15 secondes d'avance après trois heures de course. A la régulière, sans chute ni problème mécanique, la Kawasaki n°11 semble avoir de bonnes chances de remporter ce Bol d'Or 2018 au Castellet.
Il faut dire qu'avec la vitesse, l'expérience et la constance de Randy de Puniet, Jérémy Guarnoni et David Checa, Gilles Stafler a mis tous les atouts de son côté !
Même si - osons l'écrire ! - un Bol d'Or sans le GMT94 n'est pas tout à fait un Bol d'Or, cette 82ème édition démarrée sur les chapeaux de roues voit pour l'instant le réjouissant retour aux affaires de la Suzuki n°2 du SERT et la confirmation de la Honda n°1 FCC TSR, championne du monde en titre.
Les trois motos de tête devancent la Yamaha n°7 du YART et la Honda n°111, qui semblent toutes deux attendre la nuit pour porter leur attaque... "Tout ce qui se passe avant la nuit, ça ne compte pas !", estime notamment le vieux loup de l'endurance Sébastien Gimbert - qui dispute son 20ème Bol d’Or ! - en descendant de la Honda britannique.
Dixième au scratch à 18h00, la BMW n°56 domine la catégorie Superstock devant la Suzuki n°72 du Junior Team, la Kawasaki n°4 du Tati Team et la Kawasaki n°18 des Sapeurs pompiers.
Coup de théâtre à 18h20 : Randy de Puniet est victime d'une vulgaire panne d'essence juste avant la fin de son relais, qui ne coûte heureusement à la Kawasaki n°11 de tête que quelques secondes... Gregg Black sur la Suzuki n°2 en profite pour reprendre les commandes, talonné par Josh Hook sur la Honda n°1 qui le passe à l'aspiration avant de laisser le guidon à Freddy Foray.