A Paris, la maire sortante et son allié du groupe écologiste veulent limiter la vitesse à 30 km/h dans la plupart des rues (au lieu de 50) et à 50 km/h sur le périphérique (au lieu de 70). Ambiance...
Si Anne Hidalgo était réélue maire de Paris ce dimanche 28 juin 2020, le stationnement moto pourrait devenir payant et les rues de la capitale être limitées à 30 km/h au lieu de 50, sauf sur certains grands axes comme les Champs-Elysées ou le Boulevard de Sébastopol...
"Pendant le confinement, les Parisiens ont pu redécouvrir le silence et le chant des oiseaux", s'émerveille la châtelaine de l'Hôtel de Ville - à qui on serait bien tenté de suggérer d'habiter carrément à la campagne pour en profiter encore plus pleinement !
"C’est pourquoi nous renforcerons la verbalisation des véhicules et deux-roues trop bruyants grâce à de nouveaux radars acoustiques", poursuit la maire sortante, et que "nous limiterons la vitesse dans Paris à 30 km/h car c’est surtout la nuit que cette vitesse est dépassée et qu'elle cause le plus de nuisances sonores, avec des conséquences pour la santé du fait des insomnies qu'elle provoque".
Dans la foulée, le boulevard périphérique parisien - déjà passé de 80 à 70 km/h en 2014 - serait limité à 50 km/h, selon le co-directeur de campagne d'Anne Hidalgo, Jean-Louis Missika, interrogé par nos confrères de BFM .
"Pour améliorer la qualité de vie jusqu’à la périphérie de Paris, nous transformerons le deux fois quatre-voies du boulevard périphérique en un boulevard urbain apaisé", fantasme l'équipe municipale en place qui rêve d'abord de "créer une voie réservée aux transports partagés (bus, navettes, taxis, covoiturage)", puis de "progressivement réduire le nombre de voies de circulation" afin de "donner plus de place à la nature et donner la possibilité de traverser à pied ou à vélo. Ce sont nos objectifs pour effacer cette frontière d’un autre âge au cœur du Grand Paris".
Pour l'association 40 millions d'automobilistes, passer le périphérique à 50 km/h est "une mesure grotesque" simplement destinée à "relancer la campagne électorale d'Anne Hidalgo".
"Qui s'est un jour dit "je vais aller me promener le long du périphérique, la promenade doit être sympathique ?", ironise Pierre Chasseray, délégué général l'association : "soyons sérieux, cette mesure n'a d'autre objectif que de plaire à une toute petite minorité d'écologistes fondamentalistes qui voudrait mettre Paris sous cloche, en vue de recueillir quelques voix supplémentaires lors des prochaines élections".
"Lorsque l'on se présente en tant que maire de Paris, on doit être l'élue de tous les Parisiens, pas uniquement celle d'une poignée d'ultras", renchérit Daniel Quéro, président de 40 millions d'automobilistes : "cette proposition est ridicule et ne présente aucun intérêt, ni en termes de sécurité routière, ni en termes de qualité de vie pour les Parisiens".
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