car regardez qui mène le classement : Dovi, le pilote le plus régulier !"
L'analyse Moto-Net.Com : Marc Marquez n'a fait qu'une bouchée de ses rivaux dans son "jardin américain" d'Austin, où son invincibilité est absolue depuis... 2013 ! L'officiel Honda signe son sixième succès consécutif au Texas et son dixième d'affilée aux Etats-Unis (!) en incluant les courses de Laguna Seca et d'Indianapolis.

Pour autant, si cette domination sans partage dégage une certaine sensation de facilité, l'espagnol ne cache pas que cette édition fut en réalité très complexe à gérer suite au GP d'Argentine, qui a ravivé les braises de son conflit avec Rossi.
Marquez l'a dit et répété : avec tous ces événements, la pression exercée sur ses épaules était intense lors de cette troisième course de la saison. Et par "pression", le pilote HRC inclut les échanges de regards froids dans le paddock et la colère des nombreux "pro-Rossi" exprimée par les sifflements dans les tribunes...

Mais cette pression, le pilote HRC a su s'en servir pour puiser la motivation et réaliser une course parfaite, menant les débats avec jusqu'à six secondes d'avance. "Ce n'est pas la façon dont je préfère m'imposer, mais c'était la meilleure chose à faire", insiste le n°93.
En clair : le jeune espagnol a volontairement pris la tangente pour éviter toute source de conflit lors d'éventuels dépassements avec ses rivaux. L'occasion d'admirer sa supériorité quand il passe ainsi la "surmultipliée", et d'imaginer l'ennui des courses s'il optait pour la même technique chaque week-end...
Le tenant du titre, absolument pas perturbé par son déclassement de la 1ère à la 4ème position sur la grille suite à la gêne occasionnée sur Viñales en qualifications, a même balayé avec humour les honteuses huées du public à l'arrivée : "ce sont des fans de Marquez", a-t-il ironisé...
 
Grâce à cette victoire - sa première depuis le GP d'Australie 2017 -, Marc Marquez remonte à la deuxième place au classement provisoire avec un point de retard sur Andrea Dovizioso (45 Vs 46). Lucide, le pilote Honda insiste sur la nécessité de faire preuve de davantage de constance pour contrer l'officiel Ducati.
"Andrea s’est montré plutôt discret jusqu'ici, mais il mène le championnat. Je persiste à dire qu’il sera un très sérieux rival comme ce fut le cas la saison passée", affirme le sextuple champion du monde, qui possède 4 points d'avance sur Maverick Viñales.
.
.
.
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
  
 Plateau : Les pilotes et leurs motos 2025
 02 mars : GP de Thaïlande 
  16 mars : GP d'Argentine 
 30 mars : GP des Amériques 
 13 avril : GP du Qatar 
 27 avril : GP d'Espagne 
 11 mai : GP de France 
 25 mai : GP de Grande-Bretagne 
 08 juin : GP d'Aragon 
 22 juin : GP d'Italie 
 29 juin : GP des Pays-Bas 
 13 juillet : GP d'Allemagne 
 20 juillet : GP de République Tchèque (sous réserve) 
 17 août : GP d'Autriche 
 24 août : GP de Hongrie (sous réserve) 
 07 septembre : GP de Catalogne 
 14 septembre : GP de Saint-Marin 
 28 septembre : GP du Japon 
 05 octobre : GP d'Indonésie 
 19 octobre : GP d'Australie 
 26 octobre : GP de Malaisie 
 09 novembre : GP du Portugal 
 17 novembre : GP de Valence
  
  
    
  
  
    
  
  
    
  
  
    
  
  
Commentaires
Ajouter un commentaire
Identifiez-vous pour publier un commentaire.