Moto ou objet d'exposition ? La Stallion canadienne refait parler d'elle. Dans le dernier numéro de Moto-Net, nous nous sommes laissés aller à un enthousiasme un peu exagéré à propos du constructeur canadien Junior Motorcycle.
Dans le dernier numéro de Moto-Net, nous nous sommes laissés aller à un enthousiasme un peu exagéré à propos du constructeur canadien Junior Motorcycle. L'article comportait en effet quelques erreurs que nos lecteurs les plus émérites n'ont pas manqué de nous signaler (un grand merci à notre correspondant à Montréal, Jean-Marie Pesci). Tout d'abord, le Canada (9,976 millions de km²) n'est pas le plus grand pays du monde, mais le 2ème. Eh oui, malgré l'éclatement de l'URSS, la Russie tient toujours largement la corde (17,075 millions de km²)... Ensuite, dire que Junior était le "1er constructeur moto au capital exclusivement canadien" était incomplet. En fait, il aurait fallu terminer la phrase par "à avoir reçu l'agrément du ministère fédéral des Transports". Car jusqu'à présent, les motos canadiennes produites par Bombardier étaient des tout-terrain, et donc n'avaient pas besoin de cette homologation. Enfin, restait à savoir si Junior produisait de véritables motos, ou de simples objets décoratifs... Car malgré son homologation, il semble que la Stallion soit davantage conçue pour être exposée au salon, entre la peau de tigre et le sanglier empaillé, que pour sillonner les Laurentides. Les essayeurs de "Moto Journal Québec" ont ainsi pu remarquer une puissance sonore "pas tout à fait légale", l'impression qu'à basse vitesse la Stallion a "une poche de ciment attachée à son garde-boue avant", une transmission "rugueuse et malpolie", un embrayage dur et brutal, etc. Bref, "un comportement général bien en deçà de celui qu'un motard moyen peut exiger d'une moto de production". A tel point que le journal s'est même demandé comment le ministère des Transports avait pu donner son homologation à Junior. Réponse dudit ministère : "Confidentiel"...
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