En dévoilant hier à Paris sa nouvelle campagne basée sur une " rupture dans le ton " qui marque " un vrai tounant dans notre communication ", la Mutuelle des Motards entend réaffirmer sa " légitimité de prise de parole sur la prévention et la connaissance du risque " propre à la conduite d'une moto ou d'un scooter.
En dévoilant hier à Paris sa nouvelle campagne basée sur une "rupture dans le ton" qui marque "un vrai tounant dans notre communication", la Mutuelle des Motards entend réaffirmer sa "légitimité de prise de parole sur la prévention et la connaissance du risque" propre à la conduite d'une moto ou d'un scooter.
"Imaginer le pire conduit à choisir le meilleur"
"Cette campagne reflète bien l'évolution de ce qui se passe à la Mutuelle", résume Patrick Jacquot, PDG de la Mutuelle : "nous ne voulons pas laisser aux pouvoirs publics le monopole du discours sur l'accidentologie des deux-roues à moteur".
Et force est de constater que cette nouvelle campagne, réalisée par l'agence Wonderful et qui sera relayée dans la presse jusqu'à la fin de l'année pour un montant global de 300 000 euros, ressemble à s'y méprendre aux communications institutionnelles propres à la Sécurité routière !
"Après 28 ans de combats aux côtés de la FFMC pour la reconnaissance du deux-roues à moteur comme moyen de déplacement à part entière, le temps est venu pour la Mutuelle des Motards d'affirmer son leadership en matière de reconnaissance ", estime l'assureur moto créé en 1983 (lire MNC du 17 septembre 2003 : la Mutuelle écrit son histoire) : "sans culpabiliser les conducteurs, sans formules chocs ni visuels dérangeants, la Mutuelle des Motards s'engage sur un discours responsabilisant mettant en exergue la fragilité des conducteurs de 2 et 3-roues, qui n'ont d'autre carrosserie pour les protéger qu'un casque et blouson" (mais avec heureusement bientôt un superbe gilet jaune et des plaques d'immatriculation plus grandes... pour amortir les chutes ?).
"28 ans de combats" |
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Sur un parc global de deux (et trois) roues à moteur composé "d'un tiers de cyclos, d'un tiers de 125 cc et d'un tiers de gros cubes (avec une répartition de 68% de motos et 32% de scooters, et de 85% d'hommes pour 15% de femmes), nous constatons une très forte représentation des femmes sur notre assurance cyclo pour adultes", indique encore la Mutuelle qui recense "17% de femmes" sur cette offre "Urban'Scoot", alors qu'elles ne sont que "4 à 5%" dans son portefeuille global.
Imaginer le pire... pour l'éviter !
Enfin, alors que depuis 20 ans la répression semble être la seule réponse des gouvernements face au risque routier, la Mutuelle rappelle qu'imaginer le pire conduit également à... l'éviter ! Ainsi, rappelant que "chez tous les assureurs, dans 70 à 75% des accidents entre une auto et une moto, le motard n'est pas responsable", elle remarque que "les automobilistes qui sont également motards ont moins d'accidents que les autres".
Autre preuve - s'il en était besoin - que la prévention et la sensibilisation sont les meilleurs atouts pour éviter une catastrophe : "nous avons constaté en 2004 que les enfants de nos sociétaires qui assuraient un cyclo avaient deux fois moins d'accidents que ceux dont les parents n'étaient pas motards", indique l'assureur qui a donc renoncé à assurer les ados pour des cyclos lorsque leurs parents ne sont pas eux-mêmes assurés à la Mutuelle.
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