Serge Nuques s'est imposé avec panache ce week-end au 42ème Rallye du Beaujolais devant son compère Marc Troussard et son principal challenger dans la course au titre, Philippe Richelmi. Découverte de cette discipline, au coeur de la cuvée 2005.
Le terrible Serge Nuques (lire notamment Moto-Net du 29 avril 2005 et notre dossier spécial Moto Tour 2004) a de nouveau fait parler la poudre ce week-end en s'imposant avec panache et talent au 42ème Rallye du Beaujolais.
Le pilote basco-grolandais impose sa Yamaha 1000 R1 n°1 à guidon bracelets au scratch final grâce à une domination sans partage sur les épreuves de nuit, après avoir été relégué en quatrième position des épreuves de jour derrière Philippe Richelmi (Aprilia RSV 1000 n°9), Grégory Debize (Suzuki GSXR 750 n°107) et Patrick Curtat (Voxan 1000 Scrambler n°15).
Pendant tout le week-end, les paisibles vignes centenaires du Beaujolais ont vu s'affronter 118 concurrents acharnés dans une atmosphère propre aux rallyes routiers : mi-roublard mi-bon enfant, mélange de combativité humaine, de rivalité mécanique, de respect mutuel et de solidarité sportive. "Ici c'est comme dans les rallyes africains, tu laisses pas quelqu'un sur le bord de la route" explique Hervé Ricord, vainqueur du Moto Tour en catégorie Mono (lire Moto-Net du 13 octobre 2004), malheureusement sur la touche ce week-end.
Retour sur cette 42ème édition du Rallye du Beaujolais, organisé sous la houlette de la toujours fringante Janine Lamercerie, présidente du Club motocycliste beaujolais (CMB).
Contrôle technique. 07h00. A quelques encablures de Lyon, Villefranche-sur-Saône s'éveille à peine lorsque les premiers concurrents se présentent au contrôle technique. Avant de placer sa monture en parc fermé, le Chevalier lui donne la petite touche finale qui fait la différence : "cette année je l'ai prise rouge pour changer de la bleue du Moto Tour", explique-t-il en collant les stickers Moto-Net en référence à la lourde charge de "pigiste chevaleresque" qu'il nous a fait l'honneur d'accepter pour son premier Tourist Trophy et le Moto Tour 2005 (Moto-Net du 29 avril 2005).
"T'as compris, abruti ? " 09h00. Deux formalités et trois cafés plus tard, alors que le ciel changeant ne se décide toujours pas entre mouillé ou sec, les terrasses des cafés du village sont prises d'assaut.
L'ignoble Chevalier Nuques, jamais avare d'une méchanceté gratuite, en profite pour rudoyer sans ménagement son assistance qui s'apprête à aller faire les courses : "j'en veux pas de ton jambon de Bayonne ! Moi je veux une demi pomme pour mon repas de toute la journée, t'as compris abruti ?", lance-t-il à Christophe Chanteur, ex-pilote de cross "super fort, que j'ai retrouvé par hasard au Salon de Villefranche", aujourd'hui tétraplégique suite à un accident "idiot comme toujours, à 30 km/h".
Son compère Marc Troussard (Yamaha 600 Fazer n°8) partage avec d'autres concurrents cette sensation de "boule dans le bide" qui survient presque toujours au départ de chaque épreuve. "Le plus souvent, c'est quand le type commence à égrener les cinq secondes en repliant ses doigts devant moi", explique Marc, pourtant multiple champion de France des Rallyes.
"Moi non, ça va te paraître prétentieux mais je n'ai pas de boule au ventre parce que je ne mets pas de pression", explique pour sa part le Chevalier. "Enfin parfois oui, comme à Carole pour la première spéciale du Moto Tour, où je voulais vraiment gagner cette course", rectifie-t-il en enfilant son casque orné du plumeau rose "au profilage entièrement retravaillé cette année. Il est mieux comme ça non ? En tout cas, il m'arrache moins la tête à chaque accél' !"
"La gaaaagne !!! ". 09h30. Les passants de Villefranche-sur-Saône ne semblent pas spécialement surpris lorsque deux énergumènes attablés en terrasse se mettent subitement à hurler "la gaaaagne !!!" en buvant leur café du matin... "Quand on s'entraînait avec Marc, on passait au dessus d'un cours d'eau qui s'appelait La Gagne. Alors on passait à fond en hurlant la gaaaagne !!!", précise le Chevalier. Normal.
Mélange des genres. 10h00. 118 machines dont douze side-cars occupent le parc fermé. Le Yamaha 500 T-Max n°207 d'Arnaud Lions, seul scooter engagé, y côtoie le splendide side-car BMW R69S n°191 des Mauny père et fils (lire Moto-Net du 5 octobre 2003 et notre dossier spécial Moto Tour 2003), le non moins superbe Guzzi 1000 Le Mans attelé n°190 d'André et Anne-Marie Dideron, le Voxan Café Racer n°216 de Laurent Bresse, le Harley 1100 V-Rod n°132 de Franck Marguin, etc.
Dernier café avant le départ. 10h45. A un quart d'heure du briefing pilotes, sur la place du parc fermé, la patronne du Promenoir informe les pilotes qui ont envahi son bar que le boulanger vient de refaire une fournée de croissants. "Ils sont tout chauds, allez-y !", précise-t-elle. Les langues se délient, les trajectoires s'affûtent, la navigation se précise... La pression semble monter d'un cran.
Départ. 11h45. Suivant l'ordre du scratch provisoire après le Rallye de la Sarthe, Philippe Richelmi s'élance le premier pour le prologue entre Villefranche-sur-Saöne et Blacé. En l'absence de Nick Ayrton, victime d'une double fracture à la jambe suite à une chute en endurance au Mans en 125 cc, c'est Marc Granié qui prend le deuxième départ au guidon de sa Voxan 1000 Scrambler (lire dossier spécial Moto Tour 2004), suivi par Marc Troussard sur sa Fazer n°8 aux couleurs d'Energy Release et de Direct 8, la nouvelle chaîne de la TNT. "C'est pas pour faire de la pub... mais c'est vrai que les produits antifriction d'Energy Release marchent super fort !", assure le multiple champion de France. "Quant à Direct 8, leur nom m'était prédestiné vu que je roule toujours avec le n°8 !".
Serge Nuques s'élance en cinquième position tandis qu'Hervé Ricord a du mal à cacher sa déception : "déjà que je souris pas souvent, mais alors là..., explique-t-il en riant avant d'expliquer que "c'est frustrant de ne pas prendre le départ. Mais du coup j'en profite pour faire l'assistance et donner des coups de main"...
Spéciale de Saint Bonet. 13h00. Gros cafouillage au départ de la première spéciale de la journée au Col de Saint-Bonet, sur les hauteurs de Blacé. En raison d'un "problème électronique", les concurrents partent avec une heure et demie de retard. La dernière boucle sera donc supprimée.
Comme toujours dans ces cas là, la concentration retombe, les pneus et les pilotes se refroidissent. "J'étais déconcentré après l'attente, trop nerveux, j'ai roulé trop violemment alors qu'il faut passer beaucoup plus coulé" explique Serge qui ne connaît pas encore ses temps ("je ne les demande jamais à l'arrivée des spéciales, c'est pas fiable", estime le grolandais)... Il s'impose pourtant en 1'44.12 devant Philippe Richelmi (1'44.28), Grégory Debize sur sa Suzuki 750 GSXR n°107 (1'46.75), Marc Troussard (1'47.91), Patrick Curtat en Voxan Scrambler n°15 (1'48.00) et le redoutable Frédéric Martin sur sa 600 GSXR n°7 (1'48.34).
Spéciale de la Croix Montmain. 15h00. Le premier passage de la seconde spéciale au Col de la Croix Montmain voit cette fois s'imposer Philippe Richelmi devant Serge Nuques, Grégory Debize, Patrick Curtat, Marc Granié, Frédéric Martin à nouveau 6ème, Marc Troussard, Thierry Canazzi (premier des monos sur son Husqvarna n°12), Christophe Pottier sur sa Honda 600 CBR n°105 (164 000 km au compteur) et François Bos (Aprilia RSV 1000 n°124).
Courtes averses. 16h00. Les liaisons se poursuivent à un très bon rythme, tandis que la météo oscille toujours entre courtes averses et éclaircies durables.
"Destroy Rock 'n Roll". 17h30. Les valeureux pilotes se retrouvent au parc assistance pour procéder à quelques interventions mécaniques et se ressourcer avant les épreuves de la nuit. A travers les portes grandes ouvertes du monospace grolandais, le très bon album de Mylo "Destroy Rock & Roll", diffusé en boucle, rythme efficacement les opérations.
"Pour le plaisir".18h00. Tout en graissant la chaîne de sa Suzuki 650 SVS n°238, Cédric Hameurt, qui participe à son premier rallye, explique qu'il a rencontré ses deux compères, Jean-Philippe Ménard et François Fournaise, "sur le Moto Tour". Tous trois participent au Championnat de France des Rallyes "juste pour se faire plaisir : on a fait celui de la Sarthe, après on fera celui de Villecomtal, près de Rodez, puis le Moto Tour 2005".
Après sa belle prestation au Rallye de la Sarthe, Nick Ayrton cache mal sa déception de voir s'envoler ses espoirs au Championnat... A l'heure de l'apéro, il fait le point sur sa double fracture à la jambe : "elle s'était refermée, mais je crois que maintenant elle s'est rouverte", grimace-t-il... "Un jaune pour tout le monde ?", demande-t-il en distribuant les gobelets. Réponse affirmative de tous ceux qui ne rouleront pas cette nuit, les pilotes restant au café et à l'eau.
164 000 km. "J'ai fait 12ème, 9ème et 8ème !" se réjouit Christophe Pottier au terme des trois spéciales de la journée. "Le déclic, je l'ai eu au rallye de l'Ain en 2004. On s'amusait pendant les recos, et tout d'un coup j'ai posé le genou !", explique-t-il les yeux brillants d'excitation. "Elles marchent bien, nos vieilles trapanelles !", lance-t-il à Frédéric Martin qui termine 6ème des trois spéciales du jour. "Au fait, mon 600 CBR de 1991 affiche 164 000 km : tu pourrais lancer un appel aux lecteurs de Moto-Net pour savoir jusqu'à combien de kilomètres je peux l'emmener ?"
"Moi la première fois que j'ai posé le genou sur la route c'était pendant la spéciale de Gémenos au Moto Tour", précise le Chevalier : "c'est carrément bizarre, ça fait vram vram vram dans tous les sens, ça t'arrache la moitié des sliders à cause des irrégularités de la route !"
" Drop the pressure !" Le Chevalier, qui a remisé sa monture en parc fermé avant les épreuves nocturnes, proclame que "cette nuit, ça va envoyer grave !". Victime d'une pénalité de 15 secondes pour un pointage comptabilisé avec une seconde d'avance par la machine au premier contrôle horaire, le grolandais, boosté par les mix de Mylo, est bien décidé à tirer le maximum de son impressionnante rampe d'éclairage Formule Top... "Avec ça j'y vois comme en plein jour ! L'autre nuit pendant les recos, je voyais même briller les yeux des bêtes dans la forêt ! Je vais tous les atomiser ! La gaaaaagne !!!"
"Allez, va pas plus vite que la moto !", lui conseille sagement Christophe, responsable en chef de l'assistance chevaleresque, tandis que Serge s'apprête à reprendre les rênes de sa R1 aux allures de machine de guerre.
Frédéric Martin, d'une régularité impressionnante avec ses trois 6èmes places sur les trois spéciales du jour, se dit "déçu d'avoir roulé comme sur un mono dans le sinueux alors que ma moto se prêtait très bien à l'attaque. J'avais pas assez de vitesse, je prenais pas d'angle, je freinais trop et mes trois 6èmes temps sont d'une régularité désespérante", sourit-il avant d'aller prendre le départ de la boucle de nuit.
Pluie. A quelques minutes du début des épreuves nocturnes, la pluie semble vouloir faire son apparition. "Quand il pleut, c'est beaucoup moins dur en moto de route qu'en enduro", note le Chevalier. "Sur la route, t'es au sec dans ta combi alors qu'en enduro, tu en baves beaucoup plus donc c'est une pression supplémentaire. Mais ça va pas durer la pluie, cette nuit je vais tout emplâtrer ! La gaaaagne !!!".
Epreuves de nuit. Malgré la météo peu engageante, de nombreux spectateurs se massent devant l'école de Blacé pour assister au départ de la boucle de nuit.
Au premier passage à la Croix Montmain, le Chevalier met tout le monde d'accord en affichant un chrono de 2'59.027, devant les deux Marc quasi ex-aequo (Granié 3'01.085 et Troussard 3'01.416), Philippe Richelmi (3'03.6), Patrick Curtat (3'05), Olivier Gabillon (premier mono sur sa Yamaha 450 WRF n°79 du Club motocycliste de la Police nationale en 3'06.7), Frédéric Martin (3'08.7), Alain Amblard (2ème mono sur sa Honda 600 XR n°84 en 3'13.1), Thierry Darnaud (Triumph 1050 Speed Triple n°114 en 3'13.3) et Daniel Dunaud du MC Mesigny (KTM 200 EXC n°35 en 3'13.6).
Saint-Bonet de nuit... A Saint-Bonet, la pluie complique le premier passage de nuit et c'est Olivier Gabillon qui s'offre le scratch d'extrême justesse devant Frédéric Martin (2'07.8 contre 2'07.9 !). Viennent ensuite Marc Troussard (2'09.5), Grégory Debize (2'10.9), le Chevalier (2'11.7), Alain Amblard (2'11.8), Laurent Razy sur sa KTM 660 SMC n°69 (2'12.9), Mickaël Pefaure, neveu de Marc Troussard sur sa Yam 400 WRF n°39 (2'12.9), Thierry Canazzi (2'13) et Daniel Dunaud (2'13.4).
Circuit électrique HS. Alors que les Mauny père et fils viennent de se placer au départ de la spéciale, une épaisse fumée s'échappe de leur splendide side BMW R69S n°191 : "le circuit électrique a cramé, il n'y a plus rien à faire", explique Jean-Philippe... C'est l'abandon.
La Croix Montmain, nuit, 2ème. Retour à la Croix Montmain pour le deuxième passage de nuit où le Chevalier enfonce un peu plus le glaive en améliorant son temps d'une demi seconde (2'58.5), toujours devant les deux Marc qui améliorent aussi, quasi ex-aequo (Granié 2'59.305 et Troussard 2'59.345 !), Olivier Gabillon (3'01.9) et Philippe Richelmi (3'02.1). Parti juste avant Serge Nuques, Marc Troussard l'attend à l'arrivée puis les deux compères repartent dans la nuit en hurlant leur cri de guerre - "la gaaaagne".
Lourde chute. C'est alors que Frédéric Martin, septième concurrent à s'élancer dans le deuxième passage de cette spéciale, chute à très haute vitesse dans le bout droit entre le poste 1 et 2, heureusement sans gravité pour lui.
"J'ai attaqué trop fort", explique-t-il : "J'avais intoxiqué tout le monde à Saint-Bonnet sous la flotte. Dans celle-ci, il y a un bout droit où tu passes tous les rapports, puis il y a une petite cassure où il faut rendre la main et je n'ai pas rendu. J'ai pris la compression à 180/200 et tout de suite j'ai su que j'aurai dû couper mais c'était trop tard. Je me suis déporté sur le côté, la moto se déportait toujours mais je la tenais, j'étais dans les 5 cm entre le goudron et l'herbe, je la tenais encore et tout d'un coup elle est partie dans le fossé. Heureusement, j'ai eu la chance de rester sur le goudron. J'ai glissé, glissé, ça ne s'arrêtait jamais de glisser... Je pensais que j'allais glisser toute ma vie. Et puis ça s'est arrêté de glisser, je n'avais mal nulle part. Je n'étais pas complètement dans le noir car mon phare avait explosé mais une ampoule continuait à éclairer un peu. Alors je me suis relevé pour reprendre ma moto, mais quand je l'ai redressée elle était haute comme une mini-bike, la fourche était coupée en deux et la jante explosée".
"Il fait beau, le vin est bon et les gens sont gentils, le reste je m'en fous". "Aujourd'hui il fait beau, le vin est bon et les gens sont gentils avec moi. Le reste je m'en fous, résume Frédéric le lendemain après la remise des prix, qui voit les vainqueurs des différentes catégories se faire introniser par les maîtres du Beaujolais.
"J'avais une bonne étoile, cette nuit... Je vais peut-être revoir ma façon d'aborder le rallye. L'an dernier c'était ma première saison, mais je suis devenu champion de la catégorie Top Sport sur ma 600 GSXR ! J'ai progressé très vite, je me suis étonné moi-même. Cette année je n'avais pas d'ambition particulière, je pensais que je ne pouvais pas aller plus vite. Mais quand t'es champion de ta catégorie, tu vises le scratch, c'est normal"...
"J'arrive jamais à quitter les courses..." La R1 rangée dans le coffre de son monospace gris armure, le Chevalier de Groland, fraîchement auréolé de son titre de Chevalier du Beaujolais, s'apprête à reprendre la route pour regagner son Pays basque natal.
"A Paris, je sais pas comment vous faites. Tout ce bruit, toute cette pollution, tous ces mecs qui crèvent sur le trottoir sans que personne ne bouge. Je suis un gars de la brousse, moi".
Derniers saluts, derniers échanges de confidences sur les performances de la veille, derniers coups de klaxon en guise de burn et le chevalier reprend le volant, en route vers d'autres aventures. "J'arrive pas à quitter ces courses moi", soupire-t-il.
Au final, Serge Nuques remporte avec panache le Rallye du Beaujolais devant Marc Troussard et Philippe Richelmi.
Chez les monos c'est Olivier Gabillon qui rafle la mise devant Thierry Canazzi et Laurent Razy tandis qu'en catégorie Sport, Mickaël Pefaure devance Daniel Dunaud et Didier Chambost. En side, l'équipage n°17 Gache/Chanal des Picarlous se classe devant Bruno Marlin et Maryline Hudon (n°16) et devant l'équipage n°20 (Laforêt/Delsalle).
Enfin en classique, Philippe Le Tiec du CMPN (Honda 750 Four n°179) s'impose devant Eric Sarafis (Yamaha 350 RDLC n°177) et Michel Lafragette (Yamaha 500 XT n°183).
Bravo à tous les concurrents, des passionnés sympas et accessibles qui vivent leur compétition loin des projecteurs, loin de la "money attitude" des paddocks de Grands Prix, dans une ambiance particulièrement conviviale y compris pour les spectateurs.
N'hésitez pas à aller (re)découvrir le Rallye Hexagonal Circus prochainement dans un village près de chez vous : le Rallye du Sud Morvan les 28 et 29 mai au Creusot (71), le Rallye du Velay les 18 et 19 juin à Brives Charensac (43), le Rallye du Dourdou les 16 et 17 juillet à Villecomtal (12) et enfin le Rallye Lou Mounta Cala les 10 et 11 septembre à Roquebillière (06)
Double carpaccio. 14h00. Attablé devant un double carpaccio de boeuf, le Chevalier tombe l'armure et tente de faire le tri parmi les 15 000 projets qui semblent tournoyer en permanence sous sa médiévale chevelure. Certains sont top secret confidentiel défense, d'autres sont tout simplement barjos, d'autres encore carrément géniaux mais tous sont originaux, intéressants et motivants... "Si j'avais une baguette magique ? Si ma tombola avait marché ? Je me serais payé un maxi camping car, mais un truc de dingues hein ! Et j'aurais embarqué ma femme, ma fille et mon futur fils pour aller faire des courses partout en Europe... En Lituanie, dans des pays à la con, partout !", imagine Serge.
En attendant, le Chevalier pas comme les autres nous donne rendez-vous à partir du 28 mai pour suivre en direct sur Moto-Net son premier Tourist Trophy (lire Moto-Net du 29 avril 2005)...
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