Au guidon de la Yamaha n°94, les pilotes du GMT David Checa, Kenny Foray et Mathieu Gines ont remporté les 8 Heures d'Oschersleben (Allemagne), troisième et avant-dernière épreuve du championnat du monde d'endurance, avec 18 secondes d'avance sur la Suzuki n°30 du SERT.
Au guidon de la Yamaha n°94, les pilotes du GMT David Checa, Kenny Foray et Mathieu Gines ont remporté les 8 Heures d'Oschersleben (Allemagne), troisième et avant-dernière épreuve du championnat du monde d'endurance, avec 18 secondes d'avance sur la Suzuki n°30 du SERT.
L'équipe de Christophe Guyot conforte sa deuxième place au championnat avec 87 points, soit 23 points de retard sur le SERT (110) avant le Bol d'Or, épreuve finale qui aura lieu au Castellet (83) les 19 et 20 septembre.
"Je surveillais le panneau tendu par le SERT"
"C'est extraordinaire de terminer si proche de nos concurrents", s'est réjoui Kenny Foray au terme d'une course "vraiment été très intense. Dans le dernier relais, je surveillais le panneau tendu par le SERT à Anthony Delhalle qui était en piste et je suis resté très concentré".
8H d'Oschersleben 2015 : déclarations des vainqueurs |
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Tout en admettant que "la fin de course a été difficile", David Checa souligne que "nous avons prouvé que la nouvelle Yamaha fonctionne très bien (on se souvient que la R1 n°21 du Yamaha Factory Racing Team avait remporté les 8 Heures de Suzuka en juillet aux mains de Pol Espargaro, Bradley Smith et Katsuyuki Nakasuga, NDLR), et en gagnant ensuite ici".
Au sein du SERT, Vincent Philippe reste positif : "nous savons que le GMT94 est très rapide en piste et nous sommes rapides dans les stands, ça s'équilibre et nous avons été désavantagés par les interventions du safety car", explique le pilote de Besançon : "nous nous sommes bien battus, nous n'avons rien lâché et vu le nombre de chutes et d'ennuis mécaniques qu'ont connus de nombreux teams, nous ne pouvons qu'être satisfaits du résultat, d'autant plus que nous conservons la tête du championnat du monde".
"23 points d'avance, c'est le plus important"
"Nous avons souffert d'une crevaison vers la fin de la course et les deux interventions de la voiture de sécurité nous ont été défavorables", confirme le team manager Dominique Méliand, mais "cette deuxième place nous donne une avance de 23 points sur le GMT94 et c'est le plus important !"
La Yamaha n°7 du YART, qui visait également la victoire, se contente de la troisième marche du podium. "Nous avons été retardés en début de course par des problèmes d'électronique puis par une petite chute", explique Ivan Silva, "mais nous n'avons pas perdu trop de temps. Nous sommes trois pilotes du même niveau et c'est appréciable de rouler au sein d'un équipage homogène".
Quatrième scratch, la Suzuki n°72 du Junior Team Le Mans Sud termine premier de la catégorie Superstock malgré la menace du team local Völpker NRT 48 qui a perdu toutes ses chances après la chute de Marco Neckvasil. Le Starteam Pam-Racing et le Team Traqueur Louit Moto 33 complètent le podium Superstock.
Abandon sur casse moteur...
Le Honda Racing, vainqueur l'an dernier, parvient à sauver une cinquième place malgré de multiples ennuis (panne d'essence, petite chute de Julien da Costa et passage au stand pour rectifier la position de la chaîne sur la couronne).
Enfin le team BMW Motorrad France Penz13 termine sixième alors que son pilote phare, Markus Reiterberger, avait largement dominé la première heure de course. Obligée de ravitailler plus souvent que ses concurrents, la S1000RR officielle a rencontré un problème d'embrayage qui l'a perturbée tout au long de l'épreuve.
Chez les Verts, la ZX-10R n°11 du team SRC Kawasaki a malheureusement dû abandonner après 2 heures 40 de course, victime d'un bris de soupape alors qu'elle était en deuxième position.
A suivre sur MNC avec le Bol d'Or sur le circuit Paul Ricard au Castellet les 19 et 20 septembre : restez connectés !
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