Après les Vélib et les Autolib, le Conseil de Paris a adopté avec l’assentiment du maire un voeu des élus du Parti radical de gauche (PRG) pour envisager Scootlib, un système de scooters électriques en libre-service pour des trajets de courte durée dans l’agglomération parisienne.
Après les Vélib et les Autolib, le Conseil de Paris a adopté avec l’assentiment du maire un voeu des élus du Parti radical de gauche (PRG) pour envisager Scootlib, un système de scooters électriques en libre-service pour des trajets de courte durée dans l’agglomération parisienne.
Déposé le mois dernier par trois élus parisiens du PRG - Laurence Goldgrab (18ème arrondissement), Gilles Alayrac (15ème arrondissement) et Jean-Bernard Bros (adjoint au maire de Paris chargé du tourisme et des nouveaux médias locaux) -, ce voeu avait déjà été proposé par les radicaux de gauche en 2008.
"Nous nous amusons de voir que ce qui était traité de gadget est aujourd’hui repris tel quel par d’autres partis", se réjouit Fabrice Moulin, maire adjoint (PRG) du 12ème arrondissement et porte-parole de la fédération de Paris du PRG en suggérant : "pourquoi pas un Scootlib made in France avec Peugeot ou Heuliez ?"
L'exemple de Motit à Barcelone
Le principe de scooters en libre-service, déjà expérimenté par la SNCF dans certaines gares (lire MNC du 27 juillet 2011 : des scooters électriques Peugeot en gare Montparnasse), existe notamment à Barcelone - où la société Going Green propose des scooters électriques "Motit" (ci-dessous) à partir de 4 euros de l'heure ou 45 centimes du kilomètre, avec casque jet "taille unique" logé sur le guidon - et aux Pays-Bas.
Alors que la moto et le scooter séduisent de plus en plus de Franciliens avec +34% en dix ans (lire MNC du 25 février 2013 : forte augmentation du deux-roues motorisé en Ile-de-France), "la circulation mais surtout le stationnement de ces "néo-scootéristes" sur l’espace public posent de nouveaux défis que la prochaine majorité municipale devra résoudre", poursuit M. Moulin, estimant qu'il faut "se garder des solutions répressives pour choisir d’offrir des alternatives".
Pour la FFMC, "c'est une reconnaissance |
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"Scootlib est le chaînon manquant de Vélib et Autolib, ces nouveaux transports individuels partagés", conclut le porte-parole du PRG parisien en rappelant que "les transports en commun ne peuvent se substituer complètement au besoin de transports individuels motorisés".
Le PRG propose également "d’assurer la mobilité en continu" avec des métros toute la nuit, une voie sur le périphérique réservée aux véhicules hybrides ou circulant avec au moins trois personnes, la multiplication du nombre de taxis et des "transports en commun innovants" comme ce mystérieux "téléphérique reliant les gares parisiennes"...
"Pour allier liberté de circuler et réduction du trafic et de la pollution, nous devons continuer à inscrire notre action dans l’économie de la fonctionnalité, en priorisant l’usage sur la propriété, et en encourageant les dispositifs de partage des modes de transports", explique le PRG qui s'oppose par ailleurs à la proposition de limiter à 70 km/h la circulation sur le périphérique, (lire MNC du 29 juillet 2013 : la FFM et la FFMC contre l'abaissement des vitesses), estimant qu'il s'agit d'une mesure "inadaptée à la réalité francilienne".
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