Avant son départ de la DSR, le futur préfet de police des Bouches-du-Rhône dresse bien évidemment un bilan flatteur des mesures portées pendant son exercice, notamment l'application des 80 km/h... Fact checking.
Avant son départ de la DSR, le futur préfet de police dresse bien évidemment un bilan flatteur des mesures portées pendant son exercice, notamment l'application des 80 km/h qui aurait selon lui permis d'éviter "334" morts sur le bilan de la mortalité routière 2019.
"On avait dit que les chiffres baisseraient grâce à cette mesure et ils ont baissé", assure à nos confrères du Parisien le futur ex-délégué interministériel à la sécurité routière : "pas autant que l'on aurait voulu à cause du phénomène de destruction des radars, mais il ne fait aucun doute que grâce à l'application de cette mesure, on a épargné en 18 mois 334 vies", estime Emmanuel Barbe.
Rappelons que le gouvernement prétendait que l'abaissement de la vitesse à 80 km/h permettrait de sauver "400 vies par an", soit pratiquement deux fois plus que le bilan dont se vante M. Barbe (334 vies en 18 mois = 222 vies en 12 mois) ! Et quand ce dernier assure que la "destruction des radars" affecte l'effet des 80 km/h, l'analyse est - volontairement ? - orientée et réductrice...
MNC dresse pour sa part un autre bilan facile à chiffrer : le nombre de morts sur les routes est historiquement bas en 2019 (3239 décès) alors que de très nombreux radars étaient hors service : jusqu'à "75%" au plus fort des Gilets jaunes, selon les propres chiffres ministère de l'intérieur dont dépend la DSR. Début 2020, certains sont même encore revêtus de leur bâche de "maintenance". Autrement dit : moins il y a de radars, moins il y a de morts ! CQFD...
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