Les nouveaux organisateurs du Mondial de Paris présentaient ce matin les grandes lignes du prochain salon auto-moto, qui aura lieu du 29 septembre au 11 octobre 2020 à la Porte de Versailles... mais pas seulement. Explications.
Deux ans après le million de visiteurs attirés Porte de Versailles pour le salon commun de l'auto et de la moto, l'organisateur du Mondial de Paris entend bien se renouveler pour faire face à la "révolution" qui touche l'automobile - et dans une moindre mesure la moto thermique -, tout en restant fidèle à la tradition de ce salon plus que centenaire...
Présidée par l'ancien ministre Luc Chatel (ci-dessous), la Plateforme automobile (PFA) - le grand manitou du Mondial - est désormais propriétaire à 100% de l'organisateur historique AMC Promotion, qui s'est vu adjoindre les services de l'agence de relations publiques Hopscotch pour imaginer l'édition 2020.
Première satisfaction pour les motards : alors que le premier communiqué du 15 mai 2019 annonçant l'arrivée d'Hopscotch ne mentionnait par une seule fois le mot "moto", aujourd'hui les organisateurs précisent que les deux-roues motorisés seront naturellement conviés à la fête - ainsi que, peut-être, les trottinettes et autres "engins de déplacement personnel" (EDP) : "on a été approché très spontanément par des grands acteurs de la trottinette", confient les organisateurs...
Réunis ce matin au Palais de Tokyo, les représentants de PFA, AMC et Hopscotch ont répété leur volonté de "festivaliser" le Mondial : "le joyau de la couronne restera Porte de Versailles avec le Paris Motor Show", a expliqué Luc Chatel, mais deux autres composantes devraient permettre de toucher d'une part "ceux qui de toute façon ne viennent pas au salon" et d'autre part ceux qui font partie de multiples communautés spécifiques comme les personnes concernées par la mobilité, les femmes, les djeunz, les passionnés de moto, les connectés, les "nouveaux excités" (sic), les amateurs d'anciennes, les fans de sports mécaniques, les "accompagnateurs forcés" (re-sic), etc.
Le Mondial de Paris accueillera donc le Movin'On 2020 (le sommet mondial de la mobilité durable lancé par Michelin) et une multitude de "side events" (événements parallèles répartis dans Paris), sur le modèle du festival d'Avignon avec son "On" et son "Off".
Parmi ces événements "hors les murs", l'organisateur prévoit des centres d’essais de véhicules et de nouvelles solutions de mobilités (Test & Drive), des démonstrations de véhicules autonomes, un événement autour de la mode et du design en connexion avec la Paris Fashion Week (Fashion & Motion), un événement destiné aux femmes dans le prolongement du "Mondial Women 2018", un dîner de prestige au Grand Palais samedi 26 septembre, un événement dédié à la formation et au recrutement dans l’automobile et la mobilité, le congrès annuel mondial des sociétés savantes de l’automobile (FISITA World Mobility Summit), etc.
Grâce à une "application mobile innovante", chaque participant pourra en outre bâtir son propre parcours personnalisé en indiquant ses thèmes préférés, qui permettront aux marques d'enrichir leurs bases de prospects qualifiés.
Pour sortir encore d'avantage du moule tout en restant Porte de Versailles, le président du directoire d'Hopscocth se prend à rêver d'allées non plus "carrées" comme c'est le cas depuis 1898, mais "courbes"... "Je ne sais pas encore si on va y arriver", admet toutefois Frédéric Bedin.
Autre inconnue de taille : les prix des stands pour les exposants et du billet d'entrée pour les visiteurs... "Aujourd'hui il n'est plus raisonnable ni nécessaire d'avoir des stands "cathédrales" à un coût exorbitant", nous glisse notamment Bruno Chemin, porte-parole de Honda France.
L'ensemble des constructeurs auto et moto seront-ils sensibles à cette nouvelle version "20.20" du Mondial ? A suivre sur MNC : restez connectés !
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