Valentino Rossi aborde la mi-saison avec une cinquième place au GP d'Allemagne arrachée de haute lutte, mais qui tranche avec sa première victoire signée la semaine précédente aux Pays-Bas. Le Docteur fait néanmoins contre mauvaise fortune bon coeur de cette performance au Sachsenring qui lui permet de rester à seulement 10 points du leader du championnat, Marc Marquez. Déclarations et analyse.
Valentino Rossi, Yamaha-Movistar (9ème en qualifs et 5ème en course) : "C’était un week-end compliqué car nous avons beaucoup souffert, comme ça a souvent été le cas cette année. Mais nous avons pu mieux travailler et la course ne s’est pas si mal passée. J’ai pu conserver un bon rythme du début jusqu’à la fin. Habituellement, je suis content quand je me bats pour le podium, mais dans ce cas une cinquième place est un bon résultat".
"Ce sont de précieux points pour le championnat, du coup on ne pointe qu’à dix longueurs de la tête. Tout reste d'ailleurs assez ouvert. Je pense désormais profiter de quelques jours de détente auprès de mes amis pour recharger les batteries, puis je reprendrai l’entraînement pour être prêt à 100% pour Brno".
L'analyse Moto-Net.Com : Regonflé à bloc après sa victoire à Assen - la première en un peu plus d'un an -, Valentino Rossi aurait aimé transformé l'essai avec un autre bon résultat avant la trêve estivale. Mais les rêves de gloire de celui qui envisage de poursuivre sa carrière après 2018 ont vite tourné court : comme souvent, les RCV se sont immédiatement montrées un cran au-dessus des M1 au Sachsenring.
"Je pense que les Honda sollicitent moins leur pneu arrière, ce qui leur permet de terminer les courses avec un pneu en meilleur état que le nôtre", analyse le Docteur qui s'est de nouveau bien battu pour remonter de sa neuvième place sur la grille.
Après avoir dépassé les frères Espargaro, s'être arsouillé avec Cal Crutchlow et Jorge Lorenzo, le nonuple champion du monde est aussi venu à bout de Danilo Petrucci - dont on attendait mieux après sa deuxième place à Assen - pour remonter en quatrième position. En perpétuelle bagarre pendant toute la course, le n°46 a finalement dû céder sa position à son coéquipier Maverick Viñales, remonté comme une fusée depuis sa 11ème place.
Au final, le n°46 dresse un bilan plutôt positif de cette neuvième course de la saison, conscient que la situation aurait pu être encore plus compliquée : si le GP d'Allemagne s'était déroulé sous la pluie, par exemple, ni Rossi ni Viñales n'auraient en mesure de revenir dans le premier groupe au regard de leurs difficultés rencontrées pendant les essais sur le mouillé.
"Je n'ai jamais rencontré autant de problèmes sur piste humide avec la Yamaha : dès que je touche les freins en entrées de courbes, la moto réagit vivement", regrettait Viñales samedi soir. Même souci d'instabilité pour son coéquipier, qui s'est longuement interrogé sur le choix du châssis à utiliser : le nouveau cadre étrenné à Barcelone qu'il juge un peu meilleur, ou l'ancien avec lequel la M1 semblait plus à l'aise sur le mouillé ?
Finalement, Valentino Rossi a opté pour la nouvelle solution, avec laquelle il a réalisé son meilleur tour en course en 1'22.091. Un chrono trois dixièmes plus lent que le tour le plus rapide de son coéquipier Maverick Viñales (1'21.903), mais surtout à + 0,649 sec de celui signé par Jonas Folger sur l'ancien modèle de M1 (1'21.442) !
Au vu de la compétitivité des Tech3 Boys et de leur constance aux avant-postes, il semble que la M1 2016 soit - à ce stade - au moins aussi bonne que la 2017, voire meilleure dans certaines conditions. Rien de vraiment étonnant dans la mesure où Zarco et Folger profitent des "datas" enregistrées l'an passé sur chaque circuit, alors que Rossi et Viñales se grattent la tête depuis plusieurs courses pour déterminer les bons axes de travail...
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Plateau : Les pilotes et leurs motos 2024
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26 mai : GP de Catalogne
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22 septembre : GP Kazakhstan (annulé !)
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