Les motards débutants (permis A2) vont pouvoir se rôder sur une nouvelle moto Kawasaki en 2024 : l’Eliminator 500 - standard ou SE -, importée en France afin de soutenir la Vulcan S... et concurrencer surtout la Honda Rebel CMX500, meilleure vente de petit custom sur le vieux continent ! Présentation et comparaisons.
Sortie ce printemps (2023) au Japon, la nouvelle Eliminator s’apprête à débarquer en Europe afin de remplir deux missions complémentaires : épauler la Vulcan S qui doit être bridée pour convenir aux nouveaux motards (35 kw maxi pour les permis A2, soit 47,5 ch) et piquer des ventes à la référence des customs de petites cylindrées...
Non, le "King" de la petite moto à l’américaine en Europe n’est pas Harley-Davidson, mais Honda ! En France notamment, la Rebel CMX500 se vend extrêmement bien, souvent mieux que sa principale rivale Kawasaki Vulcan S : 908 exemplaires en 2019 (Vs 865), 947 en 2020 (Vs 712), 901 en 2021 (Vs 950, ah !) et 633 l’an dernier (Vs 443).
Pour faire la cour aux motards débutants et chasser sur les terres du géant de Tokyo, la firme d’Akashi a donc décidé d’intégrer à son catalogue européen le petit custom jumeau des Z400 et Ninja 400 : l’Eliminator 400... 450 ? 500, pardon !
Basé sur le bicylindre 399 cc du roadster et de la sportive, le moulin - à eau - de l’Eliminator profite d’une course allongée donc d’une cylindrée augmentée : 451 cc, à comparer aux 471 cc du bloc de la petite CMX qui dispose d’une course bien plus longue (lire les points clés des Eliminator 500, CM500 et Vulcan S en bas d’article).
Bilan des "courses" ? La Kawa sort la même puissance maxi que la Honda (à un dixième de cheval près) mais 1000 tr/min plus haut. Question couple maxi, valeur de référence sur ce type de machine, l’Eliminator s’incline d’un rien, enfin de 2 Nm : 42,6 Nm pour la Verte contre 44,6 Nm pour la Rouge, à 6000 tr/min dans les deux cas.
Heureusement pour l'Eliminator, son cadre hérité lui aussi des Z et Ninja 400 dispose d’une "plaque de montage du bras oscillant en fonte (...) fixée à l'arrière du moteur, ce qui permet de monter le bras oscillant directement sur le moteur, contribuant ainsi à la stabilité et à la légèreté de la moto", souligne Kawasaki dans son communiqué de presse.
Sur le papier, le léger déficit en couple de la nouveauté Kawasaki est effectivement compensé par son poids tous pleins faits inférieur de 15 kg à celui de la référence Honda, malgré une meilleure contenance du réservoir ! Cet écart sensible pourrait aussi atténuer la différence constatée entre les hauteurs de selle : la Rebel est 4,5 cm plus basse que l’Eliminator...
"En option, les selles hautes et basses permettent d'adapter la moto à un large éventail de pilotes", (r)assure déjà Kawasaki France sur son site officiel ! Une large gamme d’accessoires est aussi prévue par es japonais afin de personnaliser sa meule, sur les plans esthétiques et pratiques.
Fourche hydraulique conventionnelle non réglable, simple disque avant à étrier double pistons, combiné d’amortisseurs arrière réglables en précharge, compteur LCD noir et blanc... Basique, l’Eliminator dispose toutefois d’un éclairage entièrement à LED et peut s’associer au smartphone du conducteur via l’application Kawasaki Rideology (pour surveiller à distance le niveau d’essence, le calendrier de maintenance, etc?).
Pourvue des mêmes moteur et partie-cycle que l’Eliminator 500 "tout-court", l’Eliminator 500 SE en offrira un peu plus d’origine : "un coloris exclusif est associé à un tête de fourche spécifique, des soufflets de fourche, un port USB-C fixé sur le guidon et une selle spéciale dotée de surpiqures", annonce Kawa.
Ne reste plus qu’à découvrir la date de sortie et le tarif de ces deux nouveautés Kawasaki 2024, petites par la taille mais importantes stratégiquement. Pour info, MNC livre ci-dessous les points clés de l’Eliminator 500, de sa grande rivale Honda Rebel CMX500 et de sa grand sœur Vulcan S.
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