Kawasaki installe comme prévu son 4-cylindres de 1099 cc pour renouveler son maxi-roadster "Zed" avec la Z1100. Cette descendante directe de la Z1000 fait le lien entre le best-seller Z900 et la surpuissante Z H2, au tarif de 11 999 euros en version standard et à 13 799 euros pour la Z1100 SE.
"La famille Z et le concept Sugomi, tous deux emblématiques de Kawasaki, s’unissent parfaitement en 2026 pour donner naissance aux nouvelles Z1100 et Z1100 SE, des roadsters qui redéfinissent leur catégorie", prévient le blason d'Akashi pour introduire sa nouvelle "Zed".
La Z1100 ? Mais si : Moto-Net.Com vous en parle depuis déjà plusieurs semaines tant la greffe du 4-cylindres des nouvelles Versys et Ninja 1100 sur un roadster nous paraissait couler de source. Grâce à cette nouveauté, qui se décline déjà en version SE mieux équipée, Kawasaki se repositionne face aux maxi-roadsters européens, à la Suzuki GSX-S1000 et - surtout ? - face à la Honda Hornet 1000.
Son 4-pattes délivre 136 ch à 9000 tr/mn, soit 12 ch que la Z900. La Z1100 creuse surtout l'écart en matière de couple : 113 Nm à 7600 tr/mn contre 97,4 Nm sur la 948 cc, soit un gain de 15,6 Nm. Voila qui promet des relances bien velues, comme on les appréciait tant sur l'ancienne Z1000 ! La Kawa reste cependant un cran en dessous des 152 ch revendiqués par ses compatriotes GSX-S1000 et Hornet 1000…
"Arbres à cames, ressorts de soupapes, pistons : chaque élément a été revu pour plus de performance et de fiabilité", détaille Kawasaki. Le volant moteur, plus lourd, l'admission et l'échappement sont aussi différents de l'ancien bloc. La boîte de vitesses a par ailleurs été revue avec des 5ème et 6ème rapports plus longs dans le but d'offrir "une conduite plus souple sur route comme sur autoroute".
La moto reprend les codes esthétiques Origami "Sugomi", soit un savant mélange d'angles vifs et de galbes musculeux notamment au niveau du réservoir. Cette Z1100 est plus râblée que la Z900, avec une silhouette générale et une double optique à LED qui renvoient directement à feue l'ancienne Z1000. Difficile, même, de détecter au premier coup d'oeil les différences entre les deux générations de maxi-Zed !
Son cadre périmétrique en aluminium diffère nettement du tubulaire acier des Z900 et Z650. Ce châssis massif est raccordé à une fourche inversée Showa de 41 mm, réglable en précharge, détente et compression. A l'arrière, le mono-amortisseur sur biellettes, installé à l'horizontale, est ajustable en précharge et détente.
Pour freiner les 221 kg avec le plein de 17 litres, la Z1100 s'appuie sur des étriers radiaux monoblocs et des disques de 310 mm. Ce freinage est sous la gestion d'un ABS sensible à l'angle grâce à la centrale à inertie (IMU), qui gère également les réactions du contrôle de traction. Les deux versions sont livrées de série avec un shifter bi-directionnel, un régulateur et quatre modes de conduite : pluie, route, sport et personnalisable. Le tout s'appréhende depuis l'écran couleurs de 5 pouces, avec navigation virage par virage et connectivité smartphone.
Kawasaki annonce une position de conduite améliorée par rapport à la Z1000 : le guidon est "plus large et plus en avant" aux bénéfices de la maniabilité et de la précision. Concrètement, le dirigeoir est élargi de 22 mm et avancé de 13 mm. La posture doit être davantage Streetfighter.
Quant à la Z1100 SE, elle se distingue par ses étriers radiaux Brembo M4.32 et son amortisseur Öhlins S46 avec molette de précharge déportée. Comme sur la Z900 SE que nous venons d'opposer à la Hornet CB1000 SP ! Les deux versions sont montées d'origine en Dunlop Sportmax Q5A : des pneus au grip correct mais pas les plus informatifs de la catégorie.
Les nouvelles Z1100 et Z1100 SE seront disponibles "dès le mois d’octobre" à respectivement 11 999 euros et 13 799 euros, prévient Kawasaki France. La version standard se décline en "Noir Ebony - Gris Metallic Carbon", tandis que la SE est proposée en "Gris Metallic Matte Graphenesteel - Gris Metallic Matte Carbon".
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