Le très contesté (et contestable) abaissement de la vitesse à 80 km/h provoque une vague de réactions sur le réseau routier. Radars recouverts de peinture en Pyrénées-Atlantiques ou cachés sous une affichette "Non au 80" près de Nancy, panneaux "80 km/h" pliés, tagués ou carrément dérobés (!) dans l'Ain : les opposants à la mesure multiplient les représailles depuis dimanche 1er juillet, détaille Le Parisien.
"Dans tous les cas, c’est illégal et particulièrement stupide. Effacer ou rendre illisible un panneau de limitation de vitesse n’efface pas l’obligation", s'agace le délégué interministériel à la Sécurité routière Emmanuel Barbe, qui rappelle que les auteurs de ces dégradations risquent une amende de 15 000 euros et des peines de travaux d'intérêts généraux.
Quant à ceux qui se regroupent à visage couvert pour détruire un panneau ou un radar, la sanction grimpe carrément à "100 000 euros" (!) jusqu'à et "sept ans d’emprisonnement" ! De lourdes peines dont est consciente la Fédération française des motards en colère (FFMC) : "Nous n’avons donné aucune consigne pour ces actes de vandalisme. Ce n’est pas notre mode d’action", signale au quotidien Marc Bertrand, en charge de la sécurité routière à la FFMC.