Après avoir réuni "un millier de motards et de motardes" à Paris contre le stationnement payant mis en place par la mairie pour les 2 et 3 roues motorisés depuis le 1er septembre, la Fédération française des motards en colère de la région parisienne (FFMC PPC) organise une nouvelle manif lundi 19 septembre pour mieux faire connaître ses revendications.
"Nous avions annoncé que nous renouvellerions ces mobilisation en semaine pour être encore plus visibles des élus, eh bien nous avons décidé de battre le fer tant qu'il est chaud !", déclare l'antenne parisienne de la FFMCen appelant à une nouvelle manif contre le stationnement payant des motos lundi 19 septembre 2022 de 12h30 à 13h30.
"La manifestation est statique, ce qui te permettra de manger "sur le pouce" pendant notre rassemblement", précisent les motards en colère qui ont déjà réuni 46 000 signatures contre le stationnement payant.
Rendez-vous lundi 19 septembre de 12h30 à 13h30 (pendant la pause déjeuner) derrière l'Hôtel de Ville de Paris (rue Lobau) avec un sifflet, outil "indispensable pour se faire entendre des élus".
Christophe Guyot himself, multiple champion du monde d'endurance et directeur du GMT94, rappelle que "le stationnement payant des motos et scooters a d'abord été présentée comme une mesure écologique. Si c'était le cas, comment pourrait-on être contre une mesure écologique aujourd'hui ? Mais on marche sur la tête, puisque le 2-roues est 4 fois moins polluant. Personne ne pourra contester qu'en termes de fluidité un 2-roues apporte beaucoup pour le trafic et qu'il répond à la volonté de moins polluer !"
Eric de Seynes, big boss de Yamaha Europe, enfonce le clou : "ils sont devenus fous car ils renient la liberté fondamentale de tous les citoyens, celle de circuler librement. A Amsterdam, qui est bien la capitale du vélo, les voitures et les motos ne sont pas punis. Tout a été fait pour que la liberté, l'écologie et la sécurité soient associés et cela a été fait en concertation avec les usagers, ce qui n'est jamais le cas à Paris. Alors, oui : ils sont devenus fous !"
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