Juste avant les premiers essais de son deuxième Grand Prix national à Misano , Valentino Rossi est revenu sur ses deux années de souffrances chez Ducati et sur ses ambitions retrouvées au guidon de "sa" Yamaha M1. Pour autant, s'il s'affirme très motivé, le Docteur confirme que battre des petits jeunes surdoués comme Marquez ne sera pas une partie de…
Juste avant les premiers essais de son deuxième Grand Prix national à Misano, Valentino Rossi est revenu sur ses deux années de souffrances chez Ducati et sur ses ambitions retrouvées au guidon de "sa" Yamaha M1. Pour autant, s'il s'affirme très motivé, le Docteur confirme que battre des petits jeunes surdoués comme Marquez ne sera pas une partie de plaisir...
"Le plus dur, c'était de savoir que ça allait durer deux ans..."
"Ça aurait été bien de gagner avec Ducati", souffle le n°46 avec un brin d'amertume, avant de reconnaître qu'il ne s’attendait pas "à ce que ce soit aussi difficile". Car même s'il assure s'être donné "à 100%, ça n’a pas suffi. Ce sont des choses qui arrivent", analyse le Docteur avec philosophie.
"Le plus dur, c'était de savoir que ça allait durer deux ans : à la fin de la première année, je savais que ça n’allait pas marcher mais que nous devions continuer une seconde année en sachant que je ne pouvais pas me battre pour de bons résultats", reconnaît le génie italien, qui a parfois été surpris avec des larmes de dépit au coin des yeux en sortant de son box Ducati après une énième course décevante...
"C’était compliqué et très difficile de rester motivé et concentré", admet aujourd'hui le nonuple champion du monde, expliquant du même coup les critiques formulées à son encontre par certains dirigeants de Ducati. Mais d'un autre côté, comment reprocher à un pilote de son envergure de "baisser les bras" alors que sa réputation est mise à mal par une moto aussi rétive à piloter qu'à améliorer ?
"Au final, on ne peut pas savourer ces 18 courses MotoGP qui nous font parcourir le monde quand on sait qu’on ne peut pas se battre pour ce que l’on vise. Dans ces conditions, tout est très difficile", poursuit le n°46 avant d'expliquer s'être "senti très, très motivé" à l'idée de courir "à nouveau sur ma M1".
"Assen a été le moment le plus spécial"
Satisfait de sa première course au Qatar (2ème derrière Lorenzo), Rossi assure avoir immédiatement repris un plaisir monstrueux à piloter : "quand on se rend compte qu’on peut rattraper les autres, c’est une sensation merveilleuse !" Mais ce sentiment n'est rien comparé à l'exaltation de la victoire : le génie des Alpages accorde une importance spéciale à son retour sur la première marche du podium, lors du Grand Prix des Pays-Bas à Assen.
"Assen a été le moment le plus spécial parce qu’il n’y a rien de tel que gagner, c’est très différent de finir deuxième. C’était une victoire spéciale pour moi à plusieurs points de vue. Je n’avais plus gagné depuis 2010 et honnêtement, je ne savais pas si j’allais pouvoir le faire à nouveau. Gagner à Assen, au terme d'une course magnifique, avec beaucoup de dépassements, c’était probablement la victoire la plus difficile de ma carrière mais aussi celle que je voulais le plus".
"A ce moment-là, je me suis senti libéré de toutes les déceptions des deux années précédentes car renouer avec la victoire est toujours quelque chose de spécial", se réjouit la star du MotoGP qui a pour objectif de finir la saison "dans le Top 3, essayer de battre Crutchlow qui est très fort, mais surtout être sur le podium et gagner des courses".
La boîte Seamless à Misano |
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Il lui faudra pour cela gagner les quelques dixièmes qui lui manquent encore pour aller chatouiller Marquez, Lorenzo et Pedrosa, les trois ténors actuels de la catégorie reine. Un challenge pas simple à relever dans la mesure où l'Italien est conscient que le poids des années commence à émousser sa vitesse pure : entre Marquez et lui, il y a tout de même 14 ans d'écart !
"Je crois que ça me demande plus d’efforts maintenant qu’auparavant parce que tout est plus facile quand on est jeune", concède le plus brillant pilote de l'ère moderne des Grands Prix. "Pour réaliser ces résultats maintenant, il faut être concentré à 100% en permanence et travailler très dur dans le box pour s’assurer que tout est réglé dans les moindres détails".
Actuellement quatrième du classement général avec une victoire et quatre podiums obtenus en 12 courses, Valentino Rossi compte 77 points de retard sur le leader, Marc Marquez, dont la trajectoire météorique en catégorie reine rappelle fortement la sienne au début des années 2000...
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Plateau : Les pilotes et leurs motos 2024
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24 mars : GP du Portugal
07 avril : GP d'Argentine (annulé)
14 avril : GP des Amériques
28 avril : GP d'Espagne
12 mai : GP de France
26 mai : GP de Catalogne
02 juin : GP d'Italie
16 juin : GP du Kazakhstan (reporté)
30 juin : GP des Pays-Bas
07 juillet : GP d'Allemagne
04 août : GP de Grande-Bretagne
18 août : GP d'Autriche
01 septembre : GP d'Aragon
08 septembre : GP de San-Marin
22 septembre : GP d'Inde (annulé)
22 septembre : GP Kazakhstan (annulé !)
22 septembre : GP d'Emilie-Romagne
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06 octobre : GP du Japon
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