La Fédération française des motards en colère réagit vivement à la décision de confier des voitures-radar pour contrôler la vitesse à des sociétés privées en lieu et place des agents des forces de l'ordre. Pour la FFMC, cette privatisation de la sécurité routière n'est qu'une nouvelle manière de générer du profit sur le dos des usagers de la route...
L'annonce de l'expérimentation de "voitures-radar" confiées à des opérateurs privés fait sans surprise réagir vertement la Fédération française des motards en colère (FFMC), ulcérée de voir le gouvernement s’engager dans la "privatisation de la sécurité routière." Rappelons que cette initiative actuellement en phase d'expérimentation autour d'Evreux (27) consiste à remplacer des policiers et des gendarmes par des prestataires privés pour contrôler la vitesse au moyen de radars embarqués dans des voitures.
"Après avoir vendu nos autoroutes (réseaux les plus sûrs) à des sociétés toujours plus avides d’année en année, les contrôles de vitesse au moyen de voitures radars se feront désormais via des sociétés privées. Et la "grande" idée de la sécurité routière est encore réduite à la vitesse et son contrôle, avec toujours plus d’amendes automatisées au profit des caisses de l’État", déplore la Fédération, tandis que l'association 40 millions d'automobilistes lance de son côté une inédite manifestation "numérique" contre cette initiative.
"Si au moins cette manne servait à renforcer les actions pédagogiques en faveur de l’enseignement aux risques routiers, à doubler les glissières de retenue qui sont toujours de vrais hachoirs à motards, à rétablir l’éclairage supprimé sur les voies express périurbaines, à mieux entretenir un réseau routier laissé à l’abandon… Mais non ! Avec la "sécurité rentière", c’est toujours gaz en grand vers plus de privatisation des recettes... à fond !", s'agace la FFMC.
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