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Paris, le 22 octobre 2015

CNPA deux-roues : le président Jean-Claude Hogrel démissionne

CNPA deux-roues : le président Jean-Claude Hogrel démissionne

À la tête de la branche deux-roues du CNPA depuis près de cinq ans, Jean-Claude Hogrel a démissionné de son poste de président pour se concentrer sur sa première activité : celle de gérant de deux concessions Yamaha. Il nous explique...

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Élu président de la branche deux-roues du Conseil National des Professions de l'Automobile (CNPA) en 2011 (lire notre Interview MNC du 1er février 2012) et réélu en 2014, Jean-Claude Hogrel a présenté sa démission le 12 octobre dernier. Le concessionnaire Yamaha tient à se concentrer sur ses deux entreprises. MNC l'a contacté...

Moto-Net.Com : Bonjour Mr Hogrel, vous quittez la tête de la branche deux-roues du CNPA pour vous recentrer sur vos concessions Yamaha d'Aix-en-Provence et La Ciotat. Lorsqu'on regarde les chiffres du marché pour l'instant, notamment dans le secteur des gros cubes, les Bleus ne sont pourtant pas les plus à plaindre...
Jean-Claude Hogrel :
Ah non, bien sûr. Et c'est même vrai depuis un certain temps. Nous ne sommes pas sinistrés comme d'autres. À vrai dire, ce n'est pas le problème. Vous savez, le poste de président, c'est une heure ou deux par téléphone, c'est quatre ou cinq déplacements par mois à Paris... ou en province, d'ailleurs, car je portais la bonne parole à Nice, Montpellier, Rennes, etc. C'est donc beaucoup, beaucoup de temps. Il faut d'ailleurs y consacrer beaucoup de temps, sinon ça ne sert à rien de prendre ce poste.

MNC : Il n'était plus possible de combiner les rôles de président et de gérant.
J-C. H. :
Voilà. J'ai décidé de recentrer mes forces, mon énergie sur mes concessions. J'aurais pu me contenter, comme beaucoup de gens d'ailleurs, de signer les courriers et prendre des poses avec un verre de champagne à la main. Mais je préfère être honnêtes avec ceux qui m'ont élu. À partir du moment où on considère ne plus pouvoir remplir sérieusement de mes missions, il faut faire preuve d'honnêteté et céder sa place à une personne plus disponible.

MNC : Vous quittez la présidence au moment même où les dossiers s'accumulent. Est-ce aussi pour cela ?
J-C. H. :
Justement ! Au mois d'octobre, nous allons de réunion en réunion, entre la réforme des permis qui doivent devenir progressif quelque soit l'âge, la sortie des 100 chevaux à condition que les véhicules soient équipés de l'ABS (lire MNC du 15 octobre 2015 : Fin des 100 ch et ABS, le CNPA dénonce une double sanction ), le contrôle technique en cas de transaction... Il y a effectivement des tas de dossiers. S'ajoutent à cela des réunions régionales, à Bordeaux, à Montpellier. C'est un vrai poste et sincèrement aujourd'hui, je tiens à recentrer mon temps et ma disponibilité sur mes concessions car il faut que je fasse attention : ce sont elles qui me nourrissent, pas le CNPA.

MNC : Le président donne littéralement son temps au CNPA ?
J-C. H. :
Absolument, nous ne sommes pas rémunérés. J'ai consacré beaucoup de temps à la profession durant cinq ans. J'ai avancé sur de nombreux dossiers, j'ai rencontré plein de délégué interministériel à la sécurité routière et des directeurs de cabinet, j'ai été dans les régions. Je pense vraiment avoir fait bougé la banche deux-roues. Nous sommes devenus une commission, c'est-à-dire que nous nous sommes appuyés la force du CNPA : sa présence dans toutes les régions de France. J'ai donc participé à toutes les réunions possibles et imaginables en France avec les réparateurs, les concessionnaires, les agents, les marchands de moto pour leur dire l'importance que pouvait avoir un syndicat patronal professionnel pour eux. Car ils ont besoin d'être défendus, conseillés : par exemple, 80% ne savent pas que le document unique d'évaluation des risques dans une entreprise existe. Il est même obligatoire ! J'ai donc beaucoup travaillé et je sens maintenant qu'il va m'être difficile de donner autant de temps.

MNC : Votre démission sera effective le 12 novembre prochain. Votre vice-président délégué Fabrice Cesbron va se charger de l'intérim et de l'organisation d'une nouvelle élection ?
J-C. H. :
Exactement, tout se trouve dans les statuts. Il dispose d'un délai de deux mois pour réunir le bureau et élire un nouveau président. De toute manière, il y a toute une équipe qui reste en place et qui va continuer à assumer les missions du CNPA. Et puis, je serai présent au salon de Paris pour le CNPA. N'hésitez pas à passer nous voir sur notre stand dans le hall 5.2 !

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