Suite à la réunion du Conseil national de sécurité routière ce matin à Paris, qui a notamment validé l'idée d'expérimenter la baisse des limitations de vitesse à 80 km/h , la Fédération française des motards en colère (FFMC) regrette que la sécurité routière soit " toujours déconnectée…
Suite à la réunion du Conseil national de sécurité routière ce matin à Paris, qui a notamment validé l'idée d'expérimenter la baisse des limitations de vitesse à 80 km/h, la Fédération française des motards en colère (FFMC) regrette que la sécurité routière soit "toujours déconnectée des usagers"...
L'association de défense des motards estime qu'en optant pour des "expérimentations localisées et non pour une généralisation de la baisse de la vitesse, Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur recadre (un peu) les tenants du "tout-sécuritaire" partisans des méthodes fortes". Parmi lesquels les membres de la Commission "Alcool Stupéfiants Vitesse", qui prônait une généralisation de cette mesure...
"Le gouvernement sent que cette mesure très impopulaire risque aussi de lui coûter des points sur un permis en crédibilité déjà bien entamé par ailleurs", note la FFMC qui dénonce "cette politique uniquement basée sur la vitesse et son contrôle. C'est au détriment des vrais enjeux de sécurité routière que sont aujourd'hui la formation, l'inattention au volant (téléphone, interdistances véhiculaires peu respectées, aides à la conduite qui déconnectent le cerveau des conducteurs, hypovigilance sur autoroute), l'état des routes qui se dégradent et sans réelle prise en compte des deux-roues motorisés".
"Les ayatollahs de la réduction de la vitesse"
"A continuer ainsi à conduire une politique de sécurité routière basée sur la contrainte, la Sécurité routière et ses fameux "experts" ne font que justifier notre appellation de motards en colère", poursuit la FFMC qui reste "vigilante et appelle les usagers en 2RM à rester mobilisés"...
De son côté, la Fédération française de motocyclisme (FFM) estime qu'il "semble que le gouvernement ait décidé de renoncer pour l'instant à cette mesure sur le plan national et de prendre son temps en organisant des expérimentations localisées", dans la mesure où "l'acceptation sociale semblait loin d'être acquise en la matière".
"Bien entendu, les ayatollahs de la réduction de la vitesse n'ont pas manqué de s'insurger sur ce qu'ils appellent un recul de l'Etat", note encore la FFM.
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