Duel Pan-European Vs FJR 1300 2013 : GT sur la route !

La 1300 FJR et la 1300 Pan-European sont nées à peu près en même temps (2001 pour la Yamaha et 2002 pour la Honda), mais seule la FJR vient de connaître une cure de jouvence (lire MNC du 2 octobre 2012 : les Yamaha FJR1300 montent en grade en 2013).

Cette remise à niveau était méritée, puisque la FJR n'avait quasiment pas évolué depuis sa sortie : elle s'était contentée d'adopter l'ABS en 2003 (lire notre Bilan occasion Yamaha 1300 FJR) et de proposer une version semi-automatique AS (sans embrayage) en 2006 (lire notre Essai MNC du 4 décembre 2006). La FJR, bien née, a fait le bonheur des gros rouleurs et de quelques administrations, mais Yamaha se devait de réagir face à une concurrence - allemande, notamment - de plus en plus rude !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Yamaha a su conserver l'esprit originel de sa FJR. Il faut même un oeil avisé pour différencier l'ancienne mouture de la nouvelle ! Si sa poupe est parfaitement identique, sa proue évolue en douceur avec de jolis feux de jour et des clignotants à leds.

Mais les nouveautés se cachent plutôt sous ses carénages, avec un moteur revu qui gagne entre autres un antipatinage et une cartographie d'injection ajustable sur deux modes (Touring ou Sport). Par ailleurs, l'équipement proposé monte d'un cran avec l'apparition d'un régulateur de vitesse.

De son côté, la Pan-European est également plébiscitée par les roule-toujours, avec sa transmission finale par cardan et sa distribution par chaîne. Elle approche aujourd'hui de son quart de siècle d'existence puisqu'elle est apparue en 1989 dans une version de 1100 cc.

Elle devient vite une véritable vitrine technologique pour Honda : en 1992, elle est la première moto à proposer l'anti-patinage en plus du freinage couplé avant-arrière (et de l'ABS inauguré par BMW en 1988). C'est en 2002 que la version 1300 cc testée aujourd'hui fait son apparition... avec plus ou moins de bonheur !

La nouvelle Pan-European ST 1300 a connu un lancement un peu délicat, car elle souffrait de louvoiements chroniques du train avant à grande vitesse. En outre, si le fameux anti-patinage inauguré sur le modèle précédent manquait certes de douceur, Honda aurait sans doute pu chercher à l'améliorer plutôt que l'abandonner purement et simplement sur sa nouvelle "Pan-Euro". Surtout que celle-ci se place à l'époque comme un des fleurons de la gamme avec son voluptueux V4 !