A l'occasion du Championnat de France Supermotard qui se tient ce week-end sur le circuit Carole, Moto-Net a rencontré un concurrent pas comme les autres : Kevin Schwantz, champion du monde de vitesse 1993 en 500 cc ! Interview.
A l'occasion du Championnat de France Supermotard qui se tient ce week-end sur le circuit Carole, Moto-Net a rencontré un concurrent pas comme les autres : Kevin Schwantz, champion du monde de vitesse 1993 en 500 cc ! Interview.
Moto-Net : bonjour Kevin, que nous vaut le plaisir de vous revoir en France ?
Kevin Schwantz : j’ai toujours aimé la France et les français, c’est donc un plaisir pour moi d’y venir ! Et côté compétition, c’est une très bonne opportunité de me mesurer aux meilleurs pilotes de la discipline, car le championnat de France présente l'un des meilleurs niveaux mondiaux. De plus, mon planning aux États-Unis du fait de mes engagements avec Suzuki est beaucoup trop chargé pour me permettre de me consacrer autant que je le souhaiterais à cette formidable discipline qu’est le Supermotard.
Moto-Net : certains pilotes posent le slider, d’autres tendent le pied intérieur, quelle technique utilises-tu ?
Kevin Schwantz : sur le bitume, j’ai de meilleures sensations en posant le genou, et mon expérience de la vitesse me permet de bien maîtriser cette technique. Par contre, sur la terre, je roule avec la technique de tout-terrain, ce qui permet de mieux contrôler les mouvements de la machine.
Moto-Net : que penses-tu du public français ?
Kevin Schwantz : je retrouve les mêmes fans que quand je courais en vitesse, ils sont très friands des autographes comme avant, je retrouve vraiment la même ambiance que quand je courais en Grand Prix. J’ai d’ailleurs toujours eu de bonnes expériences en venant en France, sauf il y a trois ans, quand on m’a collé dans un taxi pour rejoindre mon hôtel et que le chauffeur m’a dit que je n’avais qu’à parler français, sinon je pouvais rentrer chez moi ! (rires).
Moto-Net : quelle impression t’a laissé le Mondial du deux-roues ?
Kevin Schwantz : ça devient de plus en plus gros, c'est un super show pour le public, ça m’a beaucoup surpris et impressionné.
Moto-Net : mais c’est un salon plutôt fait pour le public que pour les professionnels ?
Kevin Schwantz : c'est difficile de concilier les deux, il faudrait faire deux salons, l’un pour les professionnels qui pourraient discuter business avec leurs interlocuteurs, et un comme le Mondial où on fait le show pour le grand public.
Moto-Net : tu cours aujourd'hui sur une Suzuki 400 DR préparée par Wagner Motos, mais quelle moto utilises-tu au quotidien ?
Kevin Schwantz :j’ai dans mon garage une 1300 GSXR Hayabusa 2000, une GSXR-750 et une GSXR-1000 de 2002. Celle que j’utilise tous les jours c'est la 750. C'est la plus maniable, celle avec laquelle je peux exploiter la puissance disponible en ouvrant les gaz en grand. La GSXR-1000 est une moto qu’il faut appréhender avec prudence, en gardant en permanence à l’esprit qu’il faut doser la puissance et le couple omniprésents sur cette machine qui est aussi légère que la 750... Et j’avoue qu’à 40 ans, je n’en suis pas capable ! Je ne sais pas me retenir, j’ai toujours envie de pousser au maximum la machine que je pilote ! Non, la GSXR-1000, c’est trop fort pour moi (rires) !
Moto-Net : merci Kevin, nous te souhaitons une belle épreuve à Carole ce dimanche !
Kevin Schwantz : merci bien, salut !
.
.
.
Commentaires
Ajouter un commentaire
Identifiez-vous pour publier un commentaire.