Le contrat de Bridgestone en tant que fournisseur unique du MotoGP depuis 2009 arrivant à expiration, le manufacturier japonais et l'organisateur des Grands Prix (Dorna) ont entamé de nouvelles négociations... dont il ressort que Bridgestone prolonge sa collaboration jusque fin 2015 avant de rendre son tablier !
Le contrat de Bridgestone en tant que fournisseur unique du MotoGP depuis 2009 arrivant à expiration, le manufacturier japonais et l'organisateur des Grands Prix (Dorna) ont entamé de nouvelles négociations... dont il ressort que Bridgestone prolonge sa collaboration jusque fin 2015 avant de rendre son tablier !
Changement de stratégie pour Bridgestone
Une nouvelle page des Grands Prix va se tourner à la fin de la prochaine saison, suite à la décision de Bridgestone de ne plus être le fournisseur officiel de pneus en MotoGP. Plusieurs facteurs expliquent ce choix du manufacturier nippon : le coût élevé de cette collaboration, mais aussi le sentiment d'être arrivé au bout d'un projet et le souhait de changer de stratégie.
La présence de Bridgestone en MotoGP |
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"C’est avec un peu de tristesse que nous quitterons le MotoGP après avoir connu autant de prospérité dans ce sport", explique Kyota Futami, manager général du département sports mécaniques du groupe Bridgestone.
"Cependant, après avoir atteint tous les objectifs que nous nous étions fixés lorsque nous étions entrés dans ce championnat il y a maintenant plus de dix ans, notamment remporter ces nombreux championnats du monde MotoGP, notre entreprise pense que le temps est venu de changer de stratégie".
"Nous allons continuer à travailler avec les teams et les pilotes jusqu’à la saison prochaine et nous continuerons à investir dans le programme de développement des pneus MotoGP. Nous continuerons à repousser les limites du développement au cours des deux prochaines années afin de nous assurer que nous quitterons le championnat fin 2015 de la meilleure manière possible".
Au-delà de ces déclarations, les tensions nées entre le pneumaticien, Dorna et les pilotes ces dernières années sont aussi à l'origine de cette décision.
Régulièrement critiqué à cause du manque de choix proposé ou de certaines de ses directions techniques, Bridgestone s'est carrément vu tirer l'oreille l'an dernier à Philipp Island suite à la débâcle du GP d'Australie.
La situation ne s'est pas améliorée cette saison, avec les critiques de Lorenzo sur la nouvelle structure plus rigide adoptée sans crier gare, puis les problèmes d'usure prononcée rencontrés au GP des Amériques. Contraint une fois encore de faire amende honorable, Bridgestone pourrait s'être agacé et décidé de stopper sa collaboration...
Appel d'offres pour remplacer Bridgestone
Suite à l'annonce du retrait de Bridgestone, on pouvait s'attendre à ce que l'organisateur songe à rouvrir le marché de la fourniture des pneus MotoGP à plusieurs pneumaticiens comme en 2008 quand Michelin, Bridgestone et Dunlop chaussaient chacun leurs motos. Mais il n'en sera rien...
Dorna a d'ores et déjà lancé un appel d'offres à l'attention de tous les manufacturiers intéressés "par le rôle de fournisseur de pneus officiel du MotoGP". Ce qui signifie que la catégorie reine continuera à être "mono-gomme" en 2016.
En théorie, ce choix exclut la possibilité de revoir Michelin revenir en Grands Prix puisque le manufacturier clermontois a toujours refusé de s'engager sur les compétitions mono-gomme (en F1 comme en MotoGP), répétant à l'envi que seule la concurrence permettait d'avancer.
Néanmoins, comme il ne faut jamais dire jamais, gardons-nous d'écarter trop vite la candidature du Bibendum : le directeur de la communication du groupe français, Pascal Couasnon, a récemment fait savoir que Michelin réfléchissait à un retour en Formule 1, sept ans après son départ, quand bien même cela passerait par une fourniture exclusive...
"Nous avons toujours dit que la présence d’un concurrent nous intéressait mais nous avons évolué sur un point : sa non-présence, qui était un obstacle par le passé, ne l’est plus. Aujourd’hui, on est prêt à y aller tout seul du moment qu’il y a un challenge technique, même en situation de mono-marque", a expliqué l'été dernier le dirigeant français à nos collègues du Figaro.
Dunlop pourrait aussi être intéressé par un retour en MotoGP, mais cela impliquerait un énorme investissement de la part du manufacturier appartenant au groupe américain Good Year, déjà fournisseur du Moto2, du Moto3 et du championnat américain de Superbike.
Reste enfin Pirelli, l'actuel fournisseur unique de la Formule 1 et du World Superbike, qui pourrait très bien profiter du rapprochement entre le MotoGP et le WSBK pour s'aménager une place de choix en chaussant les deux principales compétitions motos mondiales.
Le pneumaticien possède en outre une image et une culture sportives qui s'associeraient bien avec le statut "Premium" du MotoGP et ses compétences ne sont plus à démontrer, comme le souligne la pole position de Loris Baz à Assen en WSBK bouclée plus rapidement que celle de Cruthlow l'an dernier en MotoGP !
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Plateau : Les pilotes et leurs motos 2024
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24 mars : GP du Portugal
07 avril : GP d'Argentine (annulé)
14 avril : GP des Amériques
28 avril : GP d'Espagne
12 mai : GP de France
26 mai : GP de Catalogne
02 juin : GP d'Italie
16 juin : GP du Kazakhstan (reporté)
30 juin : GP des Pays-Bas
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04 août : GP de Grande-Bretagne
18 août : GP d'Autriche
01 septembre : GP d'Aragon
08 septembre : GP de San-Marin
22 septembre : GP d'Inde (annulé)
22 septembre : GP Kazakhstan (annulé !)
22 septembre : GP d'Emilie-Romagne
29 septembre : GP d'Indonésie
06 octobre : GP du Japon
20 octobre : GP d'Australie
27 octobre : GP de Thaïlande
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17 novembre : GP de la "Solidarité"
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