La Meteor 350 arrive en ce moment dans les concessions Royal Enfield. Son impact sera-t-il aussi retentissant que le trail Himalayan 410 ou le Twin 650 ? L’importateur SIMA n’y croyait pas, avant de monter sur ce mini cruiser. Qu’en pense Moto-Net.Com au terme de son test éclair ? Réponse...
Quel succès ! En 2012, Royal Enfield avait vendu un peu plus de 110 000 motos dans le monde. "En 2019, environ 900 000 machines ont été produites", nous annonce Emmanuel Charveron, responsable West Europe, en introduction de ce lancement presse parisien...
Sa phénoménale progression, la marque anglo-indienne (lancée en 1901 à Redditch en Angleterre et basée depuis 1994 à Chennai en Inde) la doit au succès de ses Bullet et Classic bien sûr, mais aussi au lancement de modèles en phase tant avec les besoins de son marché national qu'avec les envies des marchés étrangers.
Lancées en 2016 puis 2017 en Inde (deux ans avant l'Europe), l’Himalayan 410 puis les Interceptor et Continental GT 650 ont permis à Royal Enfield d’accéder au premier rang des producteurs de motos de moyennes cylindrées (entre 250 et 750 cc). Harley-Davidson et ses Street 500/750 ne s’en sont pas encore remis...
Deuxième marché pour Royal Enfield - loin derrière l’Inde qui engloutit près de 95 % de sa production, mais devant le Royaume Uni ! -, la France est extrêmement friande du monocylindre 500. Et cela a de quoi (d)étonner, dans un pays majoritairement porté sur les roadsters 2-3-4-cylindres de 650 cc et plus, ou sur les maxitrails de plus de 1000 cc !
L’affection des Français pour les Bullet et Classic est telle que "les derniers exemplaires produits en Inde ont été réquisitionnés et importés chez nous dans de gros avions Antonov", illustre M. Charveron. De son côté, le petit trail a réussi à s’imposer sur un terrain très accidenté et sur lequel des minis CRF, Versys et V-Strom se sont cassé les jantes...
Si la réussite du Twin 650 était assez facile à prévoir - les motos néo-rétros ont la cote en ce moment, ce qui tombe rudement bien pour les immuables Royal Enfield ! -, celle du tout nouveau monocylindre de 350 cc qui vient remplacer le fameux "UCE" de 500 cc est moins évidente... Et ce n’est pas MNC qui le dit !
La SIMA, qui importe Royal Enfield en France depuis début 2019, était plus que sceptique en apprenant l’arrivée prochaine d’une Meteor 350... À l’issue de leur premier roulage pourtant, les responsables français étaient pleinement convaincus par le gabarit de la moto, sa finition, son accessibilité, son confort, son tarif, etc.
"Nous avions tous la banane après notre premier essai", assure Jérome Jullien, directeur marketing de l’importateur bourguignon. Preuve concrète de l’enthousiasme soulevé par ce nouveau produit : "notre première commande s’élève à 1000 unités". Il va pleuvoir des Meteor en France !?
Cette (pré)vision est ambitieuse, un tantinet prétentieuse... Les lecteurs MNC Premium - qui, on les remercie tous, soutiennent activement leur journal moto préféré, son indépendance et son (im)pertinence ! - savent que le duo Bullet et Classic 500 a atteint le millier d’immatriculations en 2019 puis en 2020. Pas sûr qu’un cruiser de 350 cc fasse aussi bien qu’un roadster 500...
Pour convaincre à son tour Moto-Net.Com du fort potentiel de sa "grosse" nouveauté 2021, la marque anglo-indienne nous a convié à un test "éclair" : une demi-journée et une quarantaine de kilomètres entre le Parc de Saint-Cloud et le Château de Versailles. Eh oui, l’esprit "royal" !
Premier point fort de la Meteor 350 relevé par MNC dès sa présentation cet hiver : son tarif, qui débute à 4090 euros dans la version Fireball (pots et selle noirs, liserés de jantes), grimpe de 200 euros pour la Stellar (pots et rétros chromés, sissybar) et atteint 4390 euros en Supernova (pare-brise, selle brune, usinage des jantes en prime).
Pour le prix d’une moyenne cylindrée d’occasion dont on ne connaît que le kilométrage - et pas encore les vices cachés ! -, on peut donc s’offrir une petite cylindrée toute neuve, garantie 3 ans "avec assistance, y compris si vous êtes bloqués chez vous", soulignent les responsables français.
Le Journal moto du Net ne se refuse rien et s’installe à bord d’une Meteor Supernova dont la couleur bleue est magnifiée par un franc et bientôt lourd soleil. MNC avoue avoir longuement hésité avec le tentant marron glacé, lui aussi souligné de noir.
À l’instar de la peinture, les touches de chrome présentes sur cette machine "Designed in UK, Made in India" font bonne impression : les feux et clignos ronds, le logo sur le réservoir et l’habillage de l’injection sont mis en valeur, tandis que les câbles et durites sont soigneusement disposés.
L’usinage des ailettes du moteur - et des jantes sur "notre" Supernova - font aussi leur petit effet. De même, le refroidissement par air et huile évite de barder la moto d’un disgracieux radiateur et de tuyaux supplémentaires. La partie cycle séduit aussi par son aspect basique... pardon, authentique !
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CONDITIONS ET PARCOURS | ||
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POINTS FORTS METEOR 350 | ||
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POINTS FAIBLES METEOR 350 | ||
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