Brillamment remonté à la 67ème place du classement général, le quintuple champion de France des rallyes routiers s'accroche comme un diable et lutte contre une intense fatigue pour venir à bout de son objectif : finir son premier Dakar. Rapide prise de contact entre deux dunes...
Pour une progression, c'est une belle, une très belle progression : 114ème au départ de son premier Dakar, Julien Toniutti est remonté 105ème au général après la deuxème étape, 102ème après la troisième, 95ème après la 4ème, 85ème après la 5ème et pointe désormais 67ème au classement après la 6ème étape !
Le Jounal moto du Net caressait l'espoir d'interviewer le rookie français pendant la journée de repos de son tout premier Dakar, samedi à Arequipa, il est "vraiment, vraiment fatigué" et nous explique que "chaque minute qui peut se transformer en minute de repos compte".
Bon, ça ira pour cette fois : foi de Moto-Net.Com, l'excuse est parfaitement recevable ! Il a tout de même pu lâcher quelques commentaires hier, après la 6ème étape de 838 km entre Arequipa et San Juan de Marcona.
"Je m'accroche car je veux finir mais je suis vraiment, vraiment fatigué", indique Julien qui termine superbement l'étape à la 60ème place au guidon de sa KTM 450 n°97 du team 2B Moraco Nomade Racing, après "plus de 7h45 de spéciale dans 331 km de dunes, l'équivalent d'un gros Lyon-Marseille mais dans le sable !"
Ce qui représente rien que pour l'étape d'hier, avec les spéciales et les liaisons, "plus de de 15 heures de moto dans la journée" qui suivent les deux jours de l'étape marathon sans assistance... Julien repart aujourd'hui pour 323 km de spéciale dans les dunes, son quotidien jusqu'à l'arrivée à Lima jeudi...
"Dès que j'arrive au bivouac, c'est simple", explique le pilote qui a également brillé cet été au Tourist Trophy : "douche, massage, repas, préparation du road-book pendant deux heures, préparation des affaires pour le lendemain et dodo".
Cette édition du Dakar 2019 semble particulièrement difficile puisque samedi pour la journée de repos seuls 74 % des concurrents étaient encore en course, le taux le plus faible depuis le Dakar 2007...
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