Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a fait savoir jeudi dernier que "60 %" des 3200 radars sur les routes françaises avaient été "détruits par celles et ceux" qui se revendiquent comme des Gilets jaunes, rapportent nos confrères de Ouest-France.
Le délégué interministériel à la sécurité routière, Emmanuel Barbe - qui refusait de communiquer ce chiffre, soit disant pour "éviter la sur-surenchère" - a aussitôt annoncé que ces dégâts auraient générés "20%" d'excès de vitesse supplémentaires en décembre (par rapport décembre 2018), d'après les infos relevées par les radars encore partiellement en état de marche.
"Un radar comporte deux systèmes couplés : un qui mesure la vitesse et l’autre qui photographie. Sur ces radars endommagés, la mesure est prise, l’information est envoyée au centre de traitement, (à Rennes, NDLR), mais la photo est voilée ou noire donc inexploitable pour verbaliser", explique M. Barbe.