A partir du 1er août, les conducteurs espagnols flashés par des radars de vitesse ou de feux rouges français - et réciproquement - seront poursuivis grâce à un accord d'échanges d'informations entre la France et l'Espagne.
A partir du 1er août, les conducteurs espagnols flashés par des radars de vitesse ou de feux rouges français - et réciproquement - seront poursuivis grâce à un accord d'échanges d'informations entre la France et l'Espagne.
Ce type d'échanges d'informations transfrontaliers concernant les infractions constatées par les radars des différents Etats membres ne date pas d'hier : appelés à se généraliser à toute l'Europe, ces coopérations policières sont déjà en vigueur entre la France, la Belgique, la Suisse et le Luxembourg (lire notamment MNC du 24 juillet 2012).
"Depuis le déploiement des radars de vitesse en France, environ 25% des infractions relevées (50% en période estivale) concernent des véhicules immatriculés à l'étranger, alors qu'ils ne représentent que 5% du trafic", estime la Sécurité routière française pour justifier la fin de cette "immunité".
"En 2012, près de 450 000 infractions constatées par les radars automatiques français concernaient des véhicules immatriculés en Espagne", poursuit l'instance gouvernementale. "De leur côté, les radars automatiques espagnols ont constaté, cette même année, environ 130 000 infractions commises par des conducteurs de véhicules immatriculés en France".
Ces infractions impunies - et surtout, impayées ! - sont désormais de l'histoire ancienne : les autorités françaises et espagnoles ont décidé que "à compter du jeudi 1er août 2013, ceux de leurs ressortissants qui commettront des infractions routières sur le territoire de l'autre pays seront poursuivis".
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