Selon les derniers chiffres officiels de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), publiés hier en marge de l'annonce des 26 "nouvelles" mesures" du ministère de l'intérieur , le nombre de motards tués sur les routes de France est au plus bas depuis 14 ans.
Selon les derniers chiffres officiels de l'Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), publiés hier en marge de l'annonce des 26 "nouvelles" mesures" du ministère de l'intérieur, le nombre de motards tués sur les routes de France est au plus bas depuis 14 ans.
Bulletin d'analyse des accidents corporels |
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Avec 947 motards tués en 2000 (12% du total de 8170 morts sur les routes), 704 en 2010 (18% du total de 3992), 631 en 2013 (19% du total de 3268) et 624 en 2014 (18% du total de 3388), la mortalité motocycliste a baissé de 34% entre 2000 et 2014 et de 11% depuis 2010, constate l'ONISR.
Pour 2014, l'été très pluvieux - "le mois de juillet a été le plus pluvieux de puis 1958", note l'ONISR - a "impacté les sorties motocyclistes et limité la mortalité estivale, dans laquelle ces usagers sont toujours très présents. La hausse de la mortalité (des motards, NDLR) constatée sur le premier semestre est largement compensée par la forte baisse sur l’été".
L'organisme officiel estime par ailleurs à 35 000 le nombre de blessés graves, "selon une extrapolation des données hôpitaux, qui incluent des accidents de la route inconnus des forces de l’ordre comme certains accidents sans tiers, donc non comptabilisés dans le fichier national des accidents BAAC".
75% des blessures très graves touchent le thorax
En raison de leur absence de carrosserie, les motards sont logiquement majoritaires dans ces 35 000 blessés graves qui compteraient "15 000 conducteurs de deux-roues motorisés, 10 000 automobilistes, 5 000 cyclistes et 4 000 piétons".
Parmi ces 15 000 motards ou scootéristes gravement blessés, "environ 2 500" présentent des blessures "très graves" touchant essentiellement au thorax (75%), "d'où les recommandations concernant le port du gilet airbag", souligne l'ONISR.
Les blessures des motards concernent ensuite la tête et les membres supérieurs (plus de 50%), puis l'abdomen et les membres inférieurs (plus de 20%).
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