Triumph vient de boucler le premier semestre 2015 sur une baisse de -3,9% et totalise 3080 immatriculations. Le directeur général de la marque anglaise en France, Jean-Luc Mars, livre ses impressions aux lecteurs de MNC. Premier bilan...
Moto-Net.Com : Après six années de constante baisse, le marché français du motocycle a renoué avec la croissance en 2014 avec +2,5% (lire notre Bilan complet du marché 2014). Au premier semestre 2015, la progression se limite à +0,8% (lire notre Bilan semestriel du marché 2015). Faut-il s'en inquiéter ?
Jean-Luc Mars, directeur général Triumph France : On peut globalement considérer que le marché est stable depuis deux ans, après une baisse sévère. Il est établi que le marché moto français est fortement corrélé à l'économie du pays, et il est difficile d'attendre mieux dans les circonstances actuelles. C'est d'autant plus frustrant que certains marchés européens, comme l'Espagne ou l'Angleterre, sont en franche reprise.
MNC : En ce qui concerne Triumph, quel bilan tirez-vous de vos six premiers mois 2015 ?
J.-L. M. : L'année 2015 est pour nous une année de transition et les résultats sont globalement conformes à nos attentes. Le succès de la gamme Classique est pour nous une très bonne nouvelle.
MNC : Quel est pour vous le fait marquant de cette première moitié d'année ?
J.-L. M. : L'année 2015 confirme une tendance lourde de la pratique moto dans notre pays, avec le succès de la mouvance néo-rétro et de tout ce qui s'y rattache. Il s'agit d'une vraie culture, centrée autour des plaisirs simples de la moto, de la personnalisation et des sorties entre potes. Le succès des différents événements de ce printemps est un bon indicateur de l'évolution de cette communauté et des tendances de demain.
MNC : Comment se présente votre second semestre ?
J.-L. M. : Très dense ! Nous attendons avec impatience la saison des salons d'automne !
MNC : Enfin, le gouvernement n'a toujours pas tranché la question du "retrofit" (lire MNC du 19 mai 2015). À quel point cette absence de réponse impacte votre activité ?
J.-L. M. : Il n'est jamais bon de se trouver dans une période d'incertitude en matière de législation ! Nous ne sommes sans doute pas la marque la plus impactée par cette regrettable situation, mais nous subissons évidement une petite baisse des ventes de machines potentiellement débridables en attendant que la question soit tranchée.
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