Après chaque course Moto GP, retrouvez les déclarations des principaux pilotes de la catégorie reine et l'analyse de leurs résultats par la rédaction de Moto-Net.Com. Débriefing du Grand Prix de France Moto 2013 au Mans.
Au fil des années, certaines choses semblent être devenues des constantes lors du Grand Prix de France moto. Le succès grandissant de l'événement auprès du public français, tout d'abord : malgré une météo chagrine - une autre constante dans la Sarthe ! - et l'entrée officielle de la France en récession économique, 80 530 spectateurs ont assisté aux courses Moto GP, Moto2 et Moto3 sur le circuit Bugatti-Le Mans (72).
Une fréquentation légèrement en hausse (80 205 spectateurs payants le dimanche en 2012), ce qui n'a rien d'un mince exploit pour une épreuve de sport motorisé à l'heure actuelle : le Bol d'Or 2013, par exemple, a accusé une baisse d'affluence de l'ordre de 10% par rapport à l'an dernier (environ 40 000 spectateurs contre 45 000 en 2012).
Le succès du GP de France s'explique naturellement par l'attrait presque magique qu'exercent les prototypes MotoGP de plus de 260 ch sur les passionnés de sport moto, mais aussi par la qualité du spectacle offert sur et en dehors de la piste. Comme d'habitude, Claude Michy, promoteur du rendez-vous français depuis 20 ans, en a "donné pour son argent" aux spectateurs qui ont pu rencontrer les pilotes vendredi et samedi soir, assister à des concerts et admirer divers shows mécaniques.
La présence de stars comme Lewis Hamilton (champion du monde de F1 en 2008), de pilotes de renom comme Sébastien Charpentier, Christian Sarron ou encore Sébastien Gimbert et des ravissantes Monsters Girls comptent aussi pour beaucoup dans l'affection que portent les aficionados tricolores à leur rendez-vous MotoGP national !
Magneti Marelli peaufine son ECU |
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Enfin, de par son positionnement dans le calendrier MotoGP, le Grand Prix de France Moto bénéficie d'un statut un peu particulier : en tant que quatrième épreuve de la saison, la course mancelle se plaçait cette année comme le moment où les masques tombent... Les pilotes ont pris leurs marques, les ambitions sont clairement affichées et les contours du niveau de chacun commencent à se dessiner plus nettement...
Par conséquent, les pilotes sont plus "saignants", que ce soit au guidon de leurs motos qu'aux micros des médias ! Comme en 2012, la conférence de presse organisée jeudi soir au Mans a été assez mouvementée : alors que l'annonce du retrait de Stoner avait soufflé tout le monde l'an dernier (lire MNC du 18 mai 2012), cette année c'est l'accrochage entre Marquez et Lorenzo et le possible remplacement de Cal Crutchlow par Pol Espargaro chez Tech3 en 2014 Tech3 qui ont largement alimenté la chronique.
La tension entre Cal Crutchlow et le team manager Hervé Poncharal a même atteint son paroxysme juste avant la course, lorsque le pilote du team varois a exprimé son mécontentement à l'idée d'être sur la sellette : "Pour l'instant je ne sais rien de plus, je vais me concentrer sur mon travail qui est de courir ce week-end puis lors du prochain Grand Prix, jusqu'à ce que Hervé (Poncharal, NDLR) me donne des nouvelles... Pour l'instant, je pilote toujours cette moto", a-t-il confié d'un air pincé la veille des essais...
Heureusement, le Grand Prix de France moto est aussi un théâtre où la plupart des histoires se terminent bien : malgré une douloureuse blessure au genou droit contractée en essais libres 4 (lire MNC du 19 mai 2013), le Britannique a livré la plus belle course de sa carrière en MotoGP, en offrant une fantastique deuxième place sur ses terres à son équipe !
Il ne manque plus qu'un pilote tricolore monte "constamment" sur le podium pour que la fête soit complète : si en Moto2, Johann Zarco (5ème) et même Mike di Meglio (7ème) ne sont pas passés bien loin de cet exploit tant attendu, il n'en va pas de même en Moto GP où la course de notre unique représentant, Randy de Puniet, s'est de nouveau terminée dans les graviers...
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