Pixel impression
  • L'essentiel
  • -
  • En savoir plus...
POUR VOTRE BIEN
Paris, le 7 juillet 2025

Il y a 10 ans : Les radars seraient placés sur des routes dangereuses

Il y a 10 ans : Les radars seraient placés sur des routes dangereuses

Souvenez-vous, il y a 10 ans jour pour jour, MNC publiait : "Alors que selon Auto-Plus, "52%" des radars automatiques français seraient installés sur des routes où ne se produisent pas d'accidents, l'Etat oppose un démenti aussi virulent... que moyennement convaincant !" En 2025, la carte officielle - et interactive - recense 3123 radars automatiques en France. Prudence...

Imprimer

Moto-Net.Com réédite cet article de 2015 en lien direct avec cette toute récente publication :

Il y a dix ans, donc, sur le Journal moto du Net...

Alors que selon Auto-Plus, "52%" des radars automatiques français seraient installés sur des routes où ne se produisent pas d'accidents, contredisant le discours officiel selon lequel ils sont placés en priorité sur des sites accidentogènes, l'Etat oppose un démenti aussi virulent... que moyennement convaincant !

Les radars placés dans une zone non dangereuse rapportent moins d'argent  

"Radars automatiques = pompes à fric" : l'association est faite, l'a été ou le sera (rayez les mentions inutiles) par quasiment tous les usagers de la route... Fort de ce constat, Auto-Plus a souhaité prouver l'objectif premier de rentabilité des cabines flasheuses, en mettant en avant l'absence de réels dangers dans les zones où ils sont installés.

Nos confrères ont donc superposé deux cartes officielles - celles des accidents et celles des radars fixes - afin de vérifier si les cabines se trouvent bien sur les routes où ont effectivement lieu des accidents, comme le prétendent les autorités depuis l'installation du premier radar automatique en 2003 par un certain Nicolas Sarkozy.

Menée sur une période de trois ans, cette étude délivre un résultat sans appel - et sans surprise ? : seulement "48%" des appareils seraient installés à des endroits où se sont produits des accidents depuis 2012, constate Auto-Plus, qui précise que "52%" se situent par conséquent sur des axes où il n'y a pas eu d'accidents. Donc, a priori, pas dangereux...

Selon l'hebdomadaire, le choix de placer la majorité des radars sur des zones non dangereuses serait délibéré, l'Etat préférant des emplacements "jugés plus rentables" dans une volonté de "remplir ses caisses". A l'appui de ses affirmations, Auto-Plus assure que les radars placés sur des routes réellement dangereuses flasheraient près de trois fois moins ("4774 fois par an" contre "12 000"). Cet écart serait à l'origine d'un manque à gagner estimé à "près d'un million d'euros par an et par cabine".

Quelques jours à peine après la parution de cette enquête, la Délégation interministérielle à la sécurité et à la circulation routières (DSCR) monte au créneau avec un communiqué qui tiendra lieu de "droit de réponse au journal qui a publié cette information erronée, ainsi qu'à tous ceux qui l'ont relayée en toute bonne foi" !

"Aucun radar n'est placé en considération des recettes qu'il pourrait générer"

Premier aspect critiqué par la Sécurité routière : le manque de recul de cette enquête puisque selon les autorités, il faudrait "au moins 5 ans" pour être en mesure d'apprécier le caractère accidentogène d'une route.

"Les experts en sécurité routière savent en effet qu'une zone accidentogène s'établit à partir d'une période beaucoup plus longue, en application de règles statistiques bien connues", s'énerve la Sécurité routière, sans toutefois entrer dans le détail de ces fameuses et pas si connues que ça "règles statistiques"...

Sans compter qu'entre la période retenue pour examiner l'accidentologie et l'installation effective du radar, il existerait un délai de "plusieurs années en raison des délais de recueil de la statistique, du respect des règles des marchés publics et enfin des travaux d'installation", ajoute l'instance gouvernementale.

Pour compenser ce délai, une fois le choix d'un site validé, les préfets demanderaient aux forces de l'ordre de réaliser "régulièrement des contrôles volants sur ces zones, ce qui permet parfois d'obtenir une baisse du nombre d'accidents graves sur ces tronçons avant même l'installation du radar fixe". 

Donc, pour résumer sans éclater de rire devant l'absurdité de cette argumentation - ou fondre en larmes, selon votre humeur du jour... -, ces radars ne sont pas du tout mal placés comme le montre l'accidentologie relevée par Auto-Plus, mais leur effet serait simplement reporté dans le temps. Ben voyons !

"Ces contrôles sont désormais facilités par les radars déplaçables, comme les radars autonomes et embarqués actuellement mis en service", nous "rassure" la Sécurité routière qui tient à certifier "qu'aucun radar n'est placé en considération des recettes qu'il pourrait générer en raison des infractions commises".

"Au reste, l'hebdomadaire se garde bien de rappeler que tout radar fixe est précédé d'un panneau informant de sa présence", conclut-elle dans une tentative peu convaincante de discréditer l'hebdomadaire en question.

Car à MNC, on ne saisit pas vraiment l'obscur rapport entre accidentologie et panneaux d'avertissement. En revanche, le lien entre profits immédiats et radars automatiques nous apparait très facile à réaliser, sans même comparer des statistiques...

Intéressant, non ?

.

.

.

Les derniers essais MNC

Essai Mash K750 : le côté sportif de la force Jedi !

Hors budget les Daytona 660, GSX-8R et autres R7 ? Poussez la porte d'une concession Mash : la marque SIMA et son partenaire chinois Jedi Motor lancent une sportive sexy et efficace de 75 ch à moins de 7000 euros ! Essai de la nouvelle K750, accessible A2.
Routière 1 commentaire
Kawasaki Z1100 2026 : l'essai vidéo de MNC

Après la Versys et la Ninja SX, c'est au tour de la ''Zed'' de recevoir la dernière génération du gros 4-cylindres Kawasaki ! La Z1100 conserve la partie-cycle de l'ancienne Z1000 mais hérite de l'électronique de la récente Z900. MNC a pu tester le maxiroadster vert (en version SE, noir en standard) en Vallée de Chevreuse… et en combinaison de pluie. Zut.
Roadster 1 commentaire
Kawasaki Ninja ZX-6R 2025 : le Petit test MNC en moins de 6 min

Pas le temps, le courage ou le besoin de visionner notre duel ultra-complet des sportives ZX-6R Vs R9 ? Optez pour notre formule allégée : le Petit test Moto-Net.Com ! Quelques minutes suffisent pour vous placer au guidon de la Ninja 636 de Kawasaki en allant directement à l'essentiel.
Essai routière GT750 2025 : une trop grosse Mash ?

Avec ses 275 kg, la Mash GT750 est la plus grosse moto de la marque SIMA. Cette nouveauté construite par Jedi est aussi la plus confortable avec son carénage intégral, son pare-brise électrique et ses valises. Mais son "petit" bicylindre de 730 cc et 74,8 ch suffit-il pour emmener dignement cette authentique routière ? Réponses.
Routière 1 commentaire

A lire aussi sur le Journal moto du Net

Les nouveautés moto Honda 2026 à l'EICMA de Milan en vidéo

Honda expose ses nouvelles motos pour l'an 2026 au salon Eicma ! Moto-Net.Com s'est rendu sur le stand du constructeur japonais pour s'informer sur sa routière CB1000GT (son prix !), sa moto électrique WN7, son prototype V3R 900 E-Compressor, le déploiement de son E-Clutch sur les 500 et 750cc, et sa néo-rétro CB1000F. Interview...
EICMA 2025 : nouveaux coloris et nouvelles ambitions pour Harley-Davidson 

Harley-Davidson occupe un vaste stand au salon de la moto de Milan (Italie), pour la deuxième année consécutive, pour exposer entre autres ses nouveaux coloris 2026. Les visiteurs de l'EICMA peuvent aussi admirer les Road Glide des championnats de BaggerGP et même passer au guidon sur un simulateur testé par Moto-Net.Com !
BSA dévoile un nouveau trail de 350 cc : la Thunderbolt

BSA, propriété du groupe indien Mahindra, présente une importante nouveauté au salon de la moto de Milan : le trail Thunderbolt. Cette nouveauté de 334 cc reprend le monocylindre de 39 ch de la récente Bantam, avec de grands débattements, une fourche inversée de 41 mm, une roue de 21 pouces et un poids de 185 kg avec 15,5 l. Sa disponibilité est annoncée pour mi-2026, à un prix non communiqué. 
Nouveautés 2026 Suzuki : SV-7GX, l'alternative routière V-Twin

En voilà une idée qu'elle est bonne : Suzuki dévoile au salon EICMA de Milan une version routière à grand guidon de sa cultissime SV650. Cette concurrence désignée des Tracer 7 et Versys 650 s'en démarque par son joyeux bicylindre en V de 73 ch, aux normes Euro5+. Présentation de la SV-7GX 2026.
Roadster 1 commentaire
Kawasaki veut faire redécoller sa Ninja ZX-10R en 2026

Meilleure vente 2016 de Superbike en France, la ZX-10R n'est plus montée sur le podium. Pour décoller de ses cinquièmes places obtenues depuis 2022, la Ninja évolue en 2026 : Kawasaki lui greffe des ailerons - forcément - et un nouveau carénage, un moteur Euro5+ et un nouvel écran connecté. Découverte de la Verte.
Nouveautés 2026 Yamaha : une R7 plus confortable et sophistiquée

Yamaha étend à sa R7 les évolutions technologiques apportées sur sa dernière génération de MT-07, sa donneuse d'organes. La sportive d'Iwata reçoit au passage l'IMU, un châssis et une ergonomie retravaillés ainsi que des jantes forgées. Présentation  de la R7 2026.
Triumph dégaine une Trident 800 à moins de 10 000 balles

Après ses salves de motos électriques TXP et de Modern Classics renouvelées, Triumph continue de canarder ses nouveautés 2026 ! Dans le chargeur se trouve cette fois-ci un roadster inédit qui reprend l'esprit de la Trident 660 et pique le moteur de la Tiger Sport 800. Présentation de la Trident 800 !
Roadster 1 commentaire
  • En savoir plus...