En attendant la finale Superbike du Tourist Trophy - pour laquelle Michael Dunlop part favori après avoir remporté la première manche SBK, le Superstock et les deux manches SSP -, les spectateurs massés autour du circuit routier de l'île Man ont pu assister à la cinquième édition de la TT Zero, une course opposant des motos sportives électriques.
En attendant la finale Superbike du Tourist Trophy - pour laquelle Michael Dunlop part favori après avoir remporté la première manche SBK, le Superstock et les deux manches SSP -, les spectateurs massés autour du circuit routier de l'île Man ont pu assister à la cinquième édition de la TT Zero, une course opposant des motos sportives électriques.
Comme l'an dernier, c'est le quadragénaire Michael Rutter qui s'est imposé au guidon de sa MotoCzysz E1pc, une moto qui dépasserait les 200 ch et développerait 220 Nm de couple construite dans l'Oregon (lire notamment MNC du 8 juin 2012 : le mur du 100 mph franchi sur une moto électrique). Et comme l'an dernier, Rutter s'impose devant la Shinden Ni développée par Mugen (un préparateur japonais très lié avec Honda) et pilotée par la star du TT, John McGuiness.
Ce qui change en revanche par rapport à 2012, c'est le rythme auquel ces "e-superbikes" ont bouclé les 60 km du célèbre tracé routier : Rutter a tourné à 109,675 mph de moyenne (environ 176,5 km/h), soit 5 bons miles plus vite qu'en 2012 (104,1 mph, soit un peu plus de 167 km/h).
Deuxième, John McGuinesse n'est pas en reste et améliore sensiblement sa performance en dépassant pour la première les 109 mph au tour sur sa Mugen. Le "Missile de Morecambe" a maintenu un joli 109,527 de moyenne, contre 102,215 mph en 2012. Derrière, l'écart se creuse de manière prononcée puisque le troisième, Robert Barber, n'a pas dépassé les 90 miles (un petit 145 km/h) de moyenne sur sa RW-2 engagée par l'université de l'Ohio.
TT Zero 2013 : le bilan
Au final, que conclure de cette cinquième édition du TT Zero ? D'abord que les motos électriques sportives de course progressent, du moins celles de devant : Rutter a gagné en moyenne presque 10 km/h au tour sur un circuit qui compte 350 virages, dont la plupart sont ultra-rapides.
Même si ces "sportives à piles" sont encore loin des cadences atteintes par les plus rapides motos thermiques - les meilleurs dépassent 200 km/h de moyenne ! -, l'écart se ressert et devient moins ridicule.
Pour l'anecdote, certains spectateurs avaient en effet trouvé le spectacle tellement soporifique lors des premières éditions du TT Zero que bon nombre ont plié bagage après quelques minutes de "course" !
Reste une différence de taille entre "électrique" et "thermique" : les motos à batteries ne parcourent qu'un seul tour, contre six (avec deux ravitaillements) pour les Superbikes gavées d'essence. Au "TiTi" comme dans nos rues, le principal frein au développement de la motorisation électrique n'est donc pas forcément la performance pure, mais bien l'autonomie...
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