Le nouveau radar automatique de la RN20, inauguré lundi par les ministres de l'intérieur et des transports, a été mis hors d'usage cette nuit, vraisemblablement par des coups de masse portés sur les vitres... Une enquête est en cours.
Moins de 48 heures après son inauguration (lire Moto-Net du 28 octobre 2003), le nouveau radar automatique de la RN20 a été mis hors d'usage cette nuit : les deux vitres protégeant le flash et la caméra numérique ont été cassées "à coup de masse ou de pavé", rendant vraisemblablement l'appareil complètement aveugle malgré les déclarations conjointes de l'intérieur et des transports assurant que "le radar n'a jamais cessé de fonctionner"...
"Les deux vitres viennent d'être remplacées", assure le porte-parole du ministère de l'intérieur interrogé par Moto-Net, précisant que "la Direction départementale de l'équipement a porté plainte au nom de l'Etat et une enquête a été ouverte".
"Les auteurs de ces dégradations sont passibles de 3 ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende", précise-t-on à toutes fins utiles du côté du ministère des transports. Quant aux éventuels taggeurs, ils risquent 7 500 euros d'amende et une peine de travail d'intérêt général. "Il n'est pas exclu que les appareils les plus risqués soient dorénavant surveillés par vidéo-surveillance, ou placés en hauteur sur des portiques", regrette de son côté la porte-parole du ministère des transports : "on pensait que les gens seraient plus raisonnables"...
En attendant la Sagem, fournisseur de ces engins à 80 000 euros pièce, devra remplir son obligation contractuelle de réparation sous 48 heures...
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