Valentino Rossi vient de se confier sur ses projets d'avenir et pour le Docteur, la cause est entendue : s'il est toujours compétitif, sa carrière se poursuivra au-delà de la fin de son contrat avec Yamaha en 2018 !
A 38 ans - dont près de la moitié passé en Grands Prix moto ! -, Valentino Rossi continue à compter parmi les favoris pour le titre mondial en MotoGP, malgré la pression toujours plus grande appliquée par des rivaux d'une quinzaine d'années plus jeunes : son coéquipier, Maverick Viñales, n'a par exemple que 22 ans !
Récent vainqueur de sa première course de la saison 2017 aux Pays-Bas, le Docteur compte désormais 115 victoires à son actif : un palmarès en or massif qui se conjugue à son énorme cote de popularité (sa page Facebook dépasse les 13 millions de fans !) pour en faire l'un des piliers du championnat du monde. Un statut privilégié parfois mal vécu par certains, qui trouvent pesante son emprise sur la catégorie : le boss de Dorna, promoteur des Grands Prix, lui fait déjà les yeux doux pour que sa structure VR46 Sky Racing s'aligne en MotoGP dès que Rossi le souhaitera !
Toujours est-il qu'apprécié ou détesté, Rossi porte en grande partie sur ses épaules le rayonnement et la promotion du MotoGP. Il suffit de voir le nombre de spectateurs en jaune dans les tribunes pour s'en convaincre ! Au point de s'interroger sur le visage que prendra la catégorie MotoGP quand il raccrochera les gants, décision qui interviendra tôt ou tard dans la mesure où le génie des alpages sera à l'aube de ses 40 ans quand son actuel contrat avec Yamaha expirera fin 2018...
"Quand j’ai signé ce contrat, j’ai pensé que c’était peut-être le dernier, mais je n’en étais pas certain", avoue aujourd'hui le nonuple champion du monde sur le site officiel du MotoGP en marge du Grand Prix d'Allemagne 2017. "Cela dépend de beaucoup de choses. Je déciderai en début de saison prochaine, mais si je suis encore compétitif et capable de gagner, je veux continuer".
Cette capacité à remporter des courses, Rossi a prouvé à Assen qu'il en était encore capable, faisant taire les critiques qui augmentaient depuis sa dernière victoire signée un an plus tôt, à Barcelone. Honnête, le n°46 reconnaît que la saveur d'une course gagnée lui procure l'énergie nécessaire pour se projeter vers l'avenir, toujours au guidon d'une MotoGP !
"Quand vous décrochez de bons résultats, tout est plus simple, mais la passion de courir à moto et de faire partie de ce sport à un si haut niveau est aussi excellent", explique-t-il. "Parfois, vous en oubliez l’effort que cela représente, les voyages, les déplacements, les heures aux aéroports et tout le reste, car une c’est une excellente passion", assure le natif de Tavullia, dont le degré d'implication pour sa passion de la compétition ne cesse d'émerveiller son entourage, voire même ses plus coriaces rivaux...
"J'ai toujours dit que Valentino était un exemple pour nous tous : à 38 ans, il travaille toujours d'arrache-pied, sans jamais jeter l'éponge", confiait l'an passé son ancien coéquipier chez Yamaha, Jorge Lorenzo. Genre de compliment particulièrement savoureux pour son destinataire, au regard de l'inimité développée entre les deux voisins de box suite au tristement célèbre "SepangClash" durant lequel Lorenzo n'a pas hésité à "charger" Rossi...
Interrogé sur la nature particulièrement disputée du championnat 2017 (les 4 premiers se tiennent en seulement 11 points, une première depuis l'introduction du système de comptage actuel en 1993 !), Valentino Rossi l'explique par plusieurs paramètres : le rapprochement des performances des motos (grâce à l'ECU unique, entre autres) et le niveau des pilotes.
"Les performances des machines sont similaires", assure-t-il. "Certaines sont particulièrement rapides sur certains tracés et connaissent plus de difficultés sur d’autres. Week-end après week-end, la donne change du tout au tout", observe le transalpin, en évitant - avec diplomatie ? - d'imputer tout ou partie de ces incessants bouleversements aux pneus Michelin, pourtant souvent pointés du gants par les pilotes pour expliquer leurs déboires…
"Nous savons aussi que le niveau des pilotes est très élevé et beaucoup sont en pleine forme cette année. Il y a eu beaucoup de surprises avec un bon nombre de pilotes que nous n’attendions pas aux avant-postes (comme Dovizioso, actuel leader du classement, mais aussi Petrucci, NDLR), tous capables de gagner. Cela révèle un excellent niveau. Pour ceux qui suivent, je pense que c’est incroyable. Pour nous, c’est difficile !". Difficile certes, mais très passionnant... y compris pour l'intéressé lui même !
.
.
.
Plateau : Les pilotes et leurs motos 2024
10 mars : GP du Qatar
24 mars : GP du Portugal
07 avril : GP d'Argentine (annulé)
14 avril : GP des Amériques
28 avril : GP d'Espagne
12 mai : GP de France
26 mai : GP de Catalogne
02 juin : GP d'Italie
16 juin : GP du Kazakhstan (reporté)
30 juin : GP des Pays-Bas
07 juillet : GP d'Allemagne
04 août : GP de Grande-Bretagne
18 août : GP d'Autriche
01 septembre : GP d'Aragon
08 septembre : GP de San-Marin
22 septembre : GP d'Inde (annulé)
22 septembre : GP Kazakhstan (annulé !)
22 septembre : GP d'Emilie-Romagne
29 septembre : GP d'Indonésie
06 octobre : GP du Japon
20 octobre : GP d'Australie
27 octobre : GP de Thaïlande
03 novembre : GP de Malaisie
17 novembre : GP de la "Solidarité"
Commentaires
Ajouter un commentaire
Identifiez-vous pour publier un commentaire.