Depuis le temps qu'elle était attendue, la voici enfin cette Suzuki GSR 1000, un roadster sportif étroitement dérivé de l'Hypersport GSX-R1000 ! Le prototype finalisé surpris par le spécialiste de la photo "volée" Chris Doane Automotive montre une moto à la partie cycle soignée et au look calqué sur celui de la GSR 750 .
Depuis le temps qu'elle était attendue, la voici enfin cette Suzuki GSR 1000, un roadster sportif étroitement dérivé de l'Hypersport GSX-R1000 ! Le prototype finalisé surpris par le spécialiste de la photo "volée" Chris Doane Automotive montre une moto à la partie cycle soignée et au look calqué sur celui de la GSR 750.
Le chaînon manquant
Entre la vieillissante Bandit 1250 (désormais uniquement disponible en version S) et feu l'extrême B-King à moteur d'Hayabusa, il manquait à la gamme Suzuki un roadster sportif de 1000cc pour se tirer la bourre avec les Kawasaki Z1000, Honda CB1000R, Yamaha FZ1 et les explosives KTM Superduke 1290, BMW S1000R et autres Monster 1200 (lire notre Comparatif exclusif sur le web : Z1000 Vs Superduke 1290 Vs S1000R Vs Monster 1200).
Pourtant Suzuki possède depuis longtemps, avec son excellente GSX-R1000, la base pour concevoir une telle moto sans avoir à dépenser des sommes folles en R&D. Il suffit de légèrement modifier le 4-cylindres en ligne de 999 cc de la "Gex" pour favoriser ses relances en sacrifiant quelques chevaux (185 ch et 11,67 mkg de couple sur la GSX-R), puis de lui greffer une bonne partie cycle et le tour est joué !
D'après la photo volée ci-contre, le blason d'Hamamatsu a enfin décidé d'appliquer cette recette pour créer l'attendue GSR 1000.
Au menu donc, le 4-pattes de la GSX-R1000, probablement retouché au niveau de l'injection et du profil des arbres à cames pour lui octroyer une courbe de couple mieux remplie à bas et mi-régimes. Le silencieux, court et en position basse, est visuellement bien intégré.
Pourquoi la GSR 1000 n'est-elle pas sortie plus tôt ? |
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La mode étant aux "joujoux électroniques", il y a fort à parier que les ingénieurs auront conservé sur la GSR 1000 le choix au guidon entre différentes cartographies présent sur la sportive. Un dispositif étrenné pour la première fois sur une moto de série sur la GSX-R1000 en 2007.
La présence d'un ABS semble acquise, puisqu'une couronne crantée et un capteur sont visibles sur la roue avant, tandis qu'un anti-patinage est probablement prévu pour canaliser la fougue de ce roadster potentiellement capable de sortir plus de 160 ch.
Niveau partie cycle, la nouveauté embarque une jolie fourche inversée dont les fourreaux sont anodisés dorés et des étriers de freins radiaux 4-pistons à l'avant. Le bras oscillant paraît plutôt costaud et sa forme en banane évoque celui de la l'hyperport, alors que le châssis est de type périmétrique.
Reste à savoir si ces importants éléments sont en aluminium comme sur la Gex ou en acier - un matériau plus lourd mais moins onéreux - pour contenir le tarif... Car il s'agit là du principal argument sur lequel Suzuki pourrait s'appuyer pour assurer le succès de la GSR 1000, malgré son arrivée tardive sur le marché : à l'heure où de nombreux roadsters radicaux flirtent voire dépassent les 13 000 € (15 690 € pour la Superduke 1290 !), une moto dynamique et punchy - à l'image de la GSR 750 - à un tarif bien placé pourrait emporter le jackpot.
Et chez Suzuki, le bon produit à petit prix, on sait parfaitement faire ! Réponse en octobre prochain lors du salon de la moto de Cologne ou le mois suivant à l'EICMA de Milan, durant lequel le blason d'Hamamatsu dévoilera officiellement cette tant attendue GSR 1000. A suivre naturellement sur MNC : restez connectés !
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