Moins d'un mois après avoir signé sa 18ème victoire consécutive au Dakar, KTM a gagné l'Enduropale ce week-end au Touquet grâce à Nathan Watson. Grosse déception en revanche pour le pilote Yamaha Milko Potisek, vainqueur l'an dernier, qui ne termine pas la course... Explications.
Ce n'est finalement ni Yamaha ni Honda, mais KTM qui a remporté l'Enduropale du Touquet 2019. L'équipe officielle en Enduro et le pilote anglais Nathan Watson (KTM 450 SX-F) remportent du même coup le championnat de France de courses sur sable.
Le Dakar pour la 18ème fois consécutive, le championnat de France de courses sur sable pour la première fois et Le Touquet après de longues années sans victoires : KTM a mis fin ce week-end à la domination de Yamaha sur l'Enduropale. "C'est vraiment incroyable de gagner Le Touquet pour la première fois et le championnat de France de courses sur sable", s'est réjoui Nathan Watson qui s'impose au championnat devant les français Milko Potisek (Yamaha), Jeffrey Dewulf (KTM), Maxime Sot (Yamaha) et Stéphane Watel (Honda).
Premier pilote anglais à gagner l'Enduropale en catégorie solo (Paul Winrow avait remporté l'édition 2001 en Quad Duo et Ben Watson l'Enduro Junior en 2014), Nathan Watson arrivait au Touquet en troisième position au championnat. Auteur d'un début de course timide, il est progressivement monté en puissance jusqu'à passer de la sixième à la deuxième place derrière Milko Potisek en seulement deux tours.
Les deux hommes ont lutté pied à pied en fin de course, puis Watson a porté une attaque décisive dans les deux derniers tours qui lui a permis de franchir la ligne d'arrivée avec près de 5 minutes d'avance sur le belge Daymond Martens (Yamaha), Milko Potisek étant victime d'un "petit problème technique" dans le dernier tour. "C'est la plus grosse victoire de ma carrière, j'en rêve depuis que je suis tout petit", se félicite Watson en soulignant qu'il est également "le premier pilote britannique à gagner le Touquet et le premier pilote KTM depuis 30 ans".
Vainqueur l'an dernier, Milko Potisek explique que "quand on se bat pour la victoire sur la plus grosse course de l'année, c'est toujours décevant de ne pas terminer".
"J'ai pris un bon départ et j'ai foncé en essayant d'être le plus malin possible", poursuit le pilote Yamaha. "Le choix des trajectoires était crucial et pendant les premiers tours il y avait beaucoup de pilotes plus lents sur la piste. Tout fonctionnait bien et juste après le dernier arrêt au stand, j'étais prêt à tout donner pour la victoire... Les abandons font partie de la course, il faut rester positif et continuer à avancer".
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