Horaires et programme du GP d'Italie au Mugello, sixième manche du championnat du monde MotoGP 2018 à suivre ce week-end sur MNC et MNC Live. Andrea Dovizioso, vainqueur l'an dernier devant Maverick Viñales et Danilo Petrucci, prévoit de remonter de la 9ème place au classement général où il se trouve actuellement, à 49 points de Marc Marquez...
L'année dernière, Andrea Dovizioso avait non seulement remporté "son" Grand Prix d'Italie, mais il avait également été le premier pilote italien à le faire au guidon d'une Ducati ! Cette victoire lui avait permis de prendre la deuxième place du classement général - derrière Viñales -, qui sera sa position finale au championnat 2017 - mais derrière Marquez.
Cette année, le pilote Ducati arrive en Italie en neuvième position au provisoire après une victoire au Qatar, une 6ème place en Argentine et une 5ème place aux Etats-Unis, mais deux résultats blancs consécutifs en Espagne et en France...
Interrogé ce week-end en marge du GP de Monaco, le n°4 a assuré à la chaîne italienne Sky qu'il devait "y croire jusqu’au bout". "La beauté de notre sport, c'est que tout peut arriver à chaque course, donc nous essayons de rester le plus serein possible et de gagner des courses, puis nous penserons petit à petit au championnat", indique "DesmoDovi".
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"C'est difficile de faire des pronostics pour le GP d'Italie car cette année chaque course est différente", poursuit Andrea Dovizioso. "Mais même si nos principaux concurrents étaient très rapides lors des derniers essais il y a quelques semaines, on a montré qu'on était déjà rapide en course et il est clair qu'on sera compétitif au Mugello".
"L'an dernier, Petrucci et moi avions fait la différence en restant devant et je suis confiant car cette année on s'est montré rapide sur presque tous les circuits", se souvient le n°4. "C'est dommage d'avoir perdu tous ces points sur les deux dernières épreuves, mais mieux vaut ne pas y penser car le championnat est encore long".
"J'aborde le GP d'Italie avec beaucoup d'enthousiasme, pour faire un bon résultat et confirmer la bonne direction qu'on a prise récemment dans notre travail", assure de son côté son coéquipier, Jorge Lorenzo, qui n'a pas encore été confirmé au sein d'un quelconque team l'année prochaine.
"On n'est pas loin de se battre pour le podium, il nous manque juste un petit quelque chose pour être vraiment compétitif et je pense que ça peut le faire au Mugello", poursuit le majorquin. "La semaine dernière, les essais de Barcelone se sont très bien passés et on aura quelque chose de nouveau ici pour améliorer l'ergonomie de ma moto. Je pense que ça peut m'aider à être plus régulier tout au long de la course. Mugello est un endroit particulier, c'est l'un de mes circuits préférés et j'y ai de très bons souvenirs".
Pour Johann Zarco, troisième du classement général provisoire avec 58 points, le GP d'Italie 2018 devrait se dérouler mieux que l'an dernier, lorsqu'il avait terminé en 7ème position après avoir eu "beaucoup de difficultés".
"Le Mugello est un super circuit très rapide et cette année je maîtrise beaucoup mieux la moto", prévient le seul pilote français en catégorie reine. "Globalement, après un mauvais dimanche au Mans, je veux revenir à de bons résultats pour empocher des points au championnat. Je crois que j'ai beaucoup appris au Mans, même en tombant, donc j'arrive en Italie avec beaucoup de motivation et de plaisir car le test de Barcelone s'est très bien passé. Je pense qu'on peut gérer la moto de façon à se battre aux avant-postes pour le podium".
Marc Marquez, leader du classement général provisoire avec 95 points devant Maverick Viñales (59) et Johann Zarco (58), aborde avec un optimisme teinté de prudence le GP d'Italie 2018 au Mugello à suivre ce week-end sur MNC Live et MNC Sport.
Modeste 6ème l'an dernier, le champion du monde en titre explique que "c'est bien d'arriver au Mugello en tête du championnat, mais la saison ne fait que commencer et c'est très serré, donc il faut garder les pieds sur terre".
"On a fait des essais au Mugello avant le GP de France et on était rapides et très réguliers", poursuit le n°93. "C'est encourageant bien sûr, mais il faut toujours attendre de commencer à travailler pour la course. Il y a encore des interrogations sur les pneus, les réglages, les températures, etc. Il fera probablement plus chaud ce week-end que pendant nos tests, donc on va rester concentré pour gérer au mieux les hauts et les bas propres à chaque préparation de course".
"Après une semaine complet de repos, j'ai vraiment hâte de rouler au Mugello", explique son coéquipier Dani Pedrosa. "C'est un beau circuit, très rapide, avec beaucoup de chicanes. C'est particulièrement important de bien travailler les réglages pour avoir un bon feeling avec la moto dans toutes les entrées de virage. On verra si nos essais début mai ici nous permettent d'être à l'aise dès les premiers essais libres. J'ai une bonne relation avec l'Italie et les fans italiens !"
"C'est bien d'avoir fait un podium au Mans avant le Mugello", se réjouit Valentino Rossi, 3ème au GP de France et 4ème au classement général provisoire à 39 points de Marquez.
"D'une manière générale, c'est toujours bon d'être sur le podium avant une autre course, car pendant les dix jours qui précèdent la prochaine épreuve on n'est pas en colère", poursuit le Docteur. "Arriver au GP d'Italie détendu, c'est bien mieux. J'étais optimiste pour la course au Mugello avant notre test ici il y a quelques semaines, mais pendant les essais on n'était pas aussi rapide qu'on l'aurait voulu. Ce week-end il faudra se donner davantage. Il faut améliorer la moto et faire de notre mieux".
Son coéquipier Maverick Viñales, décevant 7ème au GP de France et 2ème au classement général provisoire à 36 points de Marquez, reconnaît qu'il traverse une mauvaise passe.
"On a perdu des points très importants au championnat lors des premières épreuves, mais malgré tout on ne va pas abandonner et on va continuer à travailler pour obtenir de bons résultats sur les courses qui viennent", assure le n°25. "Je suis passé deuxième au championnat et ça me motive pour continuer à bosser. Après la course difficile au Mans, on est allé faire des tests à Montmeló et je me suis de nouveau senti à l'aise sur ma moto, j'avais de bonnes sensations".
"Petit à petit on va revenir aux avant-postes", promet encore l'officiel Yamaha. "Le Mugello est un circuit que j'aime et où je me suis toujours beaucoup amusé, il convient très bien à mon style de pilotage. On aborde le Grand Prix d'Italie avec optimisme dans l'idée de trouver le réglage parfait pour la moto. J'essaierai de me battre pour la victoire, comme à chaque course".
"On arrive au Mugello sur une tendance positive après un bon début de saison", estime le team manager de Suzuki en MotoGP dont les deux pilotes, Andrea Iannone et Alex Rins, sont respectivement 7ème et 12ème au championnat du monde avant le GP d'Italie.
"En France Iannone a chuté dès le premier tour, mais on croyait en ses chances de faire un bon résultat après de bons essais", poursuit Davide Brivio, tandis que "Rins a pu finir la course sur une note positive (10ème, NDLR), c'était important pour lui de retrouver le rythme après ses chutes lors des premières courses".
"Le test qu'on a fait au Mugello il y a quelques semaines m'a donné de bonnes sensations et une énergie positive", confirme Alex Rins qui vient par ailleurs de signer pour deux ans supplémentaires chez Suzuki. "C'était la première fois que je roulais sur ce circuit au guidon d'une MotoGP (il était blessé l'an dernier et remplacé par Sylvain Guintoli NDLR) et ça me donne davantage confiance pour ce week-end. C'est un circuit incroyable, très technique et rapide, avec deux virages absolument cruciaux pour le chrono : Arrabbiata 1 et 2. Ils demandent du courage et on peut vraiment y faire la différence, donc il faudra rester concentré sur les bonnes trajectoires et préparer au mieux la GSX-RR".
De son côté, Andrea Iannone est "content d'arriver en Italie dans des conditions plus favorables que l'an dernier" (il pointait alors en 15ème position au classement provisoire avant le Mugello tandis que Rins était 20ème).
"Nous sommes plus compétitifs, mais en même temps il faut être réaliste", poursuit l'italien : "le niveau général du championnat a considérablement augmenté, donc il faut garder le rythme. Les tests qu'on a effectués au Mugello nous ont donné de bonnes infos, mais on a aussi identifié des points qui peuvent et doivent être améliorés pour être encore plus performant. Le GP d'Italie ne sera pas facile du tout, mais j'adore le tracé. J'y ai déjà gagné plusieurs fois et on aura l'affection de nos fans pour nous booster encore plus".
"On considère le Mugello comme le début de la phase stratégique de la saison avec l'Italie, la Catalogne et les Pays-Bas", conclut Davide Brivio : "ces trois Grands Prix sont cruciaux pour le classement et je pense qu'on peut les aborder avec confiance".
Neuvième au GP de France et 16ème au classement provisoire du championnat du monde, Aleix Espargaro arrive au Mugello avec une certaine pression : "les deux prochaines courses sont très importantes car le GP d'Italie est le Grand Prix national du team, puis le GP de Catalogne sera chez moi".
"Je me suis entraîné dur pour préparer ces deux courses", poursuit le pilote Aprilia originaire de Granollers, près de Barcelone. "On doit rester concentré à 100%, ce sont deux circuits hyper rapides où on aura besoin de toute la puissance disponible. On a fait des sessions d'essais sur chacun de ces deux circuits et mon objectif est de continuer à progresser en me donnant toujours à fond".
Son coéquipier Scott Redding, qui n'a pas fait mieux que 12ème cette année - lors du GP d'Argentine -, pointe à une lointaine 21ème place du provisoire devant Bradley Smith, Karel Abraham, Tom Lüthi et Xavier Simeon.
"Au Mans, la meilleure séance du week-end c'était la course et je veux repartir sur cette base", explique le britannique de 25 ans. "J'espère pouvoir utiliser les données recueillies lors de nos tests au Mugello, car mes sensations étaient bonnes. Les conditions seront bien sûr différentes, mais je veux garder la tête haute, aller de l'avant et voir jusqu'où ça peut nous mener".
Le circuit du Mugello est "très complexe et exigeant pour les pneumatiques qui sont mis à très rude épreuve dans ces enchaînements de courbes et sur les freinages très violents, ainsi que dans la longue ligne droite", explique pour sa part Piero Taramasso, manager deux-roues chez Michelin Motorsport : "c'était l'une des courses les plus difficiles à planifier. Nous avons mené des tests au Mugello juste avant Le Mans afin de confirmer certaines choses. Nous avons d’ailleurs réalisé des chronos très rapides, mais non officiels, alors il serait bon de répéter ces performances le week-end de course".
Vendredi 1er juin
Samedi 2 juin
Dimanche 3 juin
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Plateau : Les pilotes et leurs motos 2024
10 mars : GP du Qatar
24 mars : GP du Portugal
07 avril : GP d'Argentine (annulé)
14 avril : GP des Amériques
28 avril : GP d'Espagne
12 mai : GP de France
26 mai : GP de Catalogne
02 juin : GP d'Italie
16 juin : GP du Kazakhstan (reporté)
30 juin : GP des Pays-Bas
07 juillet : GP d'Allemagne
04 août : GP de Grande-Bretagne
18 août : GP d'Autriche
01 septembre : GP d'Aragon
08 septembre : GP de San-Marin
22 septembre : GP d'Inde (annulé)
22 septembre : GP Kazakhstan (annulé !)
22 septembre : GP d'Emilie-Romagne
29 septembre : GP d'Indonésie
06 octobre : GP du Japon
20 octobre : GP d'Australie
27 octobre : GP de Thaïlande
03 novembre : GP de Malaisie
17 novembre : GP de la "Solidarité"
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