Le premier ministre s'est exprimé sur France Info à propos du projet d'aménagements au niveau local de "sa" limitation de vitesse à 80 km/h, actuellement en débat à l'Assemblée nationale dans le cadre de la loi d'orientation pour les mobilités (LOM).
"Les sénateurs (...) ont fait une proposition consistant à dire que, localement, les préfets et les présidents des conseils départementaux pourraient s'affranchir de cette limite de 80 km/h et fixer une limite supérieure", explique Édouard Philippe, conformément à ce qu'il avait déjà révélé fin janvier.
Mais s'il ne voit "aucun inconvénient" à un relèvement de la vitesse, à laquelle souscrit déjà la Dordogne, le chef du gouvernement appelle chacun à ses responsabilités : "ce sont des décisions qui sont lourdes, qu'il faut assumer en conscience", assure - vaguement menaçant - celui qui dit pleinement "assumer" cette mesure impopulaire.