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ESSAI
Paris, le 11 mars 2024

Il y a 10 ans : Essai Yamaha SR400, le retour de la mamie

Il y a 10 ans : Essai Yamaha SR400, le retour de la mamie

Souvenez-vous, il y a 10 ans jour pour jour, MNC publiait : "Évincée du catalogue français en 1982, la SR400 réapparait en 2014 ! Avec sa bonne vieille moto monocylindre, Yamaha compte faire vibrer la corde nostalgique des motards français. Moto-Net.Com a pu la tester le temps d'une journée. Contact !". En 2024, le segment des petites classiques est de nouveau déserté par Yamaha et l'ensemble des généralistes. Pour le plus grand bonheur/succès de Royal Enfield !

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Moto-Net.Com réédite la première page de cet essai MNC 2014 en lien direct avec ces récentes publications :

Il y a dix ans, donc, sur le Journal moto du Net...

Si l'importation en France de la SR400 s'est arrêtée en 1982, sa production, elle, ne s'est jamais interrompue. Au Japon, d'où provient ce petit roadster monocylindre, il continue de réjouir des milliers de motards qui roulent sur la version 500 cc originelle (dérivée de la XT en 1978) ou celle de 400 cc, que Moto-Net.Com essaie aujourd'hui.

SR400 : disponibilité, coloris et tarif

  • Disponibilité : immédiate dans le réseau Yamaha France
  • Coloris : gris mat ou noir "Yamaha"
  • Tarif : 5 999 €

"La SR 500 a été commercialisée en France jusqu'en 1981", nous rappelle Yamaha Motor France. Cette année là, la 500 disparaissait du catalogue français "en raison de la réforme du permis moto, au profit de la SR400, accessible avec le permis A2 ou A. Cette machine restera au catalogue jusqu'en 1982".

De retour en France entre 1992 à 1997, la SR500 a cumulé au total 4816 immatriculations sur le marché français, contre 659 pour la version 400 cc... "La réintroduction de la SR sur le marché européen en version 400 cc peut sembler étrange", reconnaît-on chez Yam'.

Mais d'après les Bleus, "elle se justifie par le fait que Yamaha a constamment gardé ce modèle en production pour son marché domestique où il est l'objet d'un véritable culte. Et il y a été équipé d'une alimentation par injection qui lui permet à nouveau de satisfaire aux normes européennes".

"Nous avons donc décidé d'importer la SR 400 en quantité limitée en fonction de la demande venant des spécialistes du tuning et des clients pour ce type de modèle", précise le responsable européen du planning produits, Oliver Grill : "cette machine est une vraie classique, une moto unique qui répond parfaitement à la tendance actuelle vers des motos de caractère".

Invitée surprise du salon de Milan l'automne dernier (lire MNC du 12 novembre 2013 : la Yamaha SR400 fait le show à l'EICMA ! ), la petite Yam' dispose en effet de sérieux atouts pour séduire les amateurs de "MILR" (Mamie I'd Like to Ride)...

Son allure typée "Seventies" plaira d'emblée : phare avant et clignotants ronds, feu stop cubique, jantes à rayons de 18 pouces en aluminium, pneus fins à chambre à air (!), monocylindre à refroidissement à air entièrement poli et logé dans un double berceau en acier, réservoir aligné sur la selle plate... Tout y est !

Les plus tatillons pourront le vérifier par eux même : la SR400 est majoritairement faite de "bon gros" métal, à l'image des garde-boue, pare-chaîne, phares, cuvelage de compteurs et rétroviseurs généreusement revêtus de chrome... Seuls les supports de clignotants sont en plastiques, mais ils ne dépareillent pas.

Très "vintage" également, des soufflets en caoutchouc protègent les tubes de fourche. On retrouve des protections semblables plus haut, au niveau des deux leviers (non réglables). Sur le guidon toujours, les poignées et commodos (re)plongent également le pilote 30 ans en arrière...

D'autres touches de finition sont remarquables, comme les inscriptions "SR" qui apparaissent en relief sur les flancs, ou le badge "Yamaha" qui habille l'arrière de la selle. On reprochera toutefois au liseré orange de la même partie arrière de ne pas être protégé par une couche de vernis, contrairement au liseré qui orne le réservoir.

Inutile de tourner autour du pot - traité avec un revêtement nanofilm spécial pour éviter sa décoloration : cette Yamaha tape dans l'oeil ! Face aux roadsters modernes, elle joue pleinement la carte du charme à l'ancienne... ou plutôt "de" l'ancienne, puisque c'en est une à proprement parler !

Pour découvrir la suite de cet essai :

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