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TESTS HIVERNAUX
Paris, le 29 janvier 2019

World Supersport : nos quatre pilotes français mettent le cap sur l'Australie !

World Supersport : nos quatre pilotes français mettent le cap sur l'Australie !

En Espagne la semaine dernière, au Portugal hier : Cluzel, Mahias, Perolari et Danilo ont enchaîné les tests dans la pointe sud de l'Europe avant de décoller pour l'hémisphère sud ! C'est là-en-bas, à Phillip Island (Australie), que le championnat du monde Supersport débutera dans un petit mois... Bilan et déclarations.

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Une nouvelle saison de World Superbike s'ouvrira le dernier week-end de février. Cette année, sauf miracle, aucun pilote français ne roulera dans la catégorie "reine" des 1000 cc, les Superbike. Depuis 15 ans que Moto-Net.Com suit ce championnat, ce n'était arrivé qu'une seule fois, en 2017...

En revanche, le World Supersport fait le plein de prétendants français : ils seront quatre à disputer l'intégralité de championnat Supersport, plus un inscrit sur la tournée européenne Superstock (Gaëtan Matern). Le Journal moto du Net a logiquement décidé de se focaliser sur eux cette saison, d'autant que deux visent le titre et rien d'autre !

Titré en 2017 à l'occasion du retour officiel de Yamaha en compétition avec sa nouvelle YZF-R6 et vice-champion en 2018, Lucas Mahias était pressenti pour rouler en Superbike sur une R1, toujours au sein de "son" team GRT. Au lieu de cela, le n°144 est resté en Supersport...

Contraint de changer de team, le pilote Yamaha français a profité de l'occasion pour changer de marque : en 2019, il intègre l'équipe Kawasaki Puccetti, ultra compétitive avec Kenan Sofuoglu (champion du monde WSSP en 2015 et 2016)... mais un peu moins avec son coéquipier Hikari Okubo.

Depuis le départ en retraite du quintuple champion du monde turc en milieu de saison 2018, la ZX-6R a subitement disparu des avant-postes, la horde de Yamaha R6 et la MV Agusta F3 675 se révélant trop rapides pour la Ninja. En embauchant Lucas, les Verts d'Akashi souhaitent réussir la passe de trois.

World Supersport : nos quatre pilotes français mettent le cap sur l'Australie !

Vainqueur 2018 en World Supersport 300 avec la charmante Ana Carrasco ainsi qu'en World Superbike avec l'impitoyable Jonathan Rea, Kawasaki veut également briller en World Supersport 600... pour vendre un maximum de ZX-6R 636, modèle exclusivement réservé à la route relancé en 2019 ?!

Le machiavélique plan des "hommes verts" pour dominer totalement la planète World Superbike a fort bien débuté : à Jerez la semaine dernière, Mahias s'est classé deuxième des premiers tests hivernaux 2019 en bouclant le circuit andalou en 1'42,751.

Pour mémoire, lors du dernier week-end de course World Supersport sur ce circuit en 2017, Federico Caricasulo - alors coéquipier de Mahias dans le team officiel Yamaha - avait décroché la Superpole en 1'43,285. C'est d'ailleurs le même jeune pilote italien qui a réalisé le temps de référence jeudi dernier (voir les chronos plus bas).

World Supersport : nos quatre pilotes français mettent le cap sur l'Australie !

Intégré cette année au côté de Randy Krummenacher au sein du team Yamaha Bardhal, Caricasulo a été plus rapide que notre n°44 (les numéros de course sont limités à deux chiffres désormais en WorldSBK...) inter-national, certes. Mais Lucas lui, découvrait sa moto. Dans ses conditions, terminer à deux dixièmes de Federico sur R6 est enthousiasmant !

L'autre grand favori français pour le titre mondial Supersport 2019 est bien évidemment Jules Cluzel ! Ce pilier de la catégorie - le taulier de la saison 2018 pour Moto-Net.Com ! - est de nouveau passé tout près d'un premier sacre l'an dernier.

Cette année, "Julo" repart en quête de sa première couronne mondiale, sur une R6 toujours, mais cette fois au sein d'un team plus sérieux que celui de l'an dernier : le n°16 roule en 2019 pour le prestigieux team GMT94 "piloté" de gants de maitre par Christophe Guyot.

World Supersport : nos quatre pilotes français mettent le cap sur l'Australie !

Pour le coup, son cinquième chrono lors des tests effectués dans la pointe sud de l'Espagne pourrait paraitre faible et décevant. Jules avait cependant une - très bonne - excuse de ne pas se trouver plus haut dans la courte feuille de temps : il inaugurait un nouveau sélecteur, placé à droite et non à gauche !

Afin de soulager la cheville de sa nouvelle recrue, meurtrie par de multiples chutes, le GMT a concocté un ingénieux système de renvoi traversant l'axe du bras oscillant de sa moto ! Ce changement a nécessité une période d'adaptation qui a limité la vitesse de notre champion patron 2018.

Champion 2017, patron 2018 : deux favoris 2019 !

Autre élément qui a ralenti les pilotes du team GMT94 : "Nous avons découvert que Pirelli était présent en arrivant sur le circuit. Nous n'en avions pas été informés et nous n'avons pu bénéficier des pneus de développement réservés aux teams Bardhal, MV Agusta et Kawasaki", regrettait Christophe Guyot.

De ce fait, "nous savions qu'il serait difficile de rivaliser dans ces conditions et Pirelli nous a promis quelques pneus pour la prochaine séance de Portimao", concluait jeudi soir dernier le manager du GMT94 qui a publié une vidéo embarqué de Jules à Jerez... Ca dépote tout de même bien, même avec des gommes "standard" !

Trois jours plus tard à Portimao - pointe sud du Portugal cette fois -, "Julo" a retrouvé sa moto... Le nouveau sélecteur désormais adopté et les bons pneus chaussés, le n°16 a retrouvé toute sa vélocité et terminé les derniers essais hivernaux européens tout en haut du classement !

Premier point remarquable au sujet du meilleur tour de Cluzel lors de ces tests : il est déjà nettement inférieur à celui obtenu par notre même "Coq Supersportif" au cours de la Superpole de l'épreuve portugaise disputée en octobre dernier (1' 44.810 Vs 1' 45.094).

Avec son chrono d'hier, Jules aurait pu prétendre à la deuxième place sur la grille de départ 2018, écartant Caricasulo pour trois millièmes de seconde ! La pole de Lucas Mahias en revanche (1' 44.588) n'aurait pas été contestée par son compatriote.

World Supersport : nos quatre pilotes français mettent le cap sur l'Australie !

Le champion 2017 justement, termine 3ème des tests hivernaux aux commandes de sa Kawasaki. Naturellement un peu déçu - vert ! - de ne pas terminer plus près ou plus haut que Jules, Lucas est devancé par un autre prétendant au trône : Rafaelle de Rosa.

L'italien est l'unique pilote à avoir régulièrement disputé des podiums aux pilotes Yamaha l'an dernier. Au cours des deux tests de Jerez (3ème) puis Portimao (2ème), il a démontré qu'il avait toujours la vitesse nécessaire pour rouler aux avant-postes.

Mais à l'instar de Cluzel lorsqu'il roulait pour la petite usine de Varese, le problème pour De Rosa est moins sa vitesse pure que l'endurance de sa F3. À deux reprises en 2018, la MV Agusta n°3 a lâchement abandonné son pilote. "Mamma mia", il faut régler cela !

World Supersport : nos quatre pilotes français mettent le cap sur l'Australie !

Dans l'ombre mais aussi souvent dans l'aspiration des deux favoris français, Corentin Perolari s'apprête à boucler sa première année d'apprentissage. Le remplaçant de Mike di Meglio (dès la troisième course en 2018) n'a concédé qu'une demi-seconde à son coéquipier à Jerez, mais se trouvait à une seconde et demie à Portimao.

Là encore, les commentaires de Christophe Guyot permettent de mieux interprétés les chronos et résultats de la deuxième session d'essai au Portugal, rendue délicate par les très forts coups de vent : "Corentin en a profité pour réaliser de longs runs et piloter en pneus usés pour préparer son rythme de course".

Enfin, Jules Danilo a rejoint ses petits camarades à Portimao pour découvrir sa nouvelle monture : la CBR600RR que le team anglais Honda PTR redécouvre en partie également puisqu'elle intègre désormais le boitier électronique unique Mektronic MKE7.

Relégué à 2,5 secondes de Cluzel, Danilo n'a pas désappointé son nouveau "boss", Simon Buckmaster : "Nous devons garder à l'esprit que Jules n'avait jamais roulé à Portimao auparavant, n'avait jamais roulé sur une World Supersport et n'avait jamais roulé sur des pneus Pirelli auparavant". Chargée la rentrée, non ?

Pour être tout à fait juste, MNC doit signaler que Caricasulo et Krummenacher au contraire, ont roulé à Jerez et non à Portimao, simplifiant un peu la tâche leurs adversaires. Mais ils seront de retour, avec l'ensemble du plateau World Supersport 2019 dans trois semaines, dans la pointe sud... du globe !

Les ultimes tests de présaison se dérouleront en effet les 18 et 19 févriers prochains, sur le fabuleux circuit de Phillip Island en Australie, dans des conditions estivales ! Nos quatre mousquetaires ont hâte d'y être. Moto-Net.Com et ses lecteurs aussi.

Tests World Supersport - Jerez, 23-24 janvier 2019

Chronos

  1. Federico CARICASULO - Yamaha n°64 : 1' 42.529
  2. Lucas MAHIAS - Kawasaki n°44 : 1' 42.751 / 0.222
  3. Raffaele DE ROSA - MV Agusta n°3 : 1' 42.771 / 0.020
  4. Randy KRUMMENACHER - Yamaha n°21 : 1' 42.898 / 0.127
  5. Jules CLUZEL - Yamaha n°16 : 1' 43.300 / 0.402
  6. Hikari OKUBO - Kawasaki n°78 : 1' 43.404 / 0.104
  7. Corentin PEROLARI - Yamaha n°94 : 1' 43.858 / 0.454
  8. Ayrton BADOVINI - Kawasaki n°86 : 1' 44.564 / 0.706
  9. Federico FULIGNI - MV Agusta n°122 : 1' 45.144 / 0.580
  10. Rob HARTOG - Kawasaki n°47 : 1' 45.394 / 0.250
  11. Nacho CALERO - Kawasaki n°10 : 1' 46.054 / 0.660
  12. Maria HERRERA - Yamaha n°6 : 1' 46.957 / 0.903

Déclarations

Jules Cluzel (Yamaha n°16) :
"Nous n'avions pas les pneus espérés. Mais cela ne m'a pas empêché de faire beaucoup de tours. Tout d'abord il a fallu m'adapter au niveau du sélecteur placé maintenant à droite et je suis de plus en plus à l'aise. Cette décision est vraiment bénéfique et je prends énormément de plaisir sur la moto. Après trois années à souffrir de ma cheville droite (euh non, la gauche plutôt, NDLR ?!), c'est un vrai soulagement. Ma Yamaha R6 est géniale. Nous avons encore du travail pour obtenir le frein moteur idéal et c'est le point sur lequel nous nous sommes concentrés. Dès que je me sentirai mieux à ce niveau, il sera possible d'aller très vite avec ma Yamaha R6. Nous avons deux jours pour analyser toutes les données et nous allons vite trouver le bon réglage. Portimao me permettra aussi de gagner encore sur des réglages châssis que nous mettrons en défaut avec les nouveaux pneus. J'attends ces essais avec impatience".

Corentin Perolari (Yamaha n°94) :
"J'étais un peu tendu en arrivant. La pression est là même si personne ne me la met et que le team m'entoure beaucoup. Je dois me libérer un peu pour reprendre mes sensations. Jules est super avec moi et je vais beaucoup apprendre de lui. Son expérience et sa vitesse vont m'aider. La deuxième demi-journée a été bonne et je sens que je progresse vite. Vivement Portimao".

Tests World Supersport - Portimao, 27-28 janvier 2019

Chronos

  1. Jules CLUZEL - Yamaha n°16 : 1' 44.810
  2. Raffaele DE ROSA - MV Agusta n°3 : 1' 45.383 / 0.498
  3. Lucas MAHIAS - Kawasaki n°44 : 1' 45.689 / 0.306
  4. Hikari OKUBO - Kawasaki n°78 : 1' 45.919 / 0.230
  5. Corentin PEROLARI - Yamaha n°94 : 1' 46.280 / 0.361
  6. Isaac VINALES - Yamaha n°32 : 1' 46.598 / 0.318
  7. Jules DANILO - Honda n°81 : 1' 47.474 / 0.876
  8. Thomas GRADINGER - Yamaha n°36 : 1' 47.522 / 0.048
  9. Federico FULIGNI - MV Agusta n°122 : 1' 47.886 / 0.364
  10. Loris CRESSON - YAMAHA n°84 : 1' 47.923 / 0.037

Déclarations

Jules Cluzel (Yamaha n°16) :
"J'adore ma Yamaha R6 GMT94. Je me régale. Je m'amuse. Tous les réglages que nous effectuons vont dans le bon sens. Pas facile de rouler sans faire de faute avec les rafales de vent qui nous déstabilisaient beaucoup, et je reste surpris de mon rythme régulier en 1' 45. Le passage des vitesses à droite est maintenant adopté et ça fait longtemps que je ne m'étais pas fait plaisir comme ça. C'est vraiment de bons augures pour la saison à venir. Vivement Phillip Island".

Corentin Perolari (Yamaha n°94) :
"J'aurais aimé roulé un peu plus vite sur mon pneu neuf, mais le vent m'en a empêché et je ne voulais pas aller à la faute. J'ai été en mesure de rouler en 1'46 à chaque tour quelle que soit l'usure des pneus. Je suis vraiment content car j'arrive à être beaucoup plus constant. C'était l'objectif de ces essais. Merci à Rémi Guyot qui m'a aidé sur ces quatre jours d'essais à rester concentré sur cet objectif. J'ai hâte maintenant d'être en Australie".

Lucas Mahias (Kawasaki n°44) :
"Au global, ce test à Portimao n'a pas été si mauvais, même si j'ai préféré le test à Jerez bien sûr. Nous n'avons pas eu un temps aussi beau aujourd'hui, avec beaucoup de vent et ce n'était pas facile de comprendre la moto. Le temps au tour n'est pas si mauvais et la simulation de course non plus. J'ai hâte de pouvoir poursuivre les tests à Phillip Island avant le début de la saison".

Jules Danilo (Honda n°95) :
"C'était génial d'être de retour sur une moto de course : je n'avais plus roulé depuis Valence, donc c'était positif pour moi. Il y a beaucoup à apprendre, la moto et la piste en particulier ont été assez difficiles au début, mais nous avons fait quelques progrès au cours de ces deux jours. Je suis satisfait de la façon dont l'équipe travaille et je pense que nous nous entendons bien. Je suis sûr que si nous continuons à travailler, nous serons prêts pour Philip Island, c'est l'objectif. Il nous reste encore un test et je suis impatient. J'aime Philip Island, j'y ai bien roulé per le passé, donc j'ai hâte de commencer".

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