Pour sa dernière vidéo publiée sur le Net, Kawasaki a demandé au triple champion du monde Superbike Jonathan Rea de vanter les mérites de sa toute dernière moto sportive : la ZX-10R SE équipées d'inédites suspensions électroniques semi-actives Showa... Explications.
Les lecteurs de Moto-Net.Com - qui comme chacun sait, on un peu plus de chance que les autres - savent déjà qu'en 2018, Kawasaki proposera une troisième déclinaison de sa Superbike. En plus de la ZX-10R "tout court" et de la ZX-10RR plus affûtée servant de base au modèle de compétition, les Verts proposeront une inédite ZX-10R "SE"...
Attention, l'acronyme de cette nouvelle moto ne peut être simplement traduit en France par "Suspension Electronique" puisque cette nouvelle moto sportive affichée à 23 399 € adopte également des jantes Marchesini en alliage forgé, un quickshifter bidirectionnel et une peinture noire à reflets verts.
Néanmoins, le système "Kawasaki Electronic Control Suspensions" (KECS) constitue le principal atout de cette Ninja "SE". Pour en faire ses louanges, Kawasaki a naturellement fait appel à son champion du monde Superbike 2015, 2016 et 2017 !
Jonathan Rea - "Who else ?" - l'avait assuré à Moto-Net.Com au lendemain de son premier titre mondial, et il le confirme dans cette vidéo : le partenariat exclusif de Kawasaki et Showa - les autres constructeurs du championnat WorldSBK se fournissent chez Öhlins - a joué un rôle majeur dans sa réussite.
Le "Number One" de la discipline garantit donc que la fourche et l'amortisseur dont bénéficieront les futurs clients sur leur Superbike "SE" sont très proches des éléments montés sur sa ZX-10RR de compétition : "ils ont pratiquement la même structure"...
En revanche, les modes de fonctionnement diffèrent grandement puisque les suspensions de la ZX-10R SE sont pilotés électroniquement et en continu, tandis que les réglages des autres ZX-10R/R ne peuvent être modifiés qu'à l'atelier ou dans le box.
Dans sa vidéo (ci-dessous en anglais, sous-titrée en anglais), Kawasaki assure que sur route bosselée, sa Ninja se comporte mieux avec le KECS que sans. Les Verts enfoncent le clou en estimant que leur système qui emploie notamment des moteurs à solénoïdes est plus doux, précis et rapide que ceux de la concurrence utilisant des moteurs pas à pas...
Concrètement ? En ajustant l'hydraulique des suspensions, le KECS "rendra le pilotage plus propre, augmentera la confiance du pilote et aidera davantage de monde à aller plus vite sur circuit", promet "JR" qui ne pourra toutefois pas démontrer la supériorité des suspattes électroniques en compétition...
Pour rappel en effet, les machines engagées en World Superbike ne peuvent utiliser de suspensions électroniques "même si celles-ci sont présentes sur le modèle homologué", a décidé récemment la commission officielle. Les ailerons aérodynamiques, eux, sont acceptés... Mais Kawa n'en propose que sur la Ninja H2R !
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