La Fédération française des motards en colère (FFMC) avait déposé deux recours en décembre 2023 auprès du Conseil d'État pour contester la mise en place du contrôle technique pour les motos et scooters à partir de ce lundi 15 avril. Requête rejetée par la plus haute autorité juridique, sans grande surprise…
"Le Conseil d’État a jugé qu’il n’y avait pas un caractère d’urgence à suspendre les textes mettant en œuvre le contrôle technique des deux et trois roues motorisés (CT2RM)", révèle la Fédération des motards en colère qui s'est mobilisée tout le week-end pour organiser des manifestations anti contrôle technique.
Grâce à cette action en justice initée fin 2023, la FFMC espérait forcer le gouvernement "à retravailler sur les mesures alternatives" au contrôle technique, comme cela était initialement prévu par le biais notamment d'incitations économiques à l'achat de deux-roues électriques. "Ces procédures sont longues : nous les avons donc couplées d’une demande de suspension des textes en attendant la décision de justice", explique l'association moto.
"Si le Conseil d’État a jugé qu’il n’y avait pas de caractère d’urgence à suspendre les textes, cela renforce notre conviction à ne pas aller faire le contrôle technique", estime la Fédération des motards en colère, qui a édité à cet effet un guide du boycott du CT2RM !
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