Lors de sa 39ème assemblée générale tenue le 19 juin à Saint-Étienne, le Club Défense Permis (anciennement Auto Défense) a lancé un " mouvement national pour l'abrogation du permis à points ", qu'elle considère comme une " monstruosité juridique " et une " catastrophe économique et sociale ".
Lors de sa 39ème assemblée générale tenue le 19 juin à Saint-Étienne, le Club Défense Permis (anciennement Auto Défense) a lancé un "mouvement national pour l'abrogation du permis à points", qu'elle considère comme une "monstruosité juridique" et une "catastrophe économique et sociale".
Alors que le Conseil d'Etat vient d'assouplir le retrait de points pour les professionnels de la route (lire Moto-Net.Com du 22 juin 2009), "les conséquences économiques et sociales (du permis à points, NDLR) sont dramatiques", dénonce le club fondé et dirigé par Francis Rongier, qui se définit lui-même comme un "anarchiste légaliste" : "aujourd'hui, on ne compte plus les faillites de petites entreprises et les licenciements de commerciaux et de chauffeurs routiers, faute du droit de conduire qui est pour eux un droit de travailler".
Défense Permis lance donc un "mouvement national pour l’abrogation du permis a points" en demandant "à tous les parlementaires de la majorité actuelle de confirmer leur opposition passée à ce permis". Elle organise à cet effet une "pétition au président de la République" et prépare pour les automobilistes concernés "les courriers et documents nécessaires pour interpeller les parlementaires, seuls compétents pour mettre fin à une législation inconstitutionnelle, nocive et infantile".
Francis Rongier rappelle également que lors du vote du permis à points en 1989, Jacques Barrot, aujourd’hui commissaire européen aux transports, critiquait "le côté trop répressif, l’application trop automatique et l’absence de l’appréciation du juge". A suivre... Restez connectés !
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