Quadro vient de boucler le premier semestre 2014 sur une hausse de +30,4% avec 408 immatriculations. Le directeur commercial de l'importateur Quadro en France RMF, Philippe Monceyron, livre ses impressions aux lecteurs de Moto-Net.Com. Bilan et interview.
Moto-Net.Com : Le marché français du motocycle est reparti à la hausse au premier semestre 2014... Est-ce grâce au beau temps, aux nouveautés, aux concessionnaires, aux immatriculations de véhicules de démo, aux mauvais scores des années précédentes ?!
Philippe Monceyron, directeur commercial RMF : La météo a été bénéfique en ce début d’année, c’est indéniable, mais cela n’aura pas duré longtemps. Le marché est encore difficile, grâce à notre nouveauté - le 350S qui a remplacé le 350D -, nous avons même été en rupture sur deux coloris dès mars. Tout est rentré dans l’ordre à présent.
MNC : Quel est pour vous le fait marquant de cette première moitié d'année ?
P. M. : (NC)
MNC : En ce qui concerne Quadro, quel bilan tirez-vous de vos six premiers mois 2014 ?
P. M. : Avec l’arrivée du 350S, la marque a enfin pris ses marques sur le marché grâce au produit qui répond parfaitement aux attentes de nos clients. Plus particulièrement depuis le début de l’année, nous avons travaillé avec le réseau pour le densifier et commencer à poser des jalons en vue du lancement du Quadro4, c’était donc une période intermédiaire pour nous. Bilan : le 350S a convaincu de nouveaux clients avec une part de marché qui s’est améliorée. Depuis juin 2014 nous avons le nouveau millésime - QuadroS - présenté dans une livrée très réussie. C’est encourageant à quelques mois de notre 4 roues.
MNC : Comment se présente votre second semestre ?
P. M. : Il va être riche pour nous, les deux salons qui s’annoncent vont être importants pour nos concessionnaires, nos clients et nos partenaires. Quadro va passer la seconde vitesse. La marque et nos concessionnaires vont enfin prendre de l’envergure avec le Quadro4.
MNC : Enfin, des baisses de limitation de vitesse sur les routes vous font-elles craindre une diminution de l'attrait des Français pour la moto et le scooter ?
P. M. : Le créneau des sportives a quasiment disparu pour les raisons que l’on sait ! Nous ne sommes pas positionnés sur un segment sportif, nous axons nos produits sur la sécurité. Bien sûr, il faut des véhicules qui aient de la reprise, du couple. Pour autant, nous préférerions avoir le choix avec des mesures alternatives. Pour des scooters, il faut la juste cylindrée avec la puissance adéquate. La diminution de la vitesse nous y sommes attentifs, mais plus encore aux questions de stationnement, d’embouteillage, de protection, d'accessibilité. Nous proposons des véhicules sûrs pour le quotidien pour des usages en zone urbaine et périurbaine. Il y a une demande et une attente pour des scooters à plus de deux roues.
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