Les responsables du World Superbike se sont réunis la semaine dernière afin d'apporter quelques modifications au règlement sportif du WSBK. Le règlement technique n'a pas été touché mais il est au centre des attentions : pour la première fois, on évoque officiellement l'ECU unique !
La Commission Superbike, composée de messieurs Gregorio Lavilla (directeur sportif du WorldSBK), Rezsö Bulcsu (directeur FIM CCR) et Takanao Tsubouchi (MSMA), s'est réunie le 9 juin en marge du Grand Prix de Catalogne MotoGP en présence de Daniel Carrera (directeur exécutif du WorldSBK), Franck Vayssié et Paul Duparc (FIM).
Six points du règlement sportif ont été remaniés (voir ci-dessous). Moto-Net.Com retient notamment le dernier, sans doute motivé par la participation prochaine du pilote d'usine Yamaha Michael van den Mark à une épreuve du championnat japonais de Superbike : une telle expérience équivaut désormais à une journée de test...
De son côté, le règlement technique n'a pas été modifié. Mais les hauts responsables du World Superbike y songent très sérieusement et officiellement : c'est la principale information divulguée au sujet de cette réunion au sommet !
"Aucune décision n'a été prise pour application immédiate. Cependant, la possibilité d'utiliser un boîtier électronique unique et contrôlé en WorldSBK pour 2018 a été discutée. La décision finale sur l'utilisation d'un boîtier électronique unique devrait être prise dans les prochaines semaines", informe la commission.
Dès l'an prochain, l'ensemble des constructeurs pourraient être amenés à intégrer un "ECU" unique au coeur de leurs motos de course dérivées des modèles de série. Une solution qui pourrait faire grincer des dents, surtout chez Kawasaki et Ducati qui trustent actuellement les podiums ?
Toutes deux équipées de centrales Magnetti-Marelli, les ZX-10RR et Panigale R officielles sont les meilleures motos du plateau WorldSBK, en partie grâce à la fine gestion de l'électronique, assurée par les usines respectives et leurs ingénieurs/informaticiens.
MV Agusta partage le même matériel mais ne dispose pas des mêmes ressources humaines... Yamaha aussi a sélectionné le "hardware" italien, mais code son "software" depuis moins longtemps : la nouvelle R1 n'est arrivée en World Superbike que l'an dernier.
Les trois autres constructeurs engagés cette saison en World Superbike - Aprilia, BMW et Honda - utilisent quant à eux leurs propres boîtiers électroniques... et sont à la peine, incapables de rivaliser avec les Rouges et les Verts pour le moment. Comme par hasard ?
En fournissant un boîtier identique à l'ensemble des teams, les responsables de Dorna et de la FIM espèrent niveler les performances des motos, augmenter le spectacle - plus qu'avec la redistribution des places sur la grille en seconde manche SBK ?! - et renouer avec la glorieuse incertitude du sport...
Un boîtier Magnetti-Marelli (comme en MotoGP), Motec (British Superbike) ou autre sera-t-il imposé à tous la saison prochaine ? Même les "prototypes" des Grands Prix sont passés au boîtier électronique unique l'an dernier. Est-ce à lui que l'on doit les neuf vainqueurs différents de 2016 ? À lui seul, assurément non. Mais sans lui, où en seraient les teams satellites et les constructeurs nouvellement engagés ?
1. De légers changements ont été apportés à la procédure de départ : un pilote qui chute ou rencontre un problème durant le(s) tour(s) de reconnaissance est autorisé à rejoindre la voie des stands prudemment sous les instructions du personnel officiel. La direction de course n'est évidemment pas responsable d'assurer le fait que le pilote ou sa machine rallie la pitlane au moment du départ. Cependant, tous les efforts seront produits dans la limite du raisonnable pour assister l'équipe et le pilote. Sa moto sera vérifiée dans la voie des stands pour des questions de sécurité par le directeur technique (ou son suppléant) qui dispose de l'autorité de permettre ou non la machine de prendre le départ (ou le nouveau départ).
2. Dans la même idée, un pilote qui part à la faute durant les essais ou les qualifications et qui souhaite repartir, peut avec l'autorisation des commissaires de piste, reprendre la piste et rejoindre directement la pitlane. Le pilote est responsable de la sécurité au guidon de sa machine jusqu'à ce qu'il y parvienne. Sa moto sera vérifiée dans la voie des stands pour des questions de sécurité par le directeur technique (ou son suppléant) qui dispose de l'autorité de permettre ou non la machine de reprendre la piste.
3. Dans le cas d'une course interrompue avant l'accomplissement ou la notification d'un ride-through, le pilote sera dans l'obligation de procéder à ce ride-through après le nouveau départ ou durant la deuxième partie de la course.
4. En Supersport 300, dans le cas du désengagement d'un pilote permanent, un pilote remplaçant qualifié peut être proposé par l'équipe à la FIM et Dorna jusqu'à une heure avant la deuxième séance d'essais libres (jusqu'à une heure avant la troisième séance en WorldSBK, WorldSSP et STK1000).
5. Dans le cas où une course déjà interrompue préalablement l'est de nouveau et que la Direction de Course autorise un nouveau départ, alors les conditions suivantes doivent être respectées :
Dans le cas de l'arrivée de la pluie durant le(s) tour(s) de reconnaissance ou de chauffe, la procédure de départ continuera d'être retardée. Si la course est retardée en raison de conditions autres que la météo et que celles-ci peuvent être résolues rapidement, alors la procédure de départ pour la pluie sera appliquée.
Après cela, si cela ne relève pas d'un problème de piste, nous aimerions appliquer la procédure de départ rapide pour gagner du temps.
6. Les pilotes Superbike et Supersport contractuels participant à des événements d'un championnat national sont autorisés à le faire. Cependant, une participation partielle ou totale aux séances officielles et à la course de ces événements sera considérée comme 1 (un) jour d'essais compris dans le nombre de jours d'essais autorisés.
En championnats d'Europe Superstock 1000, World Supersport 300 et en Europe Supersport Cup, les pilotes sont libres de participer aux championnats nationaux qu'ils souhaitent sans aucune restriction.
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