Alors que le déconfinement de ce lundi 11 mai 2020 marque une tentative de début d'espoir de retour à la normale en pleine crise historique du Covid 19, les organismes responsables du deux-roues motorisés en France expliquent pourquoi la moto est une bonne solution pour sortir du confinement.
MNC l'affirmait dès le 17 mars 2020, premier jour du (premier ?) confinement général de la population face à la pandémie de Covid-19 : "Face au coronavirus, privilégiez les déplacements à moto !"
Aujourdhui, "les populations des grandes agglomérations se demandent comment elles vont rejoindre leurs lieux d'activité", indiquent la Fédération française de motocyclisme (FFM), la Fédération française des motards en colère (FFMC), la Chambre syndicale internationale de l'automobile et du motocycle (CSIAM), le Conseil national des professions de l'automobile (CNPA) et sa branche Education et sécurité routière (CNPA ESR) et le Collectif de défense des loisirs verts (Codever) qui redoutent "un afflux d'embouteillages" en raison des "incertitudes liées à la promiscuité dans les transports en commun".
Admettant que le vélo - recommandé par le gouvernement et les maires de plusieurs grandes villes - "est un excellent mode de transport individuel pour des trajets courts", la filière de la moto et du scooter rappelle que le deux-roues motorisé est "également un mode de déplacement à encourager parce qu’il participe au bouquet de solutions pertinentes pour une meilleure circulation et une moindre pollution".
"Les trajets quotidiens des millions de français vivant dans les petites et grandes couronnes des villes ont rendu l'usage d'un deux-roues motorisé indispensable à ceux qui l'ont adopté, sans aucune aide de l'Etat (contrairement au vélo, NDLR)", soulignent les six organisations en rappelant que "les motos, scooters et cyclomoteurs contribuent à désengorger le trafic et l'espace en stationnement".
Enfin, "favoriser la circulation des deux-roues motorisés permet aussi d'alléger la pression sur les transports en commun" car une moto ou un scooter dans le trafic, c'est "une personne en moins dans les bus, métros, tramways et trains de banlieue". Selon une étude de Kantar TNS, le parc roulant de deux-roues motorisés en France était estimé à 3 millions en en 2017.
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