Le nouveau chef mécanicien de Valentino Rossi, Silvano Galbusera , estime que le nonuple champion du monde possède encore suffisamment de ressources pour combler les quelques dixièmes qui le séparent des trois têtes d'affiche du MotoGP : Lorenzo, Marquez et Pedrosa.
Le nouveau chef mécanicien de Valentino Rossi, Silvano Galbusera, estime que le nonuple champion du monde possède encore suffisamment de ressources pour combler les quelques dixièmes qui le séparent des trois têtes d'affiche du MotoGP : Lorenzo, Marquez et Pedrosa.
Un petit pas pour Vale... et pas de grands bonds pour ses rivaux !
S'avouant surpris d'avoir été choisi par le pilote le plus "capé" de l'ère moderne des Grands Prix, Silvano Galbusera a bien l'intention de saisir cette opportunité inattendue à bras le corps : "je ne sais toujours pas pourquoi j’ai été choisi par Valentino Rossi, mais je vais travailler jour et nuit pour préparer une moto qui lui permette de se remettre en confiance", assure le remplaçant de Jeremy Burgess.
Selon lui, le n°46 serait encore capable de briguer la plus haute marche du podium, à condition bien sûr de combler son déficit de vitesse sur les plus rapides.
Réaliste, Galbusera admet toutefois que la réussite du projet sera étroitement liée à la marge de progression des hommes de tête.
Car si voir Rossi gagner 2 ou 3 dixièmes au tour est peut-être encore possible, il est également très probable que Lorenzo, Marquez et Pedrosa progresseront eux aussi autant - voire plus...
"Sur le papier, il semble que Marc ne puisse que progresser alors que Jorge est déjà au maximum", analyse de son côté le nouveau chef mécanicien du Docteur... avant d'admettre espérer "que Lorenzo et Marquez n’aillent pas plus vite" !
Marquez s'investit auprès des handicapés |
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Pour permettre à son pilote d'améliorer la cadence, Silvano Galbusera compte faire en sorte qu'il retrouve totalement ses marques sur sa M1 car il s'agirait selon lui du facteur expliquant que Rossi ne soit parvenu à s'imposer qu'une seule fois en 2013 (à Assen).
"Jusqu’ici, Valentino ne s’est jamais senti complètement à l’aise sur cette moto et c’est ce qui l’empêche de trouver ce petit plus", assure - ou se rassure ? - celui qui a accompagné Ben Spies vers le titre mondial en Superbike en 2009.
Rossi peut-il encore revenir devant ?
Sur le papier, l'analyse est sensée et la stratégie prometteuse. En changeant de chef mécano, Valentino Rossi pourrait en outre mettre le gant sur des pistes de progression intéressantes, car différentes de celles qu'il avait l'habitude de suivre jusque là.
Dani Pedrosa en est le meilleur exemple, lui qui a amélioré son pilotage sur le mouillé en apprenant à maîtriser un supermotard en pneus slicks sur du sable ! Résultat : de relativement "lent" sous la pluie, le Catalan est aujourd'hui devenu aussi rapide - voire plus - que ses rivaux !
Reste trois petits "détails" sur lesquels risque de buter le nouevau couple "Galburesa-Rossi". Battu par Honda l'an dernier, Yamaha ne va tout d'abord pas prendre le risque de modifier la M1 pour qu'elle répondre aux attentes du n°46. Son avis sera certes pris en compte, mais la Yam' sera à coup sûr développée en priorité par et pour le pilote le plus logiquement "titrable" du team : Jorge Lorenzo.
Le deuxième écueil vient à nos yeux du manque d'expérience de Silvano Galbusera avec les MotoGP 4-temps. L'Italien a bien oeuvré en catégorie reine au milieu des années 90, mais c'était sur les bestiales 500 cc 2-temps. Inutile de rappeler qu'entre-temps, l'évolution technologique a considérablement changé la donne !
Aujourd'hui, les prototypes sont de véritables usines à gaz électroniques sur lesquelles il est possible de paramétrer virage par virage le contrôle de traction, le frein moteur, l'anti-wheeling et la gestion des gaz.
A cela s'ajoute la composante pneumatique, devenue primordiale en catégorie reine : sans un parfait accord entre la moto et les Bridgestone, aucune chance de jouer la gagne. Or Silvano Galbusera n'a aucune expérience des pneus japonais...
Enfin, l'âge de Valentino Rossi est lui aussi à prendre en considération : qu'il le veuille ou non, à bientôt 35 ans (dans 18 jours), le génie des alpages n'est plus exactement le même qu'à 20 ans - l'âge du nouveau "cador" de la catégorie, Mac Marquez...
Le talent est encore là, c'est certain. L'envie aussi, sans aucun doute. Mais l'audace et l'impétuosité s'émoussent avec l'âge, tout comme ce besoin irrépressible de prouver sa supériorité grâce auquel il est possible d'aller chercher au plus profond de soi ce fameux "petit plus"... Sans compter que sa lourde blessure en 2010 au Mugello s'est chargée de signifier au "dieu Vale" sa fragile condition d'être humain...
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Plateau : Les pilotes et leurs motos 2025
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