Sous prétexte de réduire l'accidentologie et la pollution, la vitesse sur le périphérique parisien est passée de 80 à 70 km/h le 10 janvier . Une mesure aux bénéfices incertains... sauf pour l'État dont les radars automatiques génèrent 200 contraventions supplémentaires par jour !
Sous prétexte de réduire l'accidentologie et la pollution, la vitesse sur le périphérique parisien est passée de 80 à 70 km/h le 10 janvier. Une mesure aux bénéfices incertains... sauf pour l'État dont les radars automatiques génèrent 200 contraventions supplémentaires par jour !
Un véhicule sur 1000 est flashé sur le périph'
Si l'impact positif de cette baisse de la vitesse en termes de sécurité et de rejets polluants n'est pas flagrant (la preuve avec la mise en place de la circulation alternée le 17 mars), l'État, lui, se frotte les mains : la moyenne quotidienne des "crépitements lumineux" sur le périph' est passée "d'environ 1000 à 1200", rapporte la préfecture de police de Paris.
Soit une augmentation moyenne du nombre de véhicules flashés (et donc verbalisés) de 20% par jour ! Rapportée au nombre de machine à sous radars automatiques placés sur la ceinture de bitume parisienne (16) et aux nombres de véhicules l'empruntant chaque jour (1,3 million), cela fait "une moyenne de moins d'un véhicule verbalisé sur mille", calcule la préfecture. Qui a dit "jackpot" ?
Sûr que les comptables du gouvernement attendent désormais avec impatience l'approbation et la mise en place du projet de réduction de la vitesse sur le réseau secondaire à 80 km/h !
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