Deux semaines après avoir démenti les rumeur de sa retraite, Valentino Rossi annonce qu'il devrait signer son contrat 2021 avec le team satellite Yamaha Petronas SRT en marge du GP de Catalogne. Un contrat d'un an sans option pour l'année suivante... mais sans interdiction non plus !
"Je pense que je signerai le contrat ce week-end. Je suis très content de continuer l'année prochaine et d'être avec Yamaha et Petronas", a déclaré Valentino Rossi hier après-midi en amont du Grand Prix de Catalogne 2020.
Écarté du team officiel Yamaha en faveur du jeune et prometteur Fabio Quartararo avant même que la saison 2020 ne débute, le nonuple champion du monde a pris tout son temps pour organiser son transfert vers la structure satellite du constructeur d'Iwata.
"Franchement, on n'est pas pressés parce qu'on est déjà d'accord", justifie Vale qui observe qu'en MotoGP, "on signe parfois les contrats pour l'année suivante trop tôt. Souvent, on commence à penser à la saison suivante avant même de penser à la saison en cours. Tout le monde signe de plus en plus tôt, on signe beaucoup plus tôt qu'en Formule 1, par exemple".
Le grand pilote italien, brillant éleveur de futurs champions, redoutable homme d'affaires et - on l'imagine aisément - fin négociateur, s'apprête donc à valider sa participation à une 26ème (vingt-sixième !) saison de vitesse moto mondiale, sa 22ème en catégorie reine !
S'agira-t-il de la dernière tournée du "Doctor" au sein de l'Intercontinental Circus hélas confiné cette année sur notre Vieux continent à cause de la pandémie de Covid-19 ? Loin d'être évidente, la réponse - ou plutôt son absence - a justement ralenti la signature du contrat...
"Je me suis un peu mis en colère contre Yamaha, parce qu'au début ça semblait être un an et point, une année qui aurait sûrement été la dernière", dévoile Valentino. "Je leur ai dit que ça n'était pas vrai, que ça ne serait pas forcément la dernière et qu'il faudrait voir comment ça se passerait".
Sans poser de réelle option pour la saison 2022, le doyen du MotoGP (il aura 42 ans en début d'année prochaine) a tenu à éclaircir ce point avec son employeur : si dans la première moitié de saison 2021 ses résultats sont satisfaisant, il rempilera...
Concrètement, "si je fais des podiums et que je me bats pour être dans le Top 5 du championnat, je pourrais continuer. Mais on verra ça l'année prochaine", temporise le célébrissime n°46, actuellement neuvième du championnat MotoGP 2020... mais à la lutte avec Oliveira, Nakagami, Morbidelli et Miller pour le Top 5 mondial, monté sur le podium à Jerez et écarté de la troisième marche sur le fil par Mir à Misano...
Autre point sur lequel Yamaha, le team Petronas et le Docteur ont dû s'entendre : la composition de l'équipe ! Extrêmement fidèle envers ses mécanos et ingénieurs qui l'encadrent depuis son arrivée en GP500 et l'accompagnent depuis, Rossi a dû accepter de se séparer de certains d'entre eux. Ses deux mécanos australiens, notamment...
"J'en suis vraiment désolé, surtout pour Alex (Briggs) et Brent (Stephens) qui voulaient venir avec moi. Alex m'avait dit depuis longtemps que tant que je courrais il sera là et que quand j'arrêterais il arrêterait lui aussi. Et Brent aussi m'avait plus ou moins dit la même chose", regrette Vale.
De même, le belge Bernard Ansiau ne devrait pas suivre Rossi mais rester au sein du team d'usine pour collaborer avec notre "Fabio-lous" pilote français. L'ingénieur David Muñoz, le responsable de données Matteo Flamigni et l'analyste de performance Idalio Manuel Davira, devraient en revanche suivre Vale chez Petronas SRT. A suivre de près sur MNC : restez connectés !
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